Panique Au Sénégal: La Résistance

Chapitre 38

Le président se réveille de nouveau. Il demande ce qui lui est arrivé et le docteur lui explique qu’il s’est encore évanoui. Le premier ministre lui parle de tout ce qui s’est passé dans le pays depuis sa crise d’épilepsie. Sa femme le réconforte et lui conseil de tenir bon. Il sort la nuit même du palais pour se rendre au palais. Le lendemain, il fait un petit discours pour rassurer le peuple de la situation.

Des membres de l’opposant font un discours pour dénoncer que le président a modifié un article de la cour suprême et ceci lui donne le droit de s’engager à des projets pour son propre intérêt sans que le peuple ni bénéfice. Ce discours provoque la polémique dans tout le pays. Un membre de la parti du président dément les accusations et explique l’affaire d’une autre tournure montrant que cet article est bien modifiée mais de façon à ce que ça soit les services assiégés au Sénégal et que dont le projet concerne qui en bénéficie d’abord pour les besoins du peuple.

Un ancien professeur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, spécialisé dans l’industrie, affirme dans un article qu’en effet le président a agit selon ses propres intérêts. Il a été même tenté d’être corrompu pour arrêter ses recherches concernant l’affaire et le voici menacé. La gendarmerie l’arrête pendant qu’il se promenait avec sa famille et sa femme dénonce cet acte. Le soir, tout le peuple se manifeste pour sa libération immédiate.

Le président voyage à son tour en France. Au moment de son séjour, il fut invité dans une grande chaîne de télévision française là où il explique la situation de son pays face au terrorisme. Toujours dans l’interview, un journaliste lui pose la question sur cette affaire d’article de la cour suprême. Il répond :

- C’est vrai que nous avons modifié cet article mais c’est dans l’intérêt du peuple. Nous avons beaucoup de secteurs à régler et ceci est un avantage. Vous savez en permettant aux étrangers d’exploiter nos ressources, nous pourrons, avec l’argent qu’on y récolte, gérer les problèmes de certains habitants, payer certains de nos dettes, financer des projets pour le plan Sénégal émergent et surtout avoir nos propres matériaux pour pouvoir exploiter nos ressources nous même. Pour cela, il nous faut diminuer nos pourcentages dans les produits.

Cette information confirme le doute de nombreux des sénégalais et certains disent que le président a dit ceci pour apaiser la tension des sénégalais mais que recevoir soixante dix pour cent des ressources comme convenu est la meilleure solution pour faire progresser l’économie.

Manir, le chef des terroristes, lance un message aux gouvernements. Il dit que le ministre des forces armées sera libéré s’il récupère leur commandant. Ce message n’a pas été public et le président décide de ne pas le dévoiler sous conseil du premier ministre. La France reçoit le message et leur général campé au Sénégal décide d’intervenir pendant l’échange pour finir enfin avec cette histoire.

Un soir, le président, le premier ministre, le général Ndiaye, le général de l’armée Française et tous les autres concernés tiennent une réunion sous la demande du président pour discuter de cet échange. Il ouvre le débat en rappelant la situation du pays parle de l’impact que peut causer cet échange si seulement ils l’acceptent où qu’ils le refusent. Le général français dit :

- De toute façon, on ne négocie jamais avec les terroristes.
- Et donc que devons-nous faire selon vous ? Demande le général Ndiaye.
- Il faut les décimer. Répond le général français.

Le premier ministre qui était calme jusqu’ici intervient :

- Pensez-vous un peu à la vie de notre ministre, qu’est-ce qui pourrait vraiment lui arriver ? Nous pourrons intervenir mais nous devons faire semblant d’accepter le marché et de récupérer notre ministre. Après, nous pourrons passer à l'action.
- Ne croyez pas que les terroristes sont fous, ils nous ont surpris jusqu’ici. Pour faire cela, il nous fait un véritable plan qui ne risque pas d’échouer. Dit le président.
- J’ai un plan, ce soir, répondez au message et dîtes que vous avez accepté le marché après on verra. Intervient le général français.