Chapitre 35

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Le président français descend de son avion et fut accueilli par son général et ses hommes et le gouvernement sénégalais avec le premier ministre en tête. Ils marchent sur un tapis rouge jusqu’au limousine qui doit emmener le président vers le lieu où il doit se rendre. Arrivé dans celui-ci, il marche à côté du premier ministre avec qui il discute. Il lui demande :

- Et où est votre président ? Je m’attendais à ce que ça soit lui qui vienne à mon accueil.
- Il est actuellement hors service. Je suis chargé de faire ce travail. Disons que vous avez un peu précipité votre venue ici. D’habitude, vous nous prévenez dix jours avant. Dit le premier ministre.
- Je me dis toujours que je peux venir quand je veux. N’est-ce pas que c’est le Sénégal qu’on dit le pays de la Téranga ? Demande le président français.
- Oui mais des hôtes de vos genres, vaut mieux nous prévenir pour qu’au moins, nous préparons votre venue et en plus le pays est en guerre, ce n’est pas sûr pour un homme comme vous d’y poser les pieds.

Le président arrête de marcher et s’adresse au premier ministre d’un ton plus élevé:

- Non mais c’est quoi votre problème. Ça vous dérange ma venue ici ?
- Non je veux vous montrer que… Répond le premier ministre.
- Je sais tout ce qui se passe dans ce petit pays. Vous êtes mal placés pour m’en parler. Votre président même n’osera pas de me parler ainsi. Nous sommes n fois plus développés que vous. Si aujourd’hui, ces terroristes n’ont pas pénétré dans votre palais comme ils l’ont fait au Mali, c’est à cause de moi. Tout ce que vous devez faire, c’est suivre et ne m’emmerder pas avec vos paroles affligeant.

Toute cette discussion s’est fait à l’abri de la presse et de toute personne susceptible d’en parler. Le premier ministre reste sur place en le fixant. Le président français entre rapidement dans la salle qui lui est préparée avec son commandant de l’armée. Il dit à ce dernier :

- Il faut vite que je vous parle mais en dehors des sénégalais.

Tout à coup, le premier ministre entre avec le ministre de l’intérieur et quelques autres éléments de l’état. Ils discutent avec le président français pendant un moment et celui-ci décide de se rendre dans un hélicoptère récupéré quelques choses. Le ministre de l’intérieur lui suggère d’envoyer quelqu’un le faire à sa place mais il insiste, prétextant qu’il se trouve dans un sac codé.

À l’intérieur de l’hélicoptère, le président s’y trouve avec le général, le colonel et le commandant de son armée. Il leur demande un rapport détaillé de leurs actions. Après une brève explication du général, il dit :

- Jusque là, c’est parfait. Les terroristes ne doivent jamais prendre ce pays sinon, ça sera notre perte nous aussi et cela est inadmissible. Où en êtes-vous avec l’exploitation ?
- Les ingénieurs font de leurs mieux. Tous les travailleurs mènent à bien ce projet. Les stocks de Baril sont déjà faits et actuellement, nous en avons trois tonnes pour le pétrole. Explique le général.
- Ralentissez l’affaire. Ordonne le président.
- Pardon, je croyais que vous êtes pour que l’affaire soit vite terminée. Intervient le colonel.
- Je suis toujours dans cette position. Il faudra tout réinstaller parce qu’à ce moment, nous avons plus besoin de gaz. Le pétrole peut venir après. Dit le président.
- Donc vous insinuez que nous devons exploitez le gaz plutôt que le pétrole ? Demande le commandant.
- Je n’insinue rien. Je l’ordonne. Dit le président Français.
Voyant, quelques gens venir à l’hélicoptère, le président termine avec ces mots :
- Ce soir, j’irai là-bas pour voir l’avancement. Aussi une dernière chose, en aucun cas, les pilotes ne font escale durant le transport. Je rentrerai avec ces trois tonnes de baril.

Des heures ont passées depuis la venue du président français. La presse est toujours présent dans le lieu où il se trouve avec une grande foule portant des pancartes où sont écrits : « Merci et bienvenue cher président ! », « Vive la France ! », « Nos respects à tous les français ». Le président décide de faire un discours devant cette foule.

L’affaire fut vite organisé et il présente devant ce monde puis commence son discours :

« Cher peuple sénégalais, j’ai vu votre accueil si chaleureuse à mon égard. J’en suis ému. Cependant, permettez-moi de vous dire que cela ne m’a pas surpris car vous êtes plus généreux que vous ne le croyez et ça, j’en suis sûre. Je partage avec vous ces peines que vous ressentez. Si vous êtes touchés, nous serons aussi touchés. La France et le Sénégal ne font qu’un. Depuis un certain temps, les terroristes ont envahi vos territoires mais croyez-moi, nous nous battrons jusqu’à la mort rien que pour vous sauver de ces malfaiteurs. Je pleure avec vous vos valeureux soldats morts dans cette bataille pour sauver votre pays. Nous vous assurons que tant que nous sommes là, jamais le sort de Mali ne vous touchera. Les terroristes auront beau avancé mais jamais ils ne vous atteindront. Je vous conjure chers citoyens de rester forts, de rester lucides, de rester unis car l’union fait la force. Vive le Sénégal ! ».

La foule répond en chœur :
« Vive la France ! »

Le président descend de son podium de discours et se dirige vers ses militants sous les tonnerres d’applaudissements des sénégalais.

Au crépuscule, toujours dans la journée, le président français part avec ses officiers dans la base de leur armée au nord du pays. Le ministre des forces armées se dirigent à Thiès, au camp du bataillon des commandos là où il est attendu depuis ce matin. L’idée de repousser cette tournée lui est venue plusieurs fois dans la journée mais des collègues l’ont convaincu d’y aller comme que t’es déjà organisé.

Le ministre des forces armées est escorté par des policiers, trois motards de la gendarmerie et un escadron de militaires envoyé par le général Ndiaye. Ils sortent à Dakar et entrent à Thiès. D’abord, ils doivent traverser une petite forêt sur une route mal éclairée et encadrée d’arbres. À trois mille cinq cent mètres de l’entrée à Thiès, un grand camion s’est garé sur la route horizontalement. Les motards se garent juste devant lui ainsi que les autres véhiculent qui s’arrêtent à leur tour. Les motards descendent et vérifient si quelqu’un se trouve dans ce camion. Malheureusement, ils n’y trouvent personne. Les policiers dégainent une chaine qu’ils attachent à leur voiture et tentent de sortir le camion de la route quant tout à coup, un pajero blindé sort de la forêt et fonce tout droit sur eux.

Panique Au Sénégal: La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant