Stalker | TERMINÉE

35- L'amour est dans l'océan

NDA : La fin de Stalker approche ! Pour vous remercier d'être de plus en plus nombreux/se, j'ai décidé de faire une vidéo de notre couple Leric(Leny-Alaric) que vous pouvez trouver juste en haut ! N'hésitez pas à me donner votre avis et me dire si ce genre de contenus vous plait ♡ Laissez une petite étoile pour montrer votre soutien ☆

Leny
《 Tu ne peux pas guérir dans l'environnement qui t'a rendu malade》

— Leny ? Leny ? Tu m'entends ?

Je l'observais paniquer puis refermais rapidement mes yeux, ça lui apprendra.

Tu ne sais pas avec qui tu danse Alaric.

Il commençait à me déplacer en me tirant par les jambes. Puis tentait de me faire un massage cardiaque puis un bouche à bouche.

La sensation que me procurait sa peau contre la mienne m'avait tellement manqué...

Voyant que ces techniques échouaient, il entreprit d'appeler les secours, je l'entendais parler :

— Allô? Oui ? Il nous faut une ambulance, nous sommes au CapCod, une personne s'est noyé...elle..

Je n'arrivais pas à me retenir plus longtemps et éclatait de rire.

Il n'avait pas appris les gestes de secours quand il était gamin ?

— Je me suis trompé de numéro, désolé.

Mes vêtements trempés me collait à la peau, mais cette situation était plus qu'hilarante.

Il ne réagissait plus du tout, comme tétanisé. Je m'asseyais sur le sable, sur ma gauche, il avait le regard lointain et le visage aussi blanc qu'un comprimé d'aspirine.

— Alaric ?

Ses larmes coulaient une par une, l'avais-je blessé sans le vouloir ?

Il l'a mérité quand même !

Ses bras m'enveloppaient, au creux de mon cou, il me murmura ces mots qui me donnaient des milliers de frissons :

— Si je te perdais, je mourrai.

Je lui rendais son étreinte.

Pourquoi tu n'arrives pas à garder tes distances?

Sa main remontait lentement vers mon cou, puis ma mâchoire, il me caressait tendrement la joue et je fermais les yeux.

Comment a-t-il ce pouvoir...de me faire sentir vulnérable ?

Ses lèvres pulpeuses retrouvaient enfin les miennes fiévreuses. Ce n'était pas un baiser sauvage, non, c'était le baiser le plus affectueux et le plus délicieux de ma vie.

Sa langue jouait timidement avec la mienne et une valse commençait, nos souffles s'entremêlaient. Mon coeur battait tellement fort que je pouvais l'entendre, il me rendait folle.

Les yeux fermés, on se découvrait à nouveau. Je le tirais par le col de son pull.

Ma pression était un peu trop forte , il tombait sur moi et je me retrouvais en dessous de lui.

— Leny...

Mon prénom est tellement plus beau, quand il sort de sa bouche.

Il tira sur ma lèvre inférieure, m'arrachant un petit gémissement.

— Je te veux Leny...

Moi aussi.

Il parsemait mon cou de baisers ardents alors que je m'agrippais à lui.

Une brise légère me faisait frissonner, ma main passait sous son pull et je reconaissais ses abdominaux.

Des bruits de pas, j'entendais des bruits de pas. J'ouvrais soudainement les yeux, paniquée.

— Alaric !

Ses yeux azur m'examinaient.

— Il y'a des gens !

Pourquoi on ne peut jamais être tranquilles ?!

Il se décalait, un sourire turbulent sur les lèvres.
On restait assis sur le sable de longues minutes, je lui posais surement la question qu'il redoutait le plus...

— Pourquoi as-tu pleuré Alaric ?

Il toisait du regard les deux enfants qui se baladaient avec leurs parents et leurs chiens.

— J'avais peur Leny.

Je poireautais, je ne souhaitais pas le brusquer avec mes interrogations.

— Ma soeur est morte, dans la piscine de notre maison, lorsque j'étais gamin, Il avoua.

Je l'avais lu dans son journal intime, quand je travaillais pour lui.

— Ma mère m'a accusé de jalousie envers ma propre soeur, mon père l'a crû. À ce qu'il paraît, j'aurais tué ma soeur, c'est insensé.

La citation qui disait qu'un homme fort ne pleure jamais était mensonger, la preuve, il déversait toute sa tristesse devant moi, sans aucune gêne.

— Ils m'ont enfermé dans un hôpital psychiatrique, j'étais très jeune pour être en taule. Mais je n'ai jamais dis la vérité.

Il prenait une grande inspiration.

Il s'apprête à cracher le morceau.

— C'est ma mère qui a tué Clara.

Je restais muette, ce secret était très lourd à porter, même pour moi, qui suis de nature forte et résistante. J'avais un noeud à l'estomac. Je n'arrivais pas à croire que Danielle....

Ma main allait involontairement à ma bouche.

Comment Alaric avait-il réussit à garder le silence tant d'années ?
Sous ses airs renfermé, ténébreux, seul et mystérieux se divulguait une toute autre personne.

— Elle m'a manipulé, en me disant que...Si je parlais à qui que ce soit. Je deviendrais un monstre aux yeux de tous.

Il chassait ses larmes avec le tissu de son pull.

J'entrelaçais mes doigts aux siens en posant ma tête contre son épaule.

— Tu n'es pas un monstre Alaric.

Il prenait une grande inspiration.

— Quand je t'ai vu ce soir là, il y a quelques années , sur le pont. Les images de ma petite soeur me revenait, je devais t'aider, je ne pouvais pas t'ignorer. Alors j'ai appelé les secours.

— Et tu as plongé dans l'eau.

Il validait avec un signe de tête.

— Je ne veux rien te cacher, plus j'accumule mes secrets et mes pensées...Plus je perds le contrôle de ma vie.

Mon regard se porta sur la lune à des centaines de milliers de mètres, de nous.

— Pourquoi tu m'as raconté tout cela ?

— Je te fais confiance Leny.

Le bruit des vagues qui s'entrechoquaient nous berçait dans la nuit.

— Tu es la seule personne qui peut me sauver de mes démons Leny...