Chapitre 47

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Des signaux électromagnétiques et des appels interceptés à l’aide de quelques appareils emportés par les soldats tués en Matam indique que Manir et ses soldats sont toujours dans les lieux. Cela fait trois heures depuis le message envoyé de Manir et cette information fut confirmé par les services de renseignements et les experts du camp Dial Diop.

Le nouveau président ne répond à aucunes paroles qu’on lui adresse. Il s’est tut depuis l’annonce de la mort des soldats qu’il a envoyé. Le premier ministre vient lui annoncer que Manir est toujours dans les lieux et ils en ont une vision par satellite. Il devient fou de rage et se lève brusquement après que le premier ministre lui annonce ce fameux nouvel. Ces yeux deviennent rouges et brillants. Le premier ministre le regarde d’un air étonné et sait au fond de lui que ce monsieur ne prévoit pas la paix. Il lui demande :

- Qu’est-ce que vous comptez faire ?
- Je vais tous les massacrer. Répond le président.

Le premier ministre ne se contente que de replacer ses lunettes à moitié tombé sans dire aucun mot. Le président appelle directement le ministre des forces armées et lui donne des ordres :

- Envoyez-moi trois milles soldats dans ces lieux et avec tous les matériaux de guerres disponibles.
- Quoi ? Non mais monsieur le président, vous risquez de … Répond le ministre des forces armées.
- Je ne veux pas de discussion à mes ordres. Faîtes le tout de suite. J’attends des rapports.

Le président raccroche après ses mots. Il sue à grosses gouttes et tremble de tout son corps. Son niveau de colère est assez élevé que même sa propre famille n’ose pas le rapprocher. Le ministère du conseil se met à côté de lui et dit :

- Je pense que vous commettez une grave erreur. Manir a peut être fait exprès de rester pour attirer nos soldats et puis…
- Et puis la conversation est terminée. C’est un sans gagne sans perte. Je prends ce risque. Maintenant laissez-moi un peu d’intimité.

Le ministre des forces armées transmet le message au chef d’état major, le général Ndiaye. Ce dernier eut la même réaction que le ministre et se dit qu’il ne se permettra jamais de sacrifier leurs hommes dans une telle situation. Le ministre lui répond :

- Il ne s’agit pas de sacrifier nos hommes, il s’agit de les pousser à agir pour la sécurité du pays. En plus, c’est la décision du président. On ne peut pas discuter là-dessus.

Le ministre ordonne l’assaut et trois milles soldats furent envoyés à Matam pour capturer Manir. Les avions, les hélicoptères, les chars, tous sont prêts pour l’emploi et mises en chemin. Le colonel Diop du camp Thiaroye dirige l’assaut. Ils se regroupent dans la forêt de Matam et avancent par escadron avec leurs véhicules qui surchargent l’espace.

À sept kilomètres du camp, des soldats de Manir aperçoivent des mouvements et préviennent leur chef. Les soldats sénégalais avancent de plus. Les chars de combats ratissent le camp en arrosant de balles tout sur leurs passages. Les soldats terroristes tombent un à un face à ces tirs avant même d’avoir l’occasion de riposter. Les tanks forcent les murs et tirent sur tous les barrages en tuant des poignés de soldats. Certains hélicoptères larguent des militaires au milieu du camp tandis que d’autres sont équipés de commandos de l’air qui ratissent tous les terroristes visibles au sol avec des mini-guns. Les soldats sénégalais avancent et appliquent bien les plans qu’on leur a imposé en transformant en cadavre tous les terroristes se trouvant sur leurs passages.

Des machines antitanks se déploient au sol et détruisent vingt huit tanks sénégalais mais sont vite eux aussi détruis par des bombes C4. Les militaires sénégalais déstabilisent les occupants des sommets des montages qui se présentaient comme des obstacles à leurs avancés et posent la main sur la première centre de contrôle de leurs ennemis. Ils avancent par des cercles et font tomber tous les hélicoptères terroristes qui ont réussi à décoller.

Panique Au Sénégal: La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant