Leny
《Tu es née originale, ne meurs pas en copie》Je déambulais seule dans la rue, je ne voulais plus voir le visage de l'autre gamin, j'étais triste pour Karen, il fallait absolument trouver un moyen de la ramener, elle avait besoin de gagner sa vie...pour elle mais avant tout pour son mari....
Il faisait déjà nuit et je me dirigeais vers le garage à Papa, je ne voyais personne.
— Papa? T'es là ? Je criais pensant qu'il serait à l'arrière, dans sa réserve d'outils.
Il n'y avait pas un bruit, j'allumais la lumière et une petite lampe jaune éclairait la pièce. Elle éclairait pas beaucoup en tout cas, faudrait que je dise à mon père de le changer.
Je visitais le garage et passait entre les voitures, je me posais devant ma voiture.— Bouh !
Je poussais un cri et sursautais.
Khaylan glissait vers moi, il sortait d'en dessous ma voiture, allongé sur une planche à roulette, j'eu un mouvement de recul.
— Mais t'es con ou quoi ? Tu m'as foutu les jetons !
Il éclatait de rire.
— J'aurais dû te prendre en photo, t'es tellement pâle qu'on dirait une aspirine !
Je lui tirais la langue.
— Il est où mon père ?
Il se redressais et essuyait ses mains.
— Il est rentré, je devais finir ta voiture et fermer le garage mais je viens juste de la terminer.
Il me tendait les clefs.
— Tu m'attends ? Je vais me changer et j'arrive, on rentrera ensemble.
Je hochais la tête et lui obéissais.
Je souriais, mon bébé était juste nickel, comme si elle n'avait jamais fait de carton.
J'entendais des bruits de ferrailles, y'avait-il un autre employé ?— Khay....
Une main se fermait sur ma bouche, la main sentait de l'huile pour moteur, je le lui mordais et me retournais.
Khaylan nous avait enfermé dans les vestiaires.— Y'avais un autre employé dans le garage ? Je lui demandais.
— Non, pas à ce que je sache. Je pense que c'est un cambrioleur.
Je riais à son hypothèse.
— Qui va cambrioler un garage ? Je chuchotais.
— La semaine dernière, dans la même rue, il ya eu 3 autres cambriolages, alors si c'est vrai....
— Non, tu va quand même pas...
— Si....
— Mais Khaylan, appelons la police !
Il mettait les mains de chaque coté, sur mes épaules.
— Leny, on est a une époque où même la pizza arrive plus vite que la police, alors laisse moi faire.
Sans que je puisse rétorquer, il s'en allait.
— Mais bordel de merde, il est sucidaire ! Je m'écriais.
Je composais tout de même le numéro des poulets et je sortais ma tête pour voir ce qu'il se passait, je ne voyais rien, cependant y avais un boucant pas possible.
J'entendais des cris de douleurs et je commençais à m'inquiéter pour mon ami....et s'il lui arrivait quelque chose ?
Je sortais de ma cachette et m'approchais des sons qui me parvenait. L'homme était au sol et Khaylan lui enchaînait les coups de poings— Khaylan arrête ! Tu va le tuer ! Je criais en essayant de le retenir.
Il se calmait aussitôt et attachait les mains de l'homme, qui ne réagissait plus....et s'il etait mort....? Je commençais à avoir peur.
— Il est mort ? Je demandais.
— Arrête de dire n'importe quoi, il s'est juste évanoui...
Les flics arrivaient et nous demandaient d'expliquer ce qu'il s'était passé, on leur expliquait la situation et on se rendait au poste de police ensemble.
Heureusement, ils n'avaient pas prévenus nos parents, après tout, nous étions majeurs, après avoir vérifié nos casiers judiciaires et nous avoir fait signer nos dépôts de plaintes, on sortait.
Avec ma voiture, nous étions entrés chez moi, après avoir fait un debriefing de la situation, on avait dîné tous ensemble, mon père était reconnaissant.
— Je ne vais pas vous déranger plus longtemps...
— Non non, ce soir tu dors ici...en plus tu habite à 1h de la ville, il est 23h, je ne te laisserais pas mettre ta vie en danger une fois de plus, tu dois récupérer ta moto au garage, alors non...
Disait mon père d'une voix stricte.— Oui, on te préparera la chambre d'ami, t'inquiète pas. Surenchérissait ma mère.
Il avait accepté de passer la nuit ici, je lui avais montré sa chambre et avais pris la trousse de secour au passage.
— Qu'est-ce que tu fais ? Il murmurait alors qu'il était assis sur le lit.
Je souriais.
— Arrête de jouer les durs à cuire, je sais que tu es blessé.
Je lui touchais le côté gauche de son abdomen et il poussait un cri de douleur.J'avais remarquer dans la voiture, quand je conduisais la voiture, sa main soutenais toujours son abdomen.
Je soulevais son t shirt et un hématome y était dessiné...Je sortais de la pomade que je lui appliquait sur sa blessure, je lui tendais des antidouleurs et allait chercher de l'eau en cuisine.
Je prenais le verre et le remplissais d'eau.— Tu trouve pas qu'il te regarde bizarrement Khaylan ?
— Comment ça maman ? Je demandais en sachant pertinemment ou elle voulait en venir.
— Peut être qu'il t'aime maintenant, comme tu l'a aimé durant des années.
Je soupirais.
— Maman, arrête, il est plus grand que moi, et je suis qu'une gamine pour lui...On est rien de plus que des amis.Je m'étais énervée et avais quitté la cuisine.
Je retournais vers Khaylan et lui tendais son verre d'eau, il le buvait d'une traite et je me posais à coté de lui.— J'ai eu la vie dure aujourd'hui...je murmurais.
— On dirait bien, ton père m'a dit que tu avais un nouvel emploi.
Je hochais la tête.
— Ouais, mais mon employeur est un monstre...tu va pas me croire si je te raconte...— Dis moi, il passait ses mains derrière sa tête.
— Il a viré quelqu'un juste parce qu'il ya eu un accident, l'employée à fait tomber un objet sans le vouloir...
Il s'allongeait sur le lit, surement fatigué.
— Quitte ton job alors.
Je l'imitais,
— Je veux prouver à mes parents que j'ai grandis et que je suis indépendante.Il tournait sa tête vers la mienne.
— Tu n'as pas à le prouver, tu l'es déjà Leny.— Tu trouves ?
Il confirmait avec son sourire et sans que je ne m'en rends compte, ses lèvres retrouvaient les miennes.
Ne me dites pas....que...que je sors avec mon meilleur ami !
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Stalker | TERMINÉE
Roman pour AdolescentsLeny, 20 ans, changeant constamment de boulot. Son seul et plus grand défaut : Se lasser de tout rapidement. Enchainant des petits boulots, elle fait la rencontre d'Alaric, son ancien camarade de classe qu'elle avait tendance à charrier. Leurs chem...