33 - Une lueur d'espoir.

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Alaric
Vivre sans espoir, c'est naviguer sans boussole

La vie n'est jamais simple, pourtant on continue d'espérer, optimistes que nous sommes, qu'un jour, tout finira par s'arranger.
Pour les plus chanceux d'entres nous, cette option est envisageable.
Mais pour les autres, qui, malgré leurs déterminations et leurs convictions, le destin continue de les ravager.
Mes sentiments avaient prit le contrôle de ma vie, je n'étais maître de rien, dorénavant.

Mon sucre fondait dans le liquide noire se trouvant dans ma tasse et je remuais doucement ma cuillère. Ayant toujours la même problématique dans mon esprit : Pourquoi me fait-elle cet effet ?

La sonnerie de mon téléphone m'empêchait de rêvasser plus longtemps. Je répondais d'un air détaché, perdu dans tout ces événements :

Ouais ?

J'ai trouvé les informations que vous m'avez demandés, je vous les transmets par mail où préférez-vous les avoirs par courrier ?

C'était le détective que j'avais payé pour faire des recherches sur la situation de Leny, je ne pouvais le nier, beaucoup de chose avait changer dans sa vie après son départ.

Elle qui n'avait pas d'amis, avait réussit à se créer un réseau.

Elle avait mise son métier de diététicienne de côté pour avoir son propre restaurant.

Mais la chose qui m'intriguait le plus, c'était ces marques sur ses poignets, d'où est-ce que ça venait ?

Envoyez moi les données par mail, ça sera plus rapide, je vous ai déjà fait votre virement hier soir.

Bien monsieur, aurevoir.

Je raccrochais.

Je vérifiais mon téléphone, j'avais reçu les documents, principalement des photos, beaucoup de clichés d'elle dans son restaurant, devant son appartement, en ville.

Cette fille me surprendra toujours, si seulement elle était présente sur les réseaux sociaux, je n'aurais même pas payé un Sherlock Holmes.
Mais étrange comme elle est, elle n'avait aucun compte sur aucune plateforme.

J'inspectais les images une par une, mais je restais bloqué uniquement sur l'image sombre qui me faisait face.

Il y'avais deux personnes dans une voiture, une femme de dos, collé contre la portière et un homme, le poing levé vers celle-ci.
Le visage de l'homme était très peu visible mais je devinais que c'était lui, son petit ami.

Les membres de sa famille ne lui auront jamais fais du mal. Ils l'aiment tellement qu'ils ont quittés leur terre natale pour Leny.

Je serrais les dents, pour moi, frapper une femme est quelque chose d' intolérable, elles ne sont pas des objets bordel ! Comment peut-on les traiter ainsi ? Si on fait du mal à quiconque, on en oublie notre vraie nature, on n'est plus humain.

Je prenais ma tête entre mais mains et jettais un coup de pied sur la table basse.

L'achat a été réalisé avec succès.

Je me retournais surpris de voir Ezio devant la porte, un nouvel employé qui se charge de la paperasse pour moi, c'est lui qui m'avait aidé à trouver Leny.

Merci Ezio, ils n'ont pas essayé de modifier les clauses du contrat j'espere.

J'allais auprès de lui et il me tendait le dossier, je contrôlais systématiquement tout les points importants.

Non, tout s'est déroulé comme prévus. Les camions sont déjà en route, les fournitures arriveront bientôt.

À ce moment précis, je n'étais vraiment pas sûr de ce que je faisais : Avoir une filiale ici, au Massachusetts alors que l'entreprise avait commencé a avoir du succès.

Il faut faire des sacrifices Alaric.

Et pour la fille...

Je l'observais, attendant la suite.

Elle n'est pas sortie de chez ses parents depuis une semaine.

Je déposais le dossier dans ma valise, lui demandait de prévenir l'hôtel que notre séjour est terminé et lui demandais précipitamment l'adresse.

~

Les mains crispées sur le volant, je patientais devant la petite maisonette blanche.
J'avais ordonné à Ezio d'aller à l'appartement et d'installer mes affaires.

De quoi avais-je peur ? Je comptais tout lui avouer aujourd'hui.

Tout ce que je n'ai pas pu lui dire l'autre jour, à l'hôpital.
Je ne savais pas pourquoi ce grand silence s'était installé entre nous, on avait pourtant beaucoup à ce dire...

Je détachais ma ceinture.

Tu peux le faire Alaric

J'ouvrais ma portière mais l'individu à quelques mètres de moi, me coupa dans mon élan.

C'était lui, son petit ami.

Il sonnait à plusieurs reprises, criait des choses qui m'avaient l'air incompréhensibles.

Il a surement la geule de bois.

La porte s'ouvrait après une dizaine de minutes.

Elle était là, en pyjama à carreaux, les bras croisés.

Elle ne semblait pas avoir le regard doux, comme avec moi, autrefois.

Elle avait l'air fatigué, mais l'énervement avait prit le dessus. Je l'entendais insulter.

Devrais-je intervenir ?

Je m'apprêtais à sortir de la voiture mais je la vis, coller une claque à cet enfoiré.

Tu mérites bien plus connard.

Il fut étourdi quelques temps, mais lorsqu'il reprit ses esprits, il aggripait violement Leny et l'embrassait.

Cette scène me retourna l'estomac, comment pouvait-il l'embrasser après ce qu'il lui avait fait ?

Il recevait un coup de pied bien placé sur ses bijoux de familles.

Bien fait !

Puis, son frère rejoignait Leny et l'emmenait à l'intérieur.

Joshua ressortait avec une batte de baseball et frappait l'autre con, il l'avait mérité.
Après quelques coups, il se cassait.

Je fermais ma portière et bouclais mais ceinture, je n'allais pas pouvoir discuter avec elle aujourd'hui.

Tac Tac.

Qui frappe sur ma vitre ?

Où est-ce que tu crois aller ?

Stalker | TERMINÉE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant