Panique Au Sénégal: La Résistance

Chapitre 17

Les matériaux de guerre sont mis à disposition. Les terroristes attaquent avec des armes lourdes sur la position des soldats français. Ils se garent un peu plus loin puis descendent de leurs voitures et avancent en tirant. Ils réussissent à faire exploser une voiture des français sous les coups d'un mitrailleur.

Le commandant de ces derniers ordonne un tir bazooka, ce qui se fait et détruis eux aussi l'une des blindés terroristes. Les échanges de tirs se multiplient de tous les côtés et s'intensifient de plus en plus. Un soldat français lance une grenade qui détruit un autre véhicule des terroristes avec quatre hommes à l'intérieur. Certains des terroristes remontent dans leur voiture et avancent pour pénétrer à fond dans le camp. Un de leurs hommes se positionne sur le haut d'un blindé et tire avec un A52 sur les français mais leur voiture est directement arrêté par le tir de deux lances roquettes. Les soldats français prennent rapidement le dessus sur ce combat et parviennent à décimer certains des soldats terroristes. Le reste de ces derniers remontent dans leurs voitures et s'enfuient.

Le commandant s'écrie:

- Ne les laissons pas s'enfuir, poursuivons-les.

Les soldats français montent eux aussi dans leurs voitures et se lancent à la poursuite des terroristes. Les journalistes veulent les suivre mais le général leur demande de rester ici et ordonne à ses hommes de les escorter jusqu'à la sortie du territoire. Tout le combat a été filmé et quelques minutes après, ils retournent à Dakar après avoir été escorté jusqu'à l'entré de Louga.

La nuit arrive, les sept commandos sénégalais décident d'intervenir. Ils partent jusqu'au lieu où s'est arrêtée la voiture localisé par le GPS. Arrivés dans ce lieu, ils se planquent dans un endroit. Le commandant dit:

- Nous sommes à deux kilomètres du camp et voilà déjà que nous apercevons des terroristes.

Le commandant des terroristes a placé trois hommes dans chaque cent mètres jusqu'à deux kilomètres pour se prévenir de toute attaque. Trois soldats terroristes se placent à dix mètres des soldats sénégalais mais ils ne peuvent pas apercevoir ceux-ci à cause de l'obscurité de la nuit malgré leur lampe far et leur immersion dans des flaques d'eaux à côté. Sous l'ordre du commandant, les soldats sénégalais attaquent ces trois soldats terroristes, avec une grande vivacité, qui périssent sous les couteaux de ceux-ci sans le moindre bruit.

Un soldat demande:

- Commandant, comment allons-nous rentrer sans se faire repérer, ils sont trop nombreux devant et il y'a moins d'herbes où l'on puisse se cacher.
- J'ai peut-être une idée. Répond le lieutenant.

Trois camions citerne passent dans les lieux. Le chauffeur de celle de devant arrête la voiture pour enlever des branches déposées dans la route par les soldats sénégalais. Ensuite, Il remonte dans le camion et s'en va vers le camp des terroristes.

Au moment où il était arrêté, les soldats sénégalais avaient profité de l'occasion pour se mettre sous les camions sans se faire repérer.

Les camions franchissent la porte du camp après que le chauffeur de celle de devant se présente. Il avance encore un peu plus loin suivi des deux autres camions et se garent dans une place qui leur est réservé. Les soldats sénégalais sortent des dessous des camions et se faufilent puis se planquent derrière des murs. Ils avancent en étant un peu dispersés.

Un soldat terroriste marche doucement avec son arme à la main et est entrain de fumer. Le commandant l'attrape par derrière et l'égorge. Après l'avoir tué, ils mettent son cadavre sous une voiture à côté. Ils avancent et entrent dans un tunnel où il y'a trois soldats ennemis à côté. Le lieutenant sort par le trou de droite et poignarde le terroriste qui était beaucoup plus proche de lui et le commandant s'occupe des deux autres.

Les cinq autres soldats sénégalais avancent aussi en tuant discrètement sans éveiller aucuns soupçons. À chaque dix mètres, ils posent de petites bombes commandées par un appareil émetteur, dans le dessous des voitures, des camions citernes, des barils de pétroles.

Ils avancent jusqu'à un bâtiment où ils entendent la voie du commandant qui dit:

- Nous n'avons pas l'intention de rester ici plus longtemps, nous allons bientôt changer à nouveau d'emplacement.

Quatre hommes sortent de ce bâtiment et sont tous armés. Le lieutenant se plonge sur l'un d'eux. Celui-ci résiste en voulant se battre mais le lieutenant tient sa main, se tourne sur lui-même et le renverse puis l'égorge. Un des soldats sénégalais attaque le deuxième qu'il tient de ses deux bras et le renverse en le faisant passer par derrière au dessus de sa tête. Les deux autres soldats terroristes les visent avec leurs armes et juste avant de tirer, le commandant les tue avec son arme silencieuse.

Le lieutenant expire profondément sachant qu'il vient de frôler la mort. Ensemble, ils entrent dans le bâtiment et d'un geste rapide, ils tirent sur les cinq soldats qui y étaient. Le commandant des terroristes se précipite pour aller prendre son arme mais il reçoit une balle dans sa main droite de la part du commandant sénégalais. Ce dernier ordonne à ses hommes de surveiller la porte. Il frappe à un coup violent le commandant des terroristes puis le renverse.

Il continue à le frapper au sol jusqu'à ce que ce dernier saigne puis il se met à le questionner:

- Où est Manir?
- Allez-vous faire foutre. Répond le commandant des terroristes.

Le commandant sénégalais continue à le frapper et le demande à nouveau:

- Où se trouve Manir?
- Vous... ne... sortirez pas... d'ici... vivants. Répond le commandant des terroristes en toussant du sang.

Le commandant sénégalais le frappe d'un coup encore plus violent et le dit:

- Ne me tentez pas à vous donner une mort lente et douloureuse alors dîtes moi où se cache Manir.
- Il... n'est pas... ici. Il n'a pas d'emplacement... exact... mais actuellement... il se trouve à Thiès. Répond le commandant des terroristes.
- Où à Thiès, où? Répond moi, où il se planque à Thiès?

Le commandant sénégalais le secoue très fort mais il ne répond pas. Le lieutenant dit:

- Commandant, il est mort.
Le commandant vérifie et trouve qu'il est absolument mort.

Le lieutenant ajoute:

- Il nous faut désormais partir.

Au même moment, un soldat appelle par radio les trois soldats que les commandos sénégalais avaient tués en dehors du camp. Il dit:

- Soldat YB3, au rapport... Soldat YB3, au rapport...

Il appelle jusqu'à trois fois mais personne ne répond. Ensuite, il appelle leur commandant mais celui-ci ne répond non plus. Les soldats sénégalais entendent l'appel et le commandant dit:

- Dépêchons-nous de quitter ce lieu.

Le soldat terroriste ne reçoit aucune réponse à l'appel au commandant. Il envoie trois hommes pour aller vérifier ce qui se passe.