Kokaī

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Pdv Sanji

Comme tout les soirs, je raccrocha mon tablier sur son crochet doré. Observant la cuisine devant moi d'un air nostalgique. Voilà maintenant un mois et demi que je suis ici. J'arrive pas à croire que ce soit passé si vite !

 En quelques semaines à peine, j'avais l'impression de ne plus être le même. J'étais vraiment au cœur de mon art.

Charlotte m'avais beaucoup appris depuis mon arrivée en France, me montrant des recettes et des techniques que je ne soupçonnais pas et de nouvelles épices qui m'étaient inconnues, pour parfaire mes connaissances en cuisine.
Mais même si je lui prenais beaucoup de son temps, elle avait l'air d'apprécier de m'aider.

Et je lui rendais du mieux que je pouvais en essayant de toujours me montrer le plus galant et flatteur envers elle. En même temps, c'était, il faut le dire même si c'est ma collègue, une très charmante demoiselle. Délicate et toujours un sourire aimable pour tout le monde.

Je commençais aussi à mieux connaître mon patron : Mr De la Villardière.
En général, je ne m'attardais pas trop quand il était dans les parages : il ne m'inspirait pas confiance.

C'était un homme vénal et de ce que j'avais pu voir, il était plus attaché à faire rentrer l'argent dans ses caisses que de satisfaire les clients par la gastronomie du Palladium.
Et je me rendais aussi compte que le restaurant était également un lieu stratégique pour nombre de ses affaires, sans aucune présence policière pour le déranger...

Mais la vie continuais sans que j'aie à m'en préoccuper. De toute manière il pouvait bien faire ce qu'il voulait : que je serve des miséreux, des princes ou des gangsters, du moment qu'ils ont faim...

Comme d'habitude, je sortis en même temps que les autres par la porte de service pour leur souhaiter à tous une bonne soirée, non sans faire une référence pour Charlotte-chan qui m'avait encore été d'une assistance précieuse aujourd'hui, avant de rentrer chez moi.

L'air était doux, on approchait de l'été. Je me sentais étrangement léger : j'ai hâte de voir la Seine au printemps...

-Sanji-san... 
-Oh fis-je surpris de voir ma jeune collègue me retenir par le bras d'un air réservé. Un problème Charlotte-swan ?

Elle ne répondit pas, se contentant de regarder ses pieds.
Qu'est-ce qu'elle a, elle veut me demander quelque chose ?

Mais avant que j'aie pu en savoir plus, elle se retourna vers moi pour déposer ses lèvres sur les miennes.

Elle ... C'était complètement inattendu. Elle m'embrasse ?

Mais ça ne dura qu'un instant avant qu'elle ne se reprenne, me laissant dans un état de surprise et d'incompréhension totale.

-Pardon... Je .. je sais pas ce qui m'a pris..je

Elle avait l'air aussi perdue que moi, faisant mine de repartir.

Mais je l'en empêcha en lui prenant la taille. Et sans comprendre pourquoi moi non plus, je lui rendit son baiser.

On s'étreignit avec passion..

Ça faisait un moment que je n'avais plus ressenti cette excitation quand quelqu'un vous embrasse. Et sur l'instant, je me perdis dans cette agréable sentiment.

Elle passa une main dans mes mèches, en les caressant délicatement, tandis qu'elle se collait un peu plus contre moi. Elle m'embrassait avec une infinie douceur, c'en était presque douloureux, donnant envie d'être moins patient et calme avec ces fines lèvres qui s'offraient à moi.

Une seconde d'hésitation {TERMINÉ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant