Le président entretient une conversation seul à seul avec le président Français. Il n’y a ni médias, ni témoins. Leur discussion se base le plus sur l’économie:
- Je vois que vous êtes en temps de guerre, votre économie y verra sûrement les conséquences si cela évolue et croyez-moi ça va évoluer. Dit le président Français.
- Vous vous en êtes pourtant sorti alors que vous êtes le plus touché. Répond le président Sénégalais.
- Disons qu’au début, c’était un peu difficile mais on a étudié les secteurs les plus touchés et tout renouvelé. Reprend le président Français.
- De mon côté, je ferai tout pour que nous restons en équilibre. Dit le président Sénégalais avec fermeté.
- Je ne suis pas là pour vous dire ce que vous devez faire mais si j’étais vous, je miserai tous mes efforts sur l’armée. Une attaque terroriste n’est pas à mettre à la légère. Je vous parle en tant que pays d’une nation touchée par le terrorisme. Là, vous voyez, chez nous, on n’en parle presque plus mais ils sont là présent et essaient de trouver toute faille de sécurité pour ensuite attaquer. Dit le président Français.
- Comment vous viviez cela au début? Demande le président Sénégalais.
- Je vous mentirai si je vous dis que nous n’avions pas peur. Les terroristes sont imprévisibles. Se battre avec quelqu’un qui s’en fout de la mort et prêt à se suicider pour te tuer est pour moi la définition d’un suicide. Même dans les conférences privées, tu ne te sens pas à l’aise. À chaque fois, tu te sens suivis, observé. Il y’a trop de risques mais on part toujours avec notre sang froid. Même dès fois, on se méfie de nos propres gardes corps. Explique le président Français.Le président Sénégalais ne dit rien après ces mots du président Français. Il prend un verre d’eau et le bois. Le président français ajoute:
- En faite, j’ai décidé de réduire le prix d’exportation des oignons et d’autres produits vers votre pays pour vous soulager un peu et vous permettre de mieux vous concentrer à cette guerre.
- Les terroristes continueront tant qu’ils n’auront pas ce qu’ils veulent. De toute façon, ça m’est égal, ce n’est pas vous qui va les arrêter. Tout ce qui compte, c’est protéger mon pays, le Sénégal. Dit le président Sénégalais.Il reprend:
- Depuis notre dernière conversation sur le pétrole, je ne sortais presque plus. Le rapport a été fait et j’espère que la décision prise vous va.
- En parlant de ça, j’aimerais bien que nous recevons l’honneur de commencer sans plus attendre. Nous pouvons exploiter des tonnes de barils de pétroles et de gaz et nous vous donnerons les 70% comme il a été convenu. Je me demande seulement si cette fois-ci la population ne se révoltera pas contre cette décision. Demande le président Français.
- Non ne vous inquiéter pas, cette fois-ci vous avez pris une décision beaucoup plus raisonnable. Réponds le président Sénégalais.
- D’accord, ce sont ces propos que j’aime entendre de vous. Je vous enverrai un soutien militaire comme promis. De ce fait, moi je m’en vais. Je vais retourner directement en France. Termine le président Français.Dehors, les gens se demandent ce que ces deux présidents pourraient bien se dire à tel point qu’ils ne veulent pas qu’on ne les entende. C’est la première fois qu’un président étranger vienne discuter avec le président du pays dans l’intimité sans aucun spectateur.
Le président Français retourne directement le même jour comme il est venu, dans son pays.
À la frontière EST,
À l’EST, dans la frontière entre le Sénégal et le Mali, les militaires Sénégalais sont bien armés et très vigilants. Les terroristes ont déjà attaqué et ils recommenceront sûrement dès qu’ils en auront l’occasion. Les soldats Sénégalais ont soif de rentrer au Mali pour affronter les terroristes mais ils n’en ont pas l’autorisation. À cela, le capitaine Sow et le sergent Mbaye entretiennent une conversation:
- Capitaine, avez-vous une fois combattu contre des terroristes? Demande le sergent Mbaye.
- Oui, je combattais avec des terroristes au Mali. Répond le capitaine Sow.
- Ah oui, croyez-vous qu’ils sont dangereux comme on le dit?
- Le côté affrontement n’est pas mon problème, c’est juste qu’ils sont imprévisibles. Ils attaquent là où tu ne les attends pas. Informe le capitaine Sow.
- C’est vrai, on en a eu l’expérience à la frontière Sud. Ne crois-tu pas qu’il serait mieux de leur attaquer à notre tour? Demande le Sergent Mbaye.
- Quoi au Mali ? Ça serait la pire erreur que nous pourrons commettre. C’est une piège leur attaque, si nous ripostons au Mali, nous n’aurons pas aimé. Crois-moi. Termine le capitaine.Le Sénégal retrouve petit à petit sa vie normale. Certains commencent même à oublier les terroristes. Partout dans les écoles et Universités, on organise des journées de sensibilisation contre le terrorisme en faisant des sketches, des poèmes etc. Par contre, au côté gouvernementale, la vigilance est beaucoup plus améliorée. Toutes les dispositions possibles sont prises par le président et son gouvernement pour protéger la population. Une grande peur vit quand même chez eux. Le silence de ces terroristes leur inquiètent et d’après ces paroles un ennemi caché et silencieux est pire qu’un ennemi puissant et tumultueux, il faut tout se méfier.
À l’école armée de l’air de Thiès,
Moustapha et ses camarades sont dans une dure formation. Ces petits sergents font du sport du matin au Soir. Dès fois, ils partent en classe pour faire des cours théoriques dans l’école ou au lycée technique de Limamou Laye. En courant, certains vont même jusqu’à vomir du sang. Parmi les sports, il y’a des séances de combat qu’ils pratiquent. Tantôt, ils apprennent des techniques de self défense avec des maîtres d’art martiaux, tantôt ils font du combat deux à deux. Pour s’affronter, ils n’ont besoin que des gants et des casques et leurs combats ne finissent qu’après l’abandon de l’adversaire ou sur décision de l’arbitre. Moustapha est parmi les meilleurs combattants. Avant il pratiquait le taekwondo et ces compétences d’art martial lui permet de maîtriser mieux les techniques de combat que plusieurs d’entre eux. Au cours d’un affrontement avec un de ses camarades, il prend facilement l’avantage. Leur maitre est très fier de lui à cause des techniques extraordinaires qu’il applique.
Le commandant Samb et le capitaine Thiam passent devant le dojo. Moustapha les aperçois et recommence à devenir anxieux malgré lui. Son adversaire le prend par surprise et le fait une prise dont il ne peut pas s’échapper suivi de coups violents. L’arbitre arrête le combat suite aux saignements de Moustapha. Le maître le demande ce qui se passe mais il ne peut malheureusement rien lui dire. Le commandant le voit mais ne dit rien et continue son chemin avec le capitaine. Arrivé dans son bureau, le commandant s’assoit pendant quelques minutes et reçoit un appel. Il décroche l’appareil et commence à parler.
- Allô! Dit le commandant.
- Mon cher commandant! Dit l’inconnu.
- C’est qui? Demande le commandant.
- Ah, tu m’oublies déjà, ce n’est pas gentil mon commandant après tout ce qu’on a vécu.
- Manir? Demande le commandant.
- Ah là, tu me reconnais. Bravo mon commandant, au moins tu détiens toujours ta mémoire. Répond Manir.
- Qu’est-ce que tu me veux?
- Bah, je veux juste discuter commandant, je veux juste discuter.
- Pourquoi tu m’as appelé Manir?
- Ça fait longtemps que je ne t’ai pas entendu, ça m’a manqué nos aventures.
- Je n’ai pas le temps de discuter avec des hommes comme toi Manir.
- Et pourtant, tu as passé une partie de ta vie à le faire. Allons fini les salutations, je suis venu pour terminer ce que j’ai commencé.
- Va droit au but Manir. Dit le commandant.
- Je viendrai te tuer commandant. Avec tout ce que tu sais, c’est risquer de te laisser vivre. J’espère que tu me comprends.
Le commandant prend un peu de minute et répond:
- Va te faire foutre Manir.
- Ta réponse ne me surprend pas commandant. On se reverra bientôt. Répond Manir avant de raccrocher.Le commandant pose lentement le téléphone et commence à devenir gravement inquiet.
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Panique Au Sénégal: La Résistance
AksiDepuis un bon bout de temps, un groupe de terroriste dirigé par un dénommé Manir a envahit le Mali. Ces mêmes terroristes menacent d'attaquer le Sénégal. La population entière est dans la panique. *** Les terroristes ont finalement mit leurs menaces...