46 - L'amour, le vrai.

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Joshua
Comment abandonner l'Amour alors que nous sommes nés avec ?

J' étais prêt à tout afin de protéger Leny, elle était le risque que je voulais prendre, même si je finirais le restant de mes jours en prison, tant qu'elle sera heureuse, tout me conviendra , même la mort.

Des années durant, je l'ai désiré, je l'ai aimé, je l'ai tellement aimé, que je me suis obligé à l'enterrer dans mon coeur, elle était devenu un secret que je gardais, là bas, dans un coin.

"Jamais je ne t'aimerai Joshua" Elle m'avait dit avec un ton sérieux, mon coeur n'avait pas supporté l'impact de ses paroles, et s'était brisé, en milles morceaux.

Mes espoirs s'étaient noyés et je n'avais malheureusement pas de bouées de secours pour les sortir de là.

Tu es irrécupérable Joshua...

Elle avait tout détruite en moi, ma confiance, mes espoirs, mon bon sens, ma vie...tout.
J'étais conscient que tôt ou tard, cet amour me mènera à ma propre perte....mais j'avais continué de m'y accrocher, dangereusement. Comme dépendant de cette drogue, la drogue la plus puissante du monde : l'amour.

Je m'étais éloigné d'elle, autant d'années sans la voir, n'étais-ce pas la plus grande des épreuves de ma vie ?

Loin des yeux, loin du coeur.

Quelle connerie ! La personne qui avait dit ceci, ne sait surement pas aimer.

Elle t'as repoussé mais tu es quand même là, pourquoi ?

Assis sur le tabouret de bar, je la regardais servir des clients. Il ne restait plus que quelques minutes pour notre rendez-vous avec l'autre imbécile.
Elle était tellement belle avec son tablier qui lui allait un peu trop grand.

Tu veux autre chose à boire mon beau ?

Je fusillais du regard, la fille à la peau métisse, elle ne m'intéressait guère et je lui avais déjà dis lors de notre premier rendez-vous.

Non merci, je lui montrais du doigt mon verre de rosé.

N'hésite pas, si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là, elle me fit un clin d'oeil et s'en allait aider ses collègues.

Je secouais la tête, blasé.

L'heure de la fermeture avait sonné et les employés quittaient petit à petit le restaurant, Leny se posait en face de moi, avec un verre de jus de fruit à la main.

Tu t'entends bien avec Paola à ce que je vois !

Je fronçais des sourcils.

Elle ne m'intéresse pas.

Elle sirotait le liquide orangé.

Hmm.

Tu sais très bien que tu es la seule à m'intéresser, je lançais.

Elle detourna son regard, au même moment, la personne tant attendu faisait son entrée dans le restaurant.
On se levait pour l'accueillir.

Qu'est-ce qu'il fait là ? Il disait en parlant de moi.

Je lui ai demandé de rester près de moi, a murmuré Leny d'une petite voix.

Son interlocuteur eu un sourire surnois.
Tu n'as quand même pas peur de moi, si ?

Elle jouait avec la manche de son pull.
Alaric, je..j'ai vu les cd, les vidéos de moi...chez toi..tu, tu me poursuivait depuis des années !

Alaric avait perdu son sourire, et son visage était maintenant colérique.

Depuis quand tu fouilles dans mes affaires Leny ?

Là n'est pas la question, une personne saine d'esprit ne ferait jamais ça ! J'intervenais.

Il n'avait pas à lui parler ainsi, il dépasse les bornes.

De quoi je me mêle ? Je parle à Leny, et j'attends sa réponse !

Il mettait un coup de pieds sur la table, celle si se déplaçait de quelques mètres et fit tomber, au passage plusieurs chaises.

J'ai vu par hasard et j'ai vu aussi cette lettre, que tu as reçu... de l'hôpital.

Alaric prenait son visage entre ses mains, tentant de se calmer.

Je sais que tu as de problèmes mentaux, elle chuchota.

Quoi ? En plus d'être un stalker, ce mec était....

Leny, écoute moi, viens avec moi, tout va bien se passer.

Alaric tentait de la toucher mais je me mettais entre eux, hors de question que ce monstre l'emmène.

Joshua m'a expliqué, tu as tué Swan... Tu ne l'a pas aider à sortir de taule parce que tu voulais qu'il s'afflige le rôle du coupable dans cette affaire ! Tu es une personne horrible Alaric!

Dos à elle, je pouvais l'entendre pleurer, et cela me blessait, encore.
Elle méritait pas tout ce chagrin, elle méritait une vie remplie de bonheur.

Alaric me saisissait par le col et me mettait un coup de poing, j'essayais d'intercepter ses coups mais il était obnubilé par la rage.

Alaric ! Laisse-le !

Je crachais du sang, je voyais trouble et lorsque je levais la main, je voyais qu'elle était en sang. J'avais perdu toute notion, je ne savais plus rien. J'étais juste sous ce monstre, entrain de périr...

Stalker | TERMINÉE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant