Stalker | TERMINÉE

45 - Le plan.

Leny
《 La déception ne tue pas, elle enseigne》

1 mois plus tard.

Je me dandinais alors que c'était bientôt  à moi de passer dans la petite salle, je me demandais ce qu'il pouvait bien se trouver derrière la porte, j'étais pétrifiée.

— Tout ira bien.

Mon coeur ratait plusieurs battements, mes mains devenaient moites et je me questionnais. J'avais l'impression de commettre une erreur.

— Mademoiselle Cross, s'il vous plait !

Une infirmière m'appelait, je lançais un dernier regard à Joshua et l'a rejoignait.
Cette dernière m'emmenait dans la fameuse chambre d'opération, j'avais tellement peur que j'entendais mes dents claquer.

— J'ai froid, je murmurais d'une petite voix.

L'infirmière me souriait.

— C'est votre première opération j'imagines ?

Je hochais la tête, Samina, j'avais lu son prénom sur son badge, m'expliquais le déroulement. Elle tentait de m'apaiser mais rien n'y faisait. Elle me donnait quelques vêtements pour que je sois prête pour le bloc. Je m'habillais, mes mains cooperaient avec difficulté, mais je ne voulais pas, je ne voulais pas tuer un être...

Allongée sur la table d'opération, j'attendais que le sort s'acharne sur moi. Des larmes perlaient sur mes joues alors que des infirmières contrôlaient les dernières machines, même l'anesthésiste se tenait auprès de moi, qui sait ? Avant moi combien de personne il a fait endormir ?

Le chirurgien arrivait enfin et j'avalais ma langue, j'arrivais plus à sortir un mot. Même quand il m'avait demander si j'étais prête, j'étais restée muette.

Éblouie par la lumière, je fermais les yeux, une main posait sur mon visage un masque respiratoire.

Qu'est-ce que j'ai fais pour mériter tout cela ?

J'écoutais mes battements de coeurs qui s'affolaient.

Aidez-moi, je vous en supplie.

— Nous pouvons commencer.

Mes oreilles sifflaient, ma tête tournait.

— Attendez! Laissez-moi passer !

Joshua ?

J'ouvrais mes yeux, il se tenait droit devant moi, derrière lui deux infirmières.

— Nous avons essayé de le retenir, chuchotait l'une d'entre elles.

Il venait près de moi, m'enlevait le masque et me portait dans ses bras. Un de ses bras soutenait mon dos tandis que l'autre était passé sous mes genoux.
Il m'embrassait le front et ce contact me surprit.

— Je ne peux pas te laisser te faire cela...

Il me conduisait dans une pièce où mes vêtements se trouvaient et m'attendait devant la porte le temps que je me change.