Le lieutenant Mbaye revient à son équipe après avoir placé un GPS sous le soubassement d'une des voitures terroriste. Ensemble, les sept soldats partent vers un lieu sûr et suivent sur une tablette l'évolution du radar de GPS.
La voiture des terroristes s'arrêtent après quelques kilomètres de parcours d'après le radar. Le commandant informe le général Ndiaye de cette découverte. Ce dernier leur ordonne d'attendre la nuit pour visiter ce lieu dans la discrétion.
Le lieutenant Mbaye dit au commandant:
- Il serait plus sage de voir ce qu'ils venaient faire par ici.
- C'est exactement ce que nous allons faire. Allons-y. Dit le commandant.Ils s'en vont vers le lieu où étaient garés les terroristes. Ils se mettent à inspecter le milieu. Après quelques minutes de recherches, un soldat appelle le commandant et dit:
- Commandant, venez voir.
Le commandant ainsi que les autres s'approchent du soldat et aperçoivent au sol une machine comportant des fils barbelés. Le commandant se dit:
- Tiens, tiens, regardez moi ça.
- Qu'est-ce que c'est? Demande le lieutenant.
- C'est une arme antitank, une intelligence artificielle qui repère les tanks et les détruis par de puissantes balles assimilables aux roquettes. Répond le commandant.Le commandant examine la machine et dit:
- Déterrez-la.
- Ça ne comporte pas de risques avec ses mini-missiles? Demande le lieutenant.
- Non, il suffit juste de couper les fils. Répond le commandant.
- Aussi, ça ne risque pas de les alerter?
- Non, ça ne risque pas. Je vais conserver le signal. Allez, déterrez-la.Les cinq soldats se mettent à creuser. Ils creusent jusqu'à une profondeur de un mètre et y sort un chargeur comportant des balles à la hauteur d'une roquette mais de diamètres plus petits. Le commandant coupe quelques files de la machine et extrait son moteur qu'il remporte avec les balles.
À l’école armée de l’air de Thiès,
À l'école armée de l'air de Thiès, les formateurs font subir de sacrés manœuvres aux élèves sergents. Matar, un élément de la promotion de Moustapha, se dit:
- C'est de la torture. On nous fait subir de la torture. Qu'il est méchant le capitaine!
C'est l'heure où les rayons du soleil sont plus chauds dans la journée. Le sol de Thiès devient à ses moments un terrain d'enfer à peu près de quarante cinq degrés. Marcher pied nu uniquement suffit comme torture. Les élèves sergents rampent dans le sol sous des fils de fers barbelés en surveillance du capitaine. Ceux qui ont des peaux plus claires rougissent face à cette chaleur du sol. Leurs mains, coudes et chevilles brulent mais ils sont incapables de se lever de peur de subir une douleur plus sévère due aux fers pointus et à la punition du capitaine. Certains ont leurs coudes qui saignent, d'autres leurs chevilles.
Après une heure de manœuvre, le capitaine les autorise un peu de repos mais il ne passe que trente minutes que celui-ci appelle Moustapha et le demande de refaire les mêmes manœuvres.
Le visage de ce dernier se reconnait par la souffrance qui l’attriste. Une fille du nom de Jessica le regarde avec peine. Moustapha devient désespéré mais n'a pas le choix et devra recommencer ce que lui ordonne le capitaine et cette fois-ci tout seul.
Après trente sept minutes de mouvements, Moustapha se met à vomir du Sang. Il vomit pendant deux minutes et le capitaine l'ordonne de continuer. Les actions continuent avec moins de vivacité et cette fois-ci pendant une heure dix minutes.
À la fin, des manœuvres, le capitaine lui dit:
- Quand tu auras finis tes cours, tu viendras pour la garde.
Les autres le regardent avec pitié et se demandent ce qu’il a bien pu faire pour mériter un tel sort.
À Keur Massar,
À Keur Massar, le rond point à côté de la station Shell est le lieu le plus peuplé. Même les personnes ont des difficultés à passer et les voitures passent des minutes rien que pour traverser. Un véritable désastre s’aperçoit à chaque fois dans cette zone. La plupart des gens de la foule ne sont pas des passants mais des vendeurs qui inondent les territoires avec leurs quolibets. Lamine qui vient du garage à côté aperçoit Héléna dans la foule et l'appelle. Cette dernière ne pouvait rien entendre à cause des bruits insupportables dans ce lieu. Il finit par courir et l'attraper. Après un petit moment de salutation, Héléna le demande:
- Depuis quand tu n'as pas entendu Moustapha?
- Bah, depuis qu'il est partit. Répond Lamine.Héléna baisse la tête et Lamine lui demande:
- Qu'est-ce qu'il y'a Héléna?
- C'est juste que je l'appelle mais il ne répond pas. Répond Héléna.
- Bah, c'est normal. Il n'a pas son téléphone avec lui. Dit Lamine.
- Quoi?
- Mais qu'est-ce que tu crois, on confisque leur téléphone.
- Ah, c'est donc pour cela. Je croyais même qu'il ne voulait pas me répondre. Dit Héléna.
- Tu doutes de son amour, Héléna? Demande Lamine.
- Non, c'est juste que je veux en être sûr que ce que je ressens pour lui est réciproque. Répond Héléna.
- Héléna, Moustapha je le connais. Il n'est pas compliqué mais tu dois être patiente. Je sais une chose, lui aussi il t'aime et si je te le dit c'est parce que j'en suis sûr. Dit Lamine.Héléna lève sa tête puis expire profondément. Elle dit:
- D'accord!
- Alors, tu vas où comme ça? Demande Lamine.
- Je rentre, je viens du marché. Répond Héléna.
- Bon, ça tombe bien. Moi aussi je rentre, alors on n'y va ensemble? Dit Lamine.
- D'accord! Répond Héléna.Au Nord du Sénégal,
La 2S TV, une chaine télévisée du Sénégal, a envoyé quelques uns de ses journalistes à l'emplacement des soldats français pour visionner les travaux de ceux-ci. Après leurs arrivées et quelques discours du général français, les journalistes se mettent à visiter le camp avec leurs caméras et à tout filmer. Tout à coup, Une petite voiture roule à grande vitesse dans le camp. Le commandant crie aux journalistes:
- Vite, mettez vous à couvert.
La voiture s'approche de plus en plus et un soldat français posté au dessus des murs le tire dans les roues, ce qui la fit virer à droite, heurte un arbre puis explose. Une autre voiture arrive puis d'autres encore par derrière contenant des hommes armées. Un soldat français s'écrie:
- Ce sont les terroristes.
Le général intervient et s'écrie:
- Tous à vos postes, sortez moi les canons, les bazookas, tout. Nous allons régler les comptes de ces foutus terroristes.
Le colonel ordonne à son tour la même chose aux soldats et chacun d'eux se positionne pour faire face aux soldats terroristes.
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Panique Au Sénégal: La Résistance
ActionDepuis un bon bout de temps, un groupe de terroriste dirigé par un dénommé Manir a envahit le Mali. Ces mêmes terroristes menacent d'attaquer le Sénégal. La population entière est dans la panique. *** Les terroristes ont finalement mit leurs menaces...