Panique Au Sénégal: La Résistance

Chapitre 50

Les autres gendarmes découvrent la mort de leur lieutenant. Ils lancent le système d'alerte et se mettent en position de défense. Malheureusement pour eux, ils ne voient pas les ennemis qui les tirent dessus et ne parviennent à faire aucunes communications avec la base. L'un des sergents allume son GPS pour être vu sur les radars des centres de commandement. De loin, ils entendent des voitures approchées. Le ministre des forces armées tremble partout de son corps et sue de grosses gouttes. Les véhicules s'aperçoivent aux forêts et les terroristes qui y sont, envoie des roquettes aux gendarmes.

Les gendarmes se positionnent derrière leurs blindés qui résistent aux roquettes et ripostent avec des bazookas. Le véhicule en avant des terroristes explosent sur le coup des gendarmes. Les autres le contournent et continuent à avancer. Trois véhicules des terroristes viennent directement heurter les pickups des gendarmes et les renversent. Trois gendarmes se dirigent sur les mitrailleurs des blindés et l'utilisent sur les terroristes qui avancent de plus en plus. Ils réussissent à les repousser de quelques mètres mais ont des difficultés à résister face à la supériorité numérique et la puissance des armes des terroristes.

Au centre de commandement du camp Dial Diop, l'un des informaticiens reçoit des émissions électromagnétiques sur les radars montrant la position de l'escorte des ministres et tente de communiquer avec eux. Son correspondant est injoignable et il découvre que les véhicules ne bougent pas. Il fait signe à son colonel qui reçoit en même temps un appel direct du président qui lui demande si tout va bien avec l'escorte des ministres. Le colonel répond:

- Actuellement, nous constatons une inactivité des véhicules et des émissions électromagnétiques depuis leurs lieux mais nous ne savons pas encore ce qui se passe.

Le président décroche son téléphone sans répondre et en se disant dans sa tête que tout va bien. Le colonel essaie à son tour à communiquer avec le lieutenant tué mais aucun signal ne marche. Il annonce l'information à l'armée de l'air qui envoie trois avions pour vérifier ce qui se passe ou se présenter comme renforts en cas d'attaque terroriste.

Les gendarmes continuent à tirer sur les terroristes qui ne cessent d'avancer. Ces derniers lancent trois roquettes sur la limousine qui prend feu. Les gendarmes évacuent les deux ministres puis les mettent dans l'abri derrière leurs plus grands blindés. Le chauffeur fut touché à travers les vitres et meurent sur le champ. Un des gendarmes crie:

- Contact ennemi à six heures.

D'autres soldats terroristes arrivent par derrière. Les gendarmes se divisent en deux groupes. L'un des groupes s'attaquent aux convois terroristes de derrière tandis que l'autre continue à résister à ceux de devant. Un canon triple 25 était emporté par les gendarmes. Ils l'utilisent et réussissent à ralentir l'avancés des terroristes puis explosent tous leurs véhicules de devant. Les ministres sont un peu isolés du champ de bataille. Ils sont entourés de quelques gendarmes qui assurent leurs sécurités. En se déplaçant vers un endroit plus sûr, le premier ministre fait semblant de tomber. L'un des gendarmes l'aide à se relever. Il s'appuie sur lui et prend rapidement son arme de poche puis lui tire dessus.

Les autres gendarmes sont surpris. Au moment, où ils essayent de comprendre ce qui se passe, le premier ministre les tire dessus avec une grande rapidité. L'un des gendarmes survit aux coups de feu et réussit à s'éloigner du premier ministre qui continue à lui tirer dessus. Le ministre des forces crie au premier ministre:

- Non mais bon sang, qu'est-ce que vous faîtes?

Au lieu de répondre, le premier ministre lui cogne un coup de flingue dans la tête. Ce qui fait tomber le ministre des forces armées lourdement au sol et ne put se relever. Il prend un grand bazooka et tire sur le canon triple 25 qui se détruit au coup. Il pose le bazooka et se retourne vers le ministre des forces armées entrain de se tordre de douleurs et lui dit: