24 - Les premières étincelles

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Leny
La différence entre un café et ton opinion, c'est que j'ai demandé un café.

Ce matin, je m'étais fais réveillée par des caresses sur ma joue, j'ignorais que ce contact pouvait être si tendre et doux. Lorsque j'avais eu le courage de le regarder en face, il m'avait tout simplement sourit.
Hier, suite à notre baiser, aucun de nous deux n'avait osé parler, notre échange était quelque peu étrange, nous n'avons pas éprouvé le besoin de nous parler, on arrivait à communiquer avec les yeux et c'était la première fois que je vivais cela.

Une main soutenant mon sac, et l'autre dans sa main, nous marchons depuis une vingtaine de minutes sans trouver quoi que ce soit sur la route, ni voiture, ni maisonnette, ni station de service, nous étions complètement paumés et mon ventre commençait à chanter un opéra.

On peut faire une pause ? Je suis fatiguée. Je le questionnais.

J'entends des bruits au loin, on doit être près d'une ville ou d'un village.

Sans que je puisse réagir, il se baissait et me prenait sur son dos, tandis que je m'accrochais à ses épaules comme je pouvais.

Tu peux me descendre ! Je n'ai pas envie de te blesser.

Il continuait à marcher et je l'entendais sourire.

Tu n'es pas lourde, ne t'en fais pas pour moi.

Une dizaine de minutes plus tard, on se retrouvait devant une gare routière et mon énergie d'avant avait réapparue, nous étions sains et saufs!
Alaric me déposait sur un banc et s'en allait discuter avec des chauffards tandis que j'observais les recoins, nous étions à quelques kilomètres de notre petite ville d'après le panneau, il y'avais cinq bus différents, menant surement à des destinations diverses.

Il revenait et me montrait deux billets qu'il avait réussit à obtenir.
Nos chaussures pleines de boues, nous entrons dans le petit restaurant destinés aux chauffeurs et nous leurs expliquons poliment notre situation.

Après avoir déjeuner dans le calme, nous nous installons sur nos sièges, le bus était presque vide.
Il posait sa tête sur mon épaule et s'endormait, moi pendant ce temps, je préférais observer le paysage, le conducteur allait tellement vite que je réussissais à peine à distinguer un arbre. Les minutes passaient et le véhicule s'arrêtait enfin.

On est arrivés.

Je secouais doucement Alaric afin de le réveiller.
Il ouvrait les yeux et se levait, une fois descendus du car, on remarquait que nous étions pas très loin de chez lui.

Ton épaule était confortable, merci de me l'avoir prêté.

Je souriais face à sa remarque.

Je vais rentrer chez moi, il y'a l'arrêt de bus juste à coté.

Il secouait la tête.
Non, j'habite à côté, je te déposerais.

J'ouvrais la bouche afin de le contredire mais il me coupait dans mon élan.

Non, je te dépose. Son ton autoritaire m'obligeait à ascquisser.

Stalker | TERMINÉE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant