Gaijin

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Hey there ! On est reparti pour un nouveau volet de cette histoire. Un suuugoï merci à toi petit lecteur d'être arrivé jusque là. Ces quelques 5 chapitres à la base, que j'avais écrits pendant le confinement, se sont finalement terminés en une histoire de 54 épisodes avec la barre des 10K de vues atteinte, précisément au moment où je vous écrit! Ce chapitre est donc un remerciement pour tout ceux qui voulaient que cela continue. Et comme LA VIE continue, j'ai finalement décidé que cette histoire aussi et que mon imagination de fana de mafia n'aurait pas de limite.. alors why not ?
Bonne lecture

Kitasenju, banlieue nord de Tokyo :

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Kitasenju, banlieue nord de Tokyo :

Cette cave sentait l'égout et le rat crevé.

Impossible de se débarrasser de cette odeur si entêtante. Des traces verdâtres et brunes noircissaient les coins de la pièce carrelée de blanc. Elle était plutôt grande pour un sous-sol aussi miteux et souterrain. Ça et là trainaient de vieux mouchoirs, quelques canettes écrasées et d'autres morceaux de plastique luisants dont il ne valait mieux pas connaitre l'origine. L'homme recroquevillé dans un recoin n'était pas bien plus présentable que ce qui l'entourait.

Il avait cette expression au visage. De celles qu'on ne contrôle pas. De celles qui vous paralysent le visage en une horrible grimace, lorsque votre seule pensée est concentrée sur le fait que ce moment est en train d'arriver, que vous ne pouvez échapper à ce que vous pressentez

-Non ! noooon !

Mais malgré les sueurs froides qui dégringolaient de son dos et qui agitaient ses membres en de faibles tremblements frénétiques, le reflet argenté sur lequel il louchait ne stoppait pas sa course.

- S ... SS.. S'il .. v... nonnnn...v...vous plaît ! Ne faîtes pas çaarrhhhh !!!!

Shhin

Un froissement de vêtement sur le sol fut la seule réponse à cette dernière supplication.

Enfin.

Le silence...

Le silence était redevenu maître de cet endroit. Unique et légitime souverain sur ce monde. Tel un vieil ami, qui ne le quitterait jamais vraiment. Lui. Le seul être encore debout et en état de respirer parmi cet enchevêtrement de masses sombres allongées dans la pièce.

L'homme en question contempla un instant le décor qui s'offrait autour de lui, l'endroit autrefois vétuste et sale, était maintenant éclaboussé de tâches rouges sombres par endroits, rouge vif de l'autre. Il poussa alors un grand soupir attristé, et sans plus de cérémonie, remit son katana dans son fourreau avant de se diriger vers la porte, laissant derrière lui les presque vingt corps de yakuzas, glacés par la mort.

 Il poussa alors un grand soupir attristé, et sans plus de cérémonie, remit son katana dans son fourreau avant de se diriger vers la porte, laissant derrière lui les presque vingt corps de yakuzas, glacés par la mort

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Une seconde d'hésitation {TERMINÉ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant