Chapitre 46

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La majorité de la population apprécie avec cœur la décision du président. Les français vont enfin quitter le pays, se disent la plupart des jeunes. Un ancien homme d’affaire répond souvent à la télévision que les habitants n’exploitent pas leurs ressources et ne laissent pas les autres l’exploiter, à un certain moment, leurs niveaux de volumes causeront des effets négatifs. Certains jeunes jubilent avec des drapeaux pour célébrer le départ de France et se félicitent d’une indépendance virtuelle.

Le président devient de plus en plus stressé. Sa femme le soutient de son mieux mais ces pensées ne le permettent pas de s’en rendre compte et il devient de plus en plus consumé. Un jour, après le déjeuner, il se laisse tomber sur le sol. Sa femme l’accourut et l’appelle plusieurs fois mais il est incapable de répondre. Ses gardes corps arrivent en secours et l’emmènent à l’hôpital.

Depuis deux jours, le pays est au calme, on entend aucunement des attaques. Des jeunes reprennent leurs vies normales et se dirigent vers des plages, des salles de cinéma. Des festivals annulés à cause des guerres sont réorganisés partout dans le pays. Les remerciements au président se limitent aux deux jours et personne ne s’est vraiment soucié de sa santé à part sa propre famille. Il sort de l’hôpital après une journée d’hospitalisation et est directement incarcéré dans un hôpital psychiatre sous la demande de son docteur.

Après quelques jours de silences, les terroristes refont surface. Le camp Thiaroye fut annoncé d’une attaque qui se déroule au Nord de Pikine par des terroristes. Les militaires se déploient et se dirigent vers les lieux d’attaque sans savoir qu’ils sont les principales cibles. Contre toute attente, les soldats qui étaient restés au camp reçoivent des balles de partout. Ils se mettent en position et ripostent aux premiers vagues de terroristes qui arrivent en masse.  Des renforts de ces derniers arrivent avec des blindés armés de mini-guns et déstabilisent la position des soldats sénégalais.

Les terroristes avancent de plus en plus avec des armes lourdes, des blindés et un hélicoptère de guerre en soutient depuis le haut. Les soldats sénégalais refusent de reculer et résistent à la puissance de l’ennemi. Le colonel ordonne un blocage du zone nord là où les terroristes cherchent à progresser mais n’empêchent ils réussissent à s’approcher des prisons et détruisent les murs puis libèrent leur camarade, l’ancien garde corps du président.

Des renforts sénégalais arrivent et s’attaquent à l’arrière des escadrons terroristes. Des commandos de l’air du camp militaire de Ouakam détruisent l’hélicoptère des terroristes et s’attaquent à leurs blindés au Sol. Les terroristes prennent du recul et tentent de s’enfuir. Des soldats sénégalais se mettent à leurs poursuites. Arrivés à trente sept kilomètres du camp, d’autres renforts terroristes font leurs apparitions et s’attaquent aux poursuivants. La bataille continue pendant des heures et se terminent par de nombreuses pertes aux côtés sénégalais.

L’information sur l’attaque fut donnée en premier lieu par un journal du matin et réveille le Sénégal dans une nouvelle panique. Le président se fait écarté du pouvoir pour une durée de dix jours et remplacé par le président de l’assemblée Nationale. Ce dernier promet de régler l’affaire dans les dix jours et d’en finir complètement avec les terroristes.

Premièrement, il fait retourner mille soldats en mission au pays et organise une réunion d’urgence avec le premier ministre, le ministre et le chef d’état major des forces armées. Ils élaborent des plans et décident de s’en finir avec les terroristes. Le nouveau président est plus que motivé mais il sous estime un peu les terroristes malgré l’exploit de ces derniers.

Le lendemain, parmi les groupes terroristes qui avaient attaqué le camp Thiaroye, certains ont campé dans la forêt de Mbao sous l’ordre du second chef. Malgré leurs vigilances, des émissions électromagnétiques alertent leurs présences dans les écrans du centre de commandement du camp Dial Diop, le président fut informé et il ordonna au chef d’état major d’attaquer violemment ces terroristes. Ce dernier lui fait savoir qu’il en fait un peu trop et qu’il doit utiliser ses esprits. Cependant le président le répond d’une manière vulgaire et lui fait savoir qu’il maîtrise ce qu’il fait.

Panique Au Sénégal: La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant