Stalker | TERMINÉE

26 - Remarque incongrue

Leny
《 On ne naît pas femme, on le devient.》

Nous avons laissés les quelques jours de tristesses que nous avons vécu suite au départ inattendu de mon grand frère.
Depuis, Alaric tente de contacter plusieurs avocats et essaye de faire marcher sa notoriété afin de sortir mon frère de ce trou à rat. Il nous vient en aide régulièrement et mes parents semblent l'apprécier de plus en plus.
J'étais sûre qu'il était l'étincelle qui manquait à ma vie, avec lui tout était plus lumineux et heureux.

Cependant, je lui avais épargné le grabuge qu'il s'était passé entre moi et Axel. J'avais appris que c'est lui, qui était dans le coup, c'est à cause de ce bon à rien que Joshua était en taule.
Et cela m'énervait mais que pouvais-je faire ? Axel l'avait dénoncé afin que la justice soit faite, même si son petit frère était un bâtard, il y'a une vérité : Un meurtre a été commis.

— Pourquoi tu ne parles pas Leny ?

J'observais le visage fatigué de mon frère, il me souriait.
Il arrivait à sourire malgré tout ce qu'il a vécu...

— Qu'est-ce que je peux dire ? Tout est de ma faute...

Il prenait mes mains dans les siennes menottés, ses cheveux en batailles retombaient sur son front et sa combinaison de prison noire était salie par la poussière et la crasse qu'il y avait dans cet endroit.

— Tu peux avoir la conscience tranquille Leny, je ne regrette rien. Et tu es totalement innocente.

Je soupirais.

— On va te sortir de là, je te promet.

Il regardait derrière moi et son sourire s'aggrandissait.

— Ne pense plus à moi. Dis-moi, il te rends heureux ce mec ?

Je regardais en direction d'Alaric puis me retournais.

— Totalement, si tu savais, même les parents l'apprécient beaucoup !

— Il a l'air d'être quelqu'un de bien, j'aimerais lui parler aussi.

Je hochais la tête et me redressais afin d'appeler mon copain.
Je lui expliquais ce que mon frère m'avait dit et je quittais la pièce en attendant qu'ils aient finit de parler.

Les couloirs gris et sombres me donnaient la frousse.
De nombreux policiers trainaient dans cet endroit étroit et incommode afin de s'assurer que personne ne s'échappe de cette horrible prison.
Certains discutaient, des gobelets de cafés dans les mains.
Je prenais en main mon téléphone afin de tenir au courant ma mère mais un message me surprit, Danielle me demandait de la rappeler.

Pourquoi la mère d'Alaric voulait me parler ?

— Allô ?

J'entendais sa voix.

— Bonjour Danielle, vous allez bien ? Je viens de voir votre message, rien de grave j'espère ?

— Je vais bien Leny merci, j'aimerais que tu passe chez moi, non il n'y a rien de très grave mais c'est assez urgent pour moi.