Un vent agréable fait flotter le drapeau au dessus du palais présidentiel. Les gens passent comme d’habitude devant les gardes rouges qui se positionnent à la porte. En cette période de saison, la température ne fait ni chaud ni froid dans la ville de Dakar. Un beau temps sans pluie fait son séjour dans les lieux.
Des enfants passent devant le palais en apercevant les gardes rouges. Etonnés, ils décident de s’approcher de plus près. Les gardes rouges sont comme des statuettes, ils ne bougent pas et ne font aucuns signes de respiration. Ils se positionnent tout droit avec leurs armes tenus verticalement jusqu’au dessus des yeux qu’ils fixent en un seul endroit. L’un des enfants s’approche encore de plus près avec son portable et décide de prendre une photo avec l’un d’eux. Le garde rouge grogne et l’enfant prit de panique s’enfuit vers ses camarades qui se moquent de lui.
Le président est à l’aise dans sa chambre. Sa psychologie est maintenant améliorée et il prend beaucoup plus confiance sur la bataille contre les terroristes. La riposte des soldats français, l’intervention de sept soldats sénégalais, tout ceci revient dans son esprit et le rend de plus en plus sûr de lui. Il décide de tenir un discours le soir à la place de l’obélisque là où a eu lieu la première explosion.
Les médias annoncent cette décision du président dans tous les secteurs d’informations. Il décide de le faire en présence de la foule, ce que le premier ministre lui déconseille fortement en disant:
- Sincèrement, vous allez faire ça ? Vous n’avez pas vu la situation du pays ? Je vais vous le rappeler, nous sommes en guerre avec des terroristes. Sortir et mettre une bombe qu’ils vont faire exploser au milieu de la foule n’est rien pour eux. Je ne sais pas si vous pensez à vous ou pas mais pensez plutôt à ceux qui vont assister à vos discours.
- Je vous ai bien entendu. Je vais quand même ordonner qu’on sécurise les lieux et les clôturer jusqu’à procéder à des visites pour chaque entré. En plus, Je me positionnerai à cinquante mètres de la foule. Répond le président.
- Mais monsieur, les terroristes ont des matériaux sophistiqués, des armes puissantes utilisables à distances. Vous allez vous exposer. Ils pourront tout faire à distance. Dit le premier ministre.
- Je me suis longtemps exposé. Il faut parfois savoir prendre des risques. Maintenant, j’ai besoin de me préparer. Termine le président.Le premier ministre sort du palais, accompagné de ses gardes corps. Ils montent dans leurs voitures et s’en vont laissant derrière des policiers tout autour du palais.
Le soir arrive. La place de l’obélisque est bien aménagée. Des snipers se sont positionnés dans des immeubles autour. Les policiers et les gendarmes se sont placés un peu partout dans la place de l’obélisque et les militaires à un kilomètre des lieux. Une bonne organisation est faîte pour permettre le président de faire son discours dans les bonnes conditions.
Celui-ci arrive avec un grand cortège. Il se trouve dans une limousine blindé et encadré au devant par d’autres voitures et motards puis par derrière des gendarmes. Sa voiture s’arrête à côté d’un tapis rouge. Il y descend et est escorté puis marche sur le tapis rouge jusqu’au lieu où il doit tenir son discours.
Partout dans le Sénégal, les gens suivent à la télévision l’événement. Après une longue salutation, le président commence son discours sous l’attention de tout un peuple sénégalais.
Il dit:
- Cher peuple sénégalais, voilà depuis un bout de temps que nous sommes confrontés au terrorisme. L’obélisque qui était présent ici, comme vous le voyez, a été détruit. L’école armée de l’air de Thiès ainsi que le camp Thiaroye ont été attaqué. Nous avons perdu beaucoup d’hommes sur une mission d’intervention au nord du pays. Les terroristes commençaient à nous prendre le dessus. Cependant, votre courage, votre dignité, votre honneur, vous a permis de faire face à cette menace. Cette menace qui a fait ralentir notre économie. Cette menace qui a fait ralentir notre industrie. Cette menace qui nous consumait et nous rendait méfiant même envers nos frères. Aujourd’hui, nous avons le soutien de la France et depuis leur présence ici, les terroristes ont reculé. Quand même, n’oublions pas la bravoure de nos lions, de nos jambars, nos soldats, qui si aujourd’hui les terroristes n’ont pas pu avancer jusqu’à attaquer nos maisons, c’est à cause d’eux. Je profite de l’occasion pour rendre hommage à ceux qui ont rendu l’âme dans cette guerre. Aujourd’hui nous pouvons crier victoire. Il ne reste qu’un laps de temps pour mettre complètement la main sur ces terroristes. Cher parents, cher frères, chère sœurs, restons sur cette voie, restons sur cette direction et ensemble nous mettrons fin aux actes des terroristes, ce qu’aucune nation n’a réussit jusqu’ici. Vive le Sénégal, vive la république!
Tout le monde se met à applaudir après le discours du président.
Manir, au fond de son petit camp, regarde lui aussi l’événement. Après que le président ait fini de parler, il dit:
- Waouh, beau discours!
Il marche vers sa table et commande à ses hommes:
- Eteignez-moi cet écran.
L’un d’eux, le plus proche de l’écran, exécute l’ordre. Manir, prend son téléphone et appelle de nouveau son officier à Matam et lui dit:
- Commandant, je veux que vous et vos hommes vous me trouvez exactement le général qui a envoyé ses sept soldats tués nos frères dans la forêt de N’Dioum Dieri.
- D’accord chef, je passerai tout de suite à l’exécution. Répond l’officier.
- Et tâchez de me revenir vite. Ajoute Manir.Il raccroche le téléphone et se dirige vers le professeur qu’il dit:
- J’espère que vous avancez.
- Je fais de mon mieux. Répond le professeur.
- Vous avez intérêt. Il ne vous reste qu’un jour et demi. Dit Manir.Le second de Manir vient vers celui-ci et dit:
- Manir, qu’en penses-tu de ce discours du président?
- C’est exactement comme je le pensais. Ils sont tous prévisibles. Va à Tambacounda et demande à ton frère de te donner la marchandise. Dit Manir.
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Panique Au Sénégal: La Résistance
AksiDepuis un bon bout de temps, un groupe de terroriste dirigé par un dénommé Manir a envahit le Mali. Ces mêmes terroristes menacent d'attaquer le Sénégal. La population entière est dans la panique. *** Les terroristes ont finalement mit leurs menaces...