Panique Au Sénégal: La Résistance

Chapitre 29

Assis sur son fauteuil roulant, le général Ndiaye discute avec le commandant Samb sur la situation actuelle. Ils se disent que le Sénégal n’a vraiment jamais eu de tel problème depuis des siècles. Un bruit dérangeant vient d’interrompre leur conversation. Le téléphone fixe du général se met à sonner. Ce dernier décroche croyant que ce sont ses soldats qui l’appelle et est surpris d’entendre la voie de Manir. Il fait signe à ses informaticiens de tracer le signal de l’appel et met le téléphone en haut parleur sous la présence du commandement qui se met sous le choc après avoir lui aussi entendu cette voie.

Manir lui dit:

- Général, je trouve que vous êtes assez motivés pour protéger votre pays.
- Qui vous a donné mon numéro ? Demande le général.
- J’ai tous les numéros dont j’ai besoin. Je vous appelle pour vous faire un marché. Mes hommes passeront à Thiès. Laissez les faire comme si de rien était et vous serez tranquille.
- Je crois que vous vous êtes adressés à la mauvaise personne. Des que je verrais un seul de vos hommes, je n'aurai pas de pitié et pour vous, n’en parlons même pas.
- Je peux vous dire une vérité. Je ne suis pas le méchant de l’histoire. Laissez mes hommes passés et vous aurez la vie sauve. Ajoute Manir.
- Je ne sais pas actuellement où vous êtes mais dés que je vous aurais, je vous jure que vous regretterez d’avoir mis les pieds dans ce pays. Dit le général
- Je ne suis pas bête général, je sais déjà que vos hommes tracent cet appel mais prenez votre temps et laissez moi vous dire que ça ne vous servira rien du tout. Votre pays n’est qu’une centime de mes soucis. Vos soldats, n’en parlons pas. Je n’ai pas choisi d’attaquer votre pays. Au contraire, il a eu la male chance de se trouver sur mon chemin. Je vous ai donné une chance de survivre…

Le général lui coupe la parole et crie sur le téléphone:

- C’est vous qui allez mourir. Où que vous soyez, je vous retrouverai et j’aurai votre peau. Vous appelez parce que vous avez peur. Vos armées commencent à se réduire en cendre et cet événement dans cette forêt a été une preuve. Vous finirez tous un par un et ça, je vous le garantis. La plus grande erreur que vous avez faite est de s’attaquer au Sénégal.

Le commandant prend la parole:
- Manir…

Manir devient à son tour subitement choqué après avoir entendu le commandant, il hésite un moment et répond:

- Commandant…
- Je sais que vous ne voulez pas faire passer vos hommes ici à Thiès car sinon, vous n’allez pas en parler. Alors pourquoi vous avez appelé ?
- Commandant, je regrette de ne pas réagir à votre situation depuis tout ce temps mais sachez une chose, je n’ai pas encore fini avec vous.

Manir décroche son téléphone. Le général et le commandant n’entendent que des bips avent d’apercevoir que l’appel a pris fin. Le général se dirige directement vers ses informaticiens et leur demande du résultat. Ces derniers lui disent:

- Désolé général, le signal se présentait partout. Nous avons eu trois résultats différentes et…
- Quels sont ces résultats ? Demande le général en leur coupant la parole.
- Nous avons eu trois signaux différents à Casamance, à Saint-Louis et à Matam.
- Ne me dîtes pas que Manir était dans tous ces trois lieux à la fois.
- Nous sommes désolé général mais c’est uniquement ce que nous avons trouvé.
- Merde ! S’écrie le général.

Dans la loge de Manir,

L’un des groupes terroristes se trouve quelque part dans un lieu perdu du Sénégal. Partout, il y’a leurs soldats tous armés. Dans l’un des grandes salles, se trouve leur plus grand chef, Manir entouré de ses valeureux guerriers bien armés et plus que motivés que jamais. Un grand écran se trouve dans le mûr à droite de la porte. Des informaticiens et des ingénieurs sont partout dans la salle comportant une autre porte, à l’intérieur, qui mène dans un lieu avec beaucoup de matérielles robotiques nommé la salle des machines. Les ingénieurs ont programmé ces robots pour concevoir parfaitement la même bombe qu’a construit le professeur.