La nuit se caractérise par son manque de rayons de soleil. Les lumières envoyés par les lampes sont les seuls éclairages dans la ville de Thiès. En étant à la porte, Moustapha et ses deux camarades aperçoivent de loin de petites lumières qui s’approchent de plus en plus dans le fond de l’horizon là où toute lumière est rompu. Les gardes se demandent dans leurs pensées ce qui peut bien être la cause de ces petites lumières. Ces derniers s’agrandissent de plus en plus et prennent la forme de deux yeux.
Trois voitures arrivent vers l’école avec des personnes armées. Saliou court pour interpeller le capitaine.
Moustapha le retient et dit:
- Attends Saliou, regardes bien.
- Laisses le appeler le capitaine Moustapha. Dit l’autre garde.
- Ces malfaiteurs ne sont pas là pour nous, ils sont venus pour la banque. Répond Moustapha.Les voitures s’arrêtent devant l’Ecobank à deux cent mètres de l’école. Les hommes armées y descendent et se dirigent vers la banque. Le garde dit:
- Putain, ce ne sont pas des terroristes mais des braqueurs de banques.
- Mais à quoi les différencier des terroristes, ce sont tous des mal intentionnés. Dit Moustapha.Au moment où Moustapha parle, le capitaine arrive avec deux lieutenants. Il dit:
- Il faut arrêter ces saletés de voleur.
Le commandant intervient et dit:
- Le camp de Gendarmerie est proche, alertons les. Ils sont plus placés pour intervenir.
Ceci se fait et dans sept minutes, la gendarmerie national de Thiès arrive et intervient avec stratégique jusqu’à arrêter tous les braqueurs sans la moindre mort ni blessé.
Le général de l’armée française lance un appel. Il interdit toutes visites des médias dans leur secteur jusqu’à nouvel ordre. Le président Sénégalais approuve ces mots du général et ordonne à tout sénégalais de ne pas pénétrer dans leur zone.
Les soldats sénégalais dans la forêt de N’dioum Dieri ont parvenu à fabriquer un radio et à contacter le général Ndiaye. Le commandant lui fait un rapport complet de tout ce qui s’est passé.
Le général leur dit:- Restez sur vos gardes et surveillez vos arrières. Je vais envoyer un hélico pour vous ramener.
Ils étaient sept en quittant la base. Maintenant, ils sont cinq dont l’un est blessé au genou. Les deux corps sont mis à côté et les soldats attendent l’hélicoptère pour les emporter avec eux.
Le matin arrive et l’hélicoptère débarque vers le lever du soleil. À un kilomètre des soldats, on n’entend que les bruits des hélices. L’œil humain a, dans ces conditions, une difficulté de l’apercevoir à cause de la levée du soleil avec les rayons qui clignotent les yeux. L’hélicoptère arrive de plus en plus jusqu’à se déposer devant les soldats. Ils prennent les deux corps et les embarque dedans. L’hélicoptère décolle à nouveau puis retourne directement à Thiès, dans le camp du bataillon des commandos.
Dans la base de Manir,
Manir est toujours dans son coin avec quelques uns de ses soldats et ingénieurs puis avec le professeur.
Il s’adresse à ce dernier et dit:
- Tout à l’heure, vous rabaissez la valeur de vos soldats et voici que sept d’entre eux ont décimé une de mes armées entières.
- Quoi? Demande le professeur.
- Vous m’avez bien entendu. Mon armée va cependant muter pour devenir plus forte. Je vous donne trois jours pour finir ce missile. Mes ingénieurs s’occuperont du reste.
- Je ne peux pas le finir dans trois jours.
- Cependant, vous allez le faire. S’il le faut même vous travaillerez la nuit mais vous allez me finir cette putain de missile d’ici trois jours si vous ne voulez pas que je commence par votre fille.Le professeur expire fort puis dit en tremblant:
- D’accord, je vais le finir d’ici trois jours.
Manir appelle l’un de ses officiers à Matam et le demande d’aller super-visionner le lieu d’attaque.
Le préfet du village de Gamadji Sare dit au président que certains des habitants ont entendu des coups de feu la nuit dans la forêt de N’Dioum Dieri.Le président demande des explications au général Ndiaye mais celui-ci ne répond pas exactement sur les faits. Le président lui demande d’envoyer des soldats voir ce qui s’est passé.
Un jour après, le général revient au président et au ministre des forces armées en leur confirmant une attaque mais de sources inconnues.
Les soldats français ont complètement bloqué la route qui mène vers le Nord et contrôlent les entrés et sorties. Pour aller vers Saint-Louis, il faudra contourner le chemin et passer vers Matam ou vers la route proche de l’océan Atlantique.
Des ingénieurs français sont avec d’autres techniciens et se mettent à la construction d’une piste d’atterrissage pour les grandes avions français à venir. La construction durera dix neuf jours et vont permettre à des avions cargos d’atterrir directement dans cette zone sans difficultés.
Leurs soldats sont devenus plus importants que ceux des soldats sénégalais aux yeux de nombreux citoyens du pays. Un animateur de la RTS 1 fait son micro trottoir et demande à un vieux pourquoi l’intervention des français.
Celui-ci lui répond:
- C’est normal, les français font ce qu’il faut. Durant les guerres mondiales, nos tirailleurs les ont bien rendu service. À eux de nous rendre la monnaie.
Beaucoup de matériaux français sont envoyés dans leur zone. Les soldats classent les nouveaux matériaux selon les ordres. Ils partent chaque instant faire des patrouilles en traversant des villages où des enfants les aperçoivent passer pour leur pointer des doigts en disant : « regardez ce sont les soldats français ». Ils se sentent au dessus de toutes forces et évitent tout lien avec un quelconque soldat sénégalais.
Après que le commandant du bataillon des commandos explique ce que celui des terroristes lui a avoué avant de mourir, le général ordonne directement à des techniciens à pister l’ensemble des territoires de Thiès via des robots et aussi à des soldats de faire des patrouilles dans les zones moins habités pour découvrir l’emplacement de Manir et ses hommes.
Au même moment, Manir reçoit un rapport de l’officier qu’il avait appelé. Celui-ci lui dit que les seuls survivants de l’attaque sont ceux qui étaient posté en dehors du camp et ensemble ils sont douze.
Manir lui répond:
- Merde, je viens de perdre quatre vingt douze hommes.
Il raccroche le téléphone et lance un nouvel appel.
Un homme répond et dit:
- Je vous écoute.
- C’est l’heure d’activer le plan B. Répond Manir.L’homme raccroche le téléphone, se lève de son fauteuil puis marche vers un coffre.
Manir reste sur place, sert ses mains et se dit:
- La terreur va cependant commencer.
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Panique Au Sénégal: La Résistance
AcciónDepuis un bon bout de temps, un groupe de terroriste dirigé par un dénommé Manir a envahit le Mali. Ces mêmes terroristes menacent d'attaquer le Sénégal. La population entière est dans la panique. *** Les terroristes ont finalement mit leurs menaces...