Chapitre 23

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Le second dit:

- En venant ici, j’ai vu un convoi de l’armée sénégalaise aller vers l’Est. Il semble faire une patrouille pour nous retrouver.
- Donc, ils sont sûrement informés de notre présence à Thiès. Terminons quand même ce que nous avons commencé ici. Répond Manir.

À Dakar,

Le général Sow est un homme très protégé. Chaque fois à sa sortie, il est escorté par des hommes spécialement entrainés pour devenir des gardes corps. Il est presque intouchable. Le mardi soir, il emmène sa fille faire du Taekwondo au camp Le clerc. Un des ingénieurs de Manir l’aperçoit dans son écran via une caméra postée dans la rue.

Il dit:

- Il sort du camp, chef.
- Il est avec combien d’hommes? Demande Manir.
- Deux, trois, cinq… C’est beaucoup chef et ce n’est pas une seule voiture qui le suit mais trois. Regardez, il est encadré des deux côtés.
- C’est toujours comme ça avec lui?
- Exactement chef! Aussi, il passe par ici tous les mardis emmenant sa fille dans le camp. Répond l’ingénieur.
- Ok, essaie de le suivre aux caméras.  Dit Manir.

Manir parle sur le micro et dit:

- Equipe un, mettez-vous en position. La cible va arriver dans sept minutes.
- D’accord Chef! Répond un homme devant la corniche.

Le général Sow remonte dans sa voiture et s’en va puis escortée au devant et à l’arrière par deux autres voitures. Ils passent devant une corniche. Un des hommes de Manir l’aperçoit de loin. Il porte un oreiller et dit doucement:

- La cible arrive, préparez-vous.

Tout se passe bien dans la ville. Les voitures roulent comme d’habitude, les personnes font des vas et viens avec des enfants ou avec des marchandises. Le milieu est assez peuplé. La voiture du général passe devant l’homme. Un autre derrière lui sort une voiture télécommandée comportant une caméra dans un carton et l’homme de devant lui dit:

- Attends, il s’est arrêté.

La voiture s’arrête devant le feu rouge ainsi que d’autres voitures à dix mètres des terroristes. Ces derniers patientent. Le feu revient au vert et la voiture reparte.

L’homme dit:

- C’est bon, tu peux y aller.

L’homme derrière sort la voiture télécommandée du carton. Il le met sur le sol et le fait marcher au dessous d’une voiture là où il sera difficile à être aperçu. Il passe la voiture télécommandée sous les grandes voitures jusqu’à arriver sous celle du général. L’homme qui détient la commande, appuie sur un bouton et la voiture saute pour s’accrocher sous le soubassement de la voiture du général. L’homme de devant lui dit:

- Attends!

Ils attendent jusqu’à ce que la voiture du général tourne à droite et l’homme dit:

- Maintenant!

L’homme qui détient la commande, appuie sur un autre bouton et la voiture s’explose faisant sautée celle du général.
Une grande panique surgit dans ce territoire, les gens crient de partout. Des femmes courent reprendre leurs enfants qui traînaient dans la rue.

La voiture télécommandée a explosé et fait sauter celle du général qui n’arrive pas à se détruire à cause de son blindé mais se renverse par le devant. Ses roues se retrouvent dans l’air tandis que son dessus frotte le sol.

Le soldat terroriste dit à son coéquipier:

- Allons-y!

Ils s’en vont voir l’état de leur travail. À leur arrivé, la police était déjà sur place. Le général est vivant mais blessé et il saigne par la tête. Ses gardes corps le mettent rapidement dans une ambulance.

Manir, depuis son camp, demande un rapport. L’homme lui dit:

- Chef, nous avons fait exploser la voiture télécommandée sous le véhicule du général mais elle n’a pas à son tour explosé. Elle s’est juste renversée. Le général est vivant et il est en ce moment entrain d’être évacué dans une ambulance. Le milieu est berné de policiers, nous ne pouvons pas intervenir.
- D’accord ! Répond Manir.

Il enchaîne sur son oreiller:

- Equipe deux, à vous!

Un autre parmi ses hommes lui répond:

- Bien reçu!

L’homme conduit une voiture comportant deux autres hommes et suit l’ambulance qui est escorté de près par des policiers.

L’homme a du mal à les poursuivre à cause des feu rouges dont il est obligé de s’arrêter mais que l’ambulance bourle en continuant son chemin. Il finit par le dire à Manir qui demande à ses ingénieurs de poursuivre l’ambulance depuis les caméras installées dans les routes.
Après un long mouvement, l’ambulance s’arrête devant l’hôpital Principal de Dakar. Le général fut sorti de la voiture, se fait couché sur un lit roulant puis est accompagnée par un tas de médecins à l’intérieur de l’hôpital.

Manir dit à ses hommes:

- Il est amené à l’hôpital Principal. Maintenant, vous savez ce que vous avez à faire.

L’homme conduit la voiture puis s’arrête à deux cent mètres de l’hôpital. Ils y sortent tous et l’un deux tient de sa main un grand sac assez lourd. Le milieu est bourré de policiers. L’homme qui conduisait s’adresse à l’autre et dit:

- Il est mieux que tu restes dans la voiture.

Le troisième homme remonte dans la voiture et celui qui conduisait puis celui qui tient le sac partent ensemble et contourne l’hôpital jusqu’à se retrouver dans un lieu plus calme où les gens auront du mal à les voir. Ils vident le sac en y sortant des robots à la taille, couleur et forme des souris. L’un d’eux les commande. Les yeux des souris sont des caméras et permettront à ses hommes de savoir par où ils doivent les faire passer.

L’ingénieur de Manir envoie à l’homme des donnés où il lui montre l’emplacement exact du général après avoir piraté les caméras de l’hôpital. Avec un radio émetteur, ils commandent les souris qui percent les murs et entrent sans faire aucunes alertes puis continuent leurs chemins jusqu’à arriver au niveau des services d’interventions en urgences.

Arrivées, dans les couloirs dotés de caméras, elles passent au dessus des murs pour éviter de se présenter dans les champs de visions de ceux-ci.

Sous ordre de Manir, ils commandent certaines souris qui vont dans la conduite d’aération, d’autres dans les tuyaux de gaz et d’autres encore dans la chambre du général. Arrivées dans ce dernier lieu, elles dégagent par leurs orifices des gaz qui affectent le système respiratoire une fois qu’on l’inhale et deviennent mortelles.

Un garde corps du général aperçoit les souris et alerte la sécurité. Il met un masque au général et essaye de le faire sortir de la chambre.

Manir donne l’ordre à ses hommes:

- Maintenant!

À chaque groupe de souris, il y’en a un qui contient une petite bombe. Les hommes de Manir appuient sur des boutons de la commande et les souris qui contiennent des bombes s’explosent. Le feu se met en contact des gaz que dégagent les autres souris et une grande explosion se déclenche dans tout l’hôpital.

Panique Au Sénégal: La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant