Stalker | TERMINÉE

13- La démission

Leny
《 On peut tout fuir,sauf sa conscience》

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Mon doigt pendait sur la touche du clavier. Je mettais ma main devant les yeux. Allez vas y Leny tu peux le faire ! Tu n'as peur de rien !

Pourtant t'allais faillit te chier dessus devant ton patron!

Putain je haïs cette conscience de merde qui me rappelle tout ce que je voudrais oublier, elle est née pour me faire chier ou quoi ?

— Ma puce, le déjeuner est prêt.

Je sursautais, ma mère venait d'entrer dans ma chambre.

— J'arrive maman.

Elle s'en allait, je reportais mon regard sur l'écran.

Votre mail a bien été envoyé.

— J'ai réussi ! Je lui ai envoyé ma démission par mail !

Je sautais et dansais partout dans ma chambre. Je perdais l'équilibre et tombais.

— Je m'en bats les couilles ! Je suis débarrassé de ce fou ! Je riais allongée entre mes vêtements qui décoraient le plancher.

Mon regard s'arrêtait sur une pomme qui était tombée à côté de la table de chevet. Je ne savais pas depuis quand elle était là, elle paraissait pourtant comestible.
Je l'a prenais.

— Oh non c'est pas vrai.

Un côté de la pomme avait pourri.
Je me redressais, reprends toi Leny !
Je faisais un chignon désordonné, mettait de la musique et c'est parti !

Je m'aventurais dans les forêts et arbustres denses de Koh-Lanta, c'est à dire les piles de vêtements qui s'étaient accumulés par terre.

Je m'amusais à mettre des paniers, j'envoyais valser les vêtements sales dans ma corbeille à linge.

— Et 15/0 pour Lebron !

Je rangeais mes livres qui s'étaient baladés un peu partout dans ma chambre puis amenait un sac poubelle et le remplissait avec tout les déchets et nutriments.

— D'où sortent ces 8 bouteilles d'eau ? Je me grattais l'arrière de la tête.

J'ai sûrement dû les boires.
Les cris de ma mère me forçaient à me dépêcher.

Un coup d'aspirateur, un coup de serpillère et le tour et joué. J'ai tout le temps devant moi pour prendre la poussière, dorénavant, je suis sans emploi, Yay !

J'allais en cuisine et mon père sirotait son café, je m'installais en face d'eux.

— Tu te souviens ma puce ? Je t'avais appelé alors que tu travaillais ? Nous voulons te parler de quelque chose avec ton père.

— Maman, Papa, ne me dites pas que vous allez divorcer ! Je m'emportais.

— Non, au contraire ! Fit-ma mère.

Je fronçais les sourcils.

— S'il vous plait, je ne veux pas être grande soeur à cet âge ! Je me sens déjà vieille !

Mon père ôtait ses lunettes.
— Arrête tes enfantillages Leny, nous voulons juste que tu nous écoutes enfin !

J'obéissais, c'était mon père quoi, que pouvais-je lui dire ?