Fukushū

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PDV Externe

-Bam !

La porte s'ouvrit dans un grand fracas, laissant rouler ses visiteurs au sol sur le tapis rouge de l'entrée.

-Dépêche toi ! Prends n'importe quoi dans l'armoire !

Celui qui venait de hurler ainsi allongé sur le sol tira en direction de la porte, deux pistolets en main.

L'autre qui avait roulé légèrement plus loin se releva un peu maladroitement en se tenant au montant en bois devant lui.

Il finit par se redresser complètement, fonçant sur les vitrines en verre.

-Vite Sanji ... Je suis presque à sec !
-Ça viens ça viens..

Ce dernier hésitait devant tout l'arsenal qui s'étalait à ses yeux. Plutôt une lame courbe pour la lancer, la rouge ? ou peut être celle toute droite avec un manche plus long?

Derrière lui, un cliquetis lui fit comprendre qu'il n'avait plus le temps de résoudre ce choix cornélien. Baladant sa main tremblante au hasard, il se saisit d'un petit poignard à la lame crantée.

-SANJI !
-Tiens ! dit-il en lui lançant

Au même moment, une rafale de balle cribla l'intérieur de la vieille salle, laissant des fissures dans le bois sombre du parquet

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Au même moment, une rafale de balle cribla l'intérieur de la vieille salle, laissant des fissures dans le bois sombre du parquet. L'homme, toujours au sol attrapa rapidement la lame avant de se couvrir la tête entre ses bras, recroquevillé et parcouru de soubresauts au rythme des détonations qui sifflaient au dessus de lui.

-Zoro!

Celui-ci, conscient qu'il n'avait plus une seconde à perdre, tourna la dague entre ses doigts et d'un geste souple, l'abattit sur sa cible... La lame fendit l'air d'un discret sifflement.

Au-dehors, le bruit avait enfin cessé.

Devant la porte défoncée, se tenait une femme d'une trentaine d'années, un fusil mitrailleur négligemment tombé sur son torse, juste en dessous d'un couteau planté en pleine gorge.

Un filet de sang lui coulant lentement au coin des lèvres.

Zoro conserva la tête levée vers elle un instant avant de la reposer lourdement sur le sol dans un soupir.

-La prochaine fois, quand je dis n'importe quoi dans l'armoire, dit-il en reprenant son souffle prends VRAIMENT le premier truc qui te tombe sous la main ok ?
-Désolé.. je .. je me suis dit que tu devais vouloir.. enfin je sais pas justement.. et..
- C'est bon laisse tomber va...

Revenant vers son compagnon, celui-ci l'aida à se relever d'une main tendue. Lui arrachant un gémissement d'effort.

-On est encore en vie : c'est le principal non?

Une seconde d'hésitation {TERMINÉ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant