Kenzan

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Pdv Zoro

Cela faisait à peu près trois heures que j'avais appris la nouvelle.
Depuis, sur fond sonore de la télévision japonaise qui diffusait les nouvelles infos en direct de la prise d'otage, je préparais des affaires. Un regard noir ne me quittait plus. Quoi que je fasse, même prendre une ceinture, je depecais chaque chose du regard : si l'armoire avait une âme, elle aurait sûrement crevé tellement j'étais dans une colère inapaisable et dangereusement silencieuse.

ILS AVAIENT OSÉ P****N

MA fille. La mienne.

Cette pensée me faisait vriller le cerveau. Je savais qu'il fallait pas qu'elle parte..

Je finis de fourrer dans un grand sac noir, des fringues adaptés à ce que je comptais faire pendant mon "voyage". Je ne savais pas encore pour combien de temps je partais, mais une chose était sûre, je ne comptais pas m'éterniser là-bas. Une aura froide et sombre guidait mes gestes : qui que ce soit, quelles que soient leurs motivations ou quelque soit le hasard qui les avait mis sur sa route, la malchance ne serait même pas une excuse : ils allaient mourir. Si ils lui avaient ne serait-ce que, fait peur ou menacée, ils allaient en mourir.

Ils s'étaient attaquée à elle.

Point.

Il y avait quatre personnes sur terre à qui il ne fallait jamais essayer de faire du mal. Quatre seulement. Et même s'ils n'en avaient peut être pas conscience, ils avaient eu l'une de ces personnes dans leurs filets. L'une de celles qu'on ne doit pas toucher sans craindre l'ombre de vengeance qui les traquerait sans cesse.

Je n'avais pas la prétention de penser que j'étais tout puissant face à n'importe qui, ni en intelligence, ni en force, ni en moyens. Mais quiconque avait l'audace de toucher à l'un des quatre et il s'exposait à une menace, où qu'il se cache dans le monde.
Une menace certaine et dont il ne pourrait se débarrasser.

Moi.

Je descendais à nouveau dans le salon, terminant mes derniers préparatifs en hâte.

Sanji n'est pas encore rentré, ni les jumeaux.
Mais j'ai pas le temps là.
Ça fait déjà 3 heures que l'info est tombée.. On a plus le temps.

Je ferma les yeux pour réfléchir un moment, lâchant un profond soupir. J'espère qu'elle est pas.. ni qu'ils lui ont...

Ahhhh....

La connaissant elle doit au moins être en vie. C'est déjà ça.

Mais il faut que je m'en assure. Et surtout elle n'a peut-être pas la possibilité de le rester longtemps.

Tout peut arriver.

Et penser que chaque heure qui passe compte peut-être comme la dernière pour sa survie à des milliers de kilomètres de là me détruit les entrailles.

Je checka rapidement : passeports, clés de moto, cartes de crédit, devises étrangères en liquide et bien sûr.. mon bandeau noir. Il était resté depuis bien trop longtemps dans la cachette que j'avais constituée sous une latte du parquet avec tout ces effets de première urgence.

Puis en écrivant rapidement un mot à Sanji sur la table, je lui expliquai vite fait la situation en caractères chinois, histoire que les jumeaux ne tombent pas dessus par hasard.

Maintenant direction le QG pour récupérer deux-trois effets personnels...

Dans ma tête, je passais déjà en revue la myriade de choses que je comptais emporter pour mon expédition.

Est-ce que je prends le filet magnétique? Ou encore les grenades electro-sonores ? Mmmm... Le mieux serait quand même que je m'équipe sur place.

Réfléchis... à Tokyo ça doit être ...

Une seconde d'hésitation {TERMINÉ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant