Seifuku

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-Comment ça rien?

L'homme au téléphone bredouilla.

-J...je je vous jure m'dame, venez vérifier si vous le voulez, mais le fric est bien là, les bijoux aussi... Non franchement, c'est un vrai mystère ct'affaire là.
-Ne bougez pas j'arrive.

La femme d'une cinquantaine d'années raccrocha en soupirant. Comme si elle n'avais pas d'autres soucis à gérer en ce moment...
Prenant sa voiture, elle arriva rapidement sur les lieux.

Dans la cour, les caméras semblaient avoir été prises pour cible par un véritable tireur d'élite. Neutralisées en plein objectif.

Puis progressant lentement dans sa propre propriété, elle regarda l'état de chaque pièce, une par une.

Mais il n'y avait là aucune trace d'effraction. Ceux qui avaient fait ça, savaient déjà où chercher en arrivant..

Folle de rage elle prit un vase ancien sur le meuble de l'entrée avant de le fracasser par terre

-JISAN !!!

Ne prenant pas la peine d'essuyer le sang qui coulait de ses mains par les débris de porcelaines, elle se dirigea vers le sous-sol.

-Ouvrez  !

De l'autre côté d'une porte blindée de 5 cm, quatre de ses subordonnés étaient affairés à faire l'inventaire du contenu de la pièce.

-Tian... Comme vous pouvez le voir je suis venue dit-elle d'une voix menaçante.

Elle dégageait une aura froide et remplie de haine.

-Ahh .. hh. Heu M'dame Helena. Je vous assure pour l'instant il ne manque pas un diamant...

Elle ne dit rien sur le moment, se contentant d'observer la pièce tout autour d'elle avant de revenir, furieuse, à son interlocuteur

-Mais bordel ?! Vous pouvez m'expliquer alors : pourquoi ce petit con serait revenu jusqu'ici, si c'est pour ne rien emporter ??!

Elle se retourna en pestant de rage. Face à elle, sur la porte métallique, une large empreinte de pas était moulée dans la porte en acier.



PDV Zoro

En sortant de l'immeuble par la porte de service, je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel.

Encore lui.

-Écoute sourcil en vrille, ça va faire une semaine que tu me colle. Je te l'ai déjà dit : dégage. J'ai pas encore décidé si je te pardonnais ou pas.
- C'est pas grave dit-il en souriant, j'attendrais.

Et comme d'habitude, il m'accompagna jusqu'à ma moto, essayant de passer son bras autour de mes épaules mais je le repoussa.

-Me touche pas je t'ai déjà dit ! sifflais-je

Mais il revint se coller à moi sans prendre compte de mes protestations.

-T'es si chaud.. Tu es comme une petite cheminée

Je soupirais : bien sûr qu'il me manquait lui aussi, mais j'étais pas encore prêt à faire comme si rien ne s'était passé.

Je voulais lui faire comprendre qu'il allait devoir mériter mon attention.
Alors une fois de plus, je lui tordis le poignet pour le maîtriser et le faire me lâcher jusqu'à ce que je mette le contact.

-Je peux venir dormir chez toi?
-Non !
- Alors tu dormiras dans la couette et moi par dessus
-Putain je t'ai dit que tu pouvais pas !

Une seconde d'hésitation {TERMINÉ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant