7- Heart Breaker

457 32 13
                                    

Leny
Un jour je suis née, depuis j'improvise

Clic clic

J'étais allé sur Facebook, ce réseau social que je n'avais pas utilisé depuis 6 ans. J'étais sur internet et avais tapé sur la barre de recherche "statue soldat sculpture", son bibelot était enfait un guerrier Kong, et ce n'était pas fait de pierre, mais d'argile et sa coûtait la modique somme de 500 $.

Mais je m'en foutais de tout cela, moi ce qu'il m'importait, c'était de l'avoir a un prix minime, et quoi de mieux de profiter de ces connaissances pour atteindre ses objectifs ?

J'envoyais un message à mon cousin qui vivait en France, Vincent, son père était Français, et sa mère américaine, c'était la soeur à ma mère.

Je lui envoyais la photo de l'objet en question et lui demandait d'essayer de me le trouver et que je le rembourserais, surement avec mon salaire de ce mois.

Qu'est-ce que tu fais ? Khaylan déposait un baiser sur ma joue.

Il venait surement de se reveiller, il était dans ma chambre les cheveux en bataille.

Je veux que ma collègue reprenne son emploi, alors j'essaye de l'aider.

Il tournait ma chaise de bureau et s'abaissait en face de moi, je m'attendais à ce qu'il m'embrasse mais non, il m'expliquait :

Écoute Leny, je ne peux pas sortir avec toi...ce qu'il s'est passé hier..c'était une erreur...

Pourquoi ?

Leny, quand tu avais 15 ans, j'en avais 20, je ne trouve pas que ça soit sain tout ça... En plus, j'ai promis à tes frères de ne jamais te toucher...je..

Khay' j'ai 20 ans et tu en as 25, c'est moins bizarre non ? Je le coupais.

Je veux qu'on reste juste amis Leny.

Crack crick crock

Vous avez entendu cela ? C'est mon coeur qui venait de se briser en mille morceaux. À ses yeux, je n'étais qu'une gamine, on s'en foutait de l'âge non ? Seulement 5 ans nous séparait bordel, c'est pas comme si c'était un homme de 50 ans!

Allez Leny, l'actrice un faux sourire et le tour est joué !

Je lui faisais un sourire et murmurais :

Ne t'en fais pas, je te comprends tout à fait.

Tu....

Non je ne t'en veux pas.

Mensonges, mensonges..
Je lui en voulais énormément de m'avoir donné de faux espoirs.

Bon maintenant si tu me permet, je vais me changer, je dois aller travailler.

Il s'en allait en me souriant.
Je fermais la porte à clef, m'y adossais et mes larmes coulaient une par une, cet amour platonique avait prit fin, lui aussi....J'avais attendue tant d'années, qu'il m'aime, je l'avais tant vénéré, j'étais comme sa fan. Si seulement je ne l'avais pas rencontré...la douleur sur le côté gauche de ma poitrine serait-elle inexistante ?

J'allais pas le pleurer jusqu'à la fin de ma vie quand même ! Les filles, ça ne vaut pas la peine de pleurer pour un gars qui ne vous mérite surement pas, croyez-moi.

Je me calmais, prenais ma douche, me maquillais et me posait devant mon armoire, que porter ?

Je vis du coin de l'oeil un pantalon blanc, je le prenais et trouvais une chemise soir, légère et courte aux manches volantes, j'enfilais mes vans noir et descendais.

Je me faisais une tartine tandis que tout le monde était à table et la mangeais debout en allant vers la porte.

Tu ne reste pas déjeuner ?! Criait ma mère alors que j'avais la main sur la poignée de la porte.

Non maman, je suis en retard.

Je m'en allais vers chez le dictateur et me garrais sur le côté, dans sa rue, ma voiture faisait tâche entre toutes les autres voitures.
Je rentrais dans la maison par-derrière avec le badge que le con m'avait donné après avoir signé mon contrat, l'autre jour.

Je posais mon sac et ma veste en jean sur une des chaises de la cuisine, je trouvais la maison bien vide.

Je sortais des ingrédients du réfrigérateur et posait d'autres ingrédients sur le plan de travail.

Le dictateur franchissait la porte, et je fuyais son regard.
Après ce que je lui avais dis, il ne m'avait pas viré et cela m'avait surpris.

Je prenais des pains que je faisais toaster.
Je coupais les ingrédients pour lui préparer un smoothie alors qu'il se servait de l'eau dans son frigo.

Il se tournait vers moi et je m'affairais aussitôt à mon travail.
Il s'approchait et s'asseyait sur le tabouret de bar en face de moi.
Il observait tout mes faits et gestes, et il me rendais mal à l'aise.

Je faisais démarrer le blender et mettais les pains toastés dans une assiette, je posais les fraises et les myrtilles sur le fromage que j'avais mis sur les pains.

Vous allez manger ici ? Je ne le regardais pas.

Oui, pourquoi, ça vous gêne ?

Non,non !

Je lui tendais l'assiette et des couverts et versait son smoothie dans un verre, je mettais une paille et lui tendais.

Bon appétit.

Il souriait, comme à son habitude, son air colérique d'hier s'était comme évaporé.

Je vous rends mal à l'aise ?

Non.

Alors pourquoi vous fuyez mon regard?

Il l'avait cherché, je le fixais, méchamment.

Je ne fuis personne, ne vous en faite pas, vous ne me faite pas peur.

Je vois cela, vous avez gagné la coupe en matière d'irrespect.

Je ravalais ma salive.

Je ne pense pas que j'ai été irrespectueuse, j'ai seulement dis la vérité, ma famille m'a appris à me défendre et à protéger mes opinions et mes idées.
Je suis désolée si ça ne vous plait pas, mais n'attendez pas pour rien, je ne serais pas le gentil petit toutou.

Son sourire s'aggrandissait.
J'essuyais le plan de travail que j'avais salie et manquais de lui faire tomber son smoothie, je le rattrapais alors qu'il dejeunais.
Il posait ses couverts sur son assiette vide et murmurait.

Je vous fais perdre les moyens Mademoiselle Cross ?

Je lui fais mon sourire le plus faux et murmurais.

Aucun blondinet ne peut me faire perdre les moyens, ne vous en faite pas pour cela.

Et bim, 1 - 0 pour Leny.

Vous parlez un peu trop vite mademoiselle.

Il buvait son smoothie tandis que je mettais les couverts dans le lave vaisselle.
Je l'entendais s'étouffer avec son smoothie et je riais intérieurement, il méritait pire ce connard.
J'écrivais le menu pour l'après-midi tandis qu'il toussait.

Je vous fais de l'effet, on dirait, monsieur.

Je murmurais pour le taquiner, tout en planifiant ma journée.

Oui, peut-être bien, Leny.

Stalker | TERMINÉE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant