Chousen

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PDV Zoro

-Je vais essayer d'y aller mollo, disais-je au gars en face de moi, lui adressant mon sourire le plus carnassier.

Main dans la main, on se faisait face sur une table installée spécialement au centre de la pièce. Autour de nous les clients du bar prenaient les paris sur le vainqueur, tout excités.

Pauvre inconscient.. Je vais certainement pas te laisser me battre alors que Sanji me regarde et que en plus il compte sur moi.. T'es foutu.

-Ah ouais tu crois ça ? Mon bras fait deux fois la taille du tien. T'as aucune chance, minable..

C'est vrai que pour un garde du corps il était assez impressionnant. Même moi je semblait petit à côté de lui.

-Vous êtes prêts ? lança notre arbitre.
-On en reparlera après... dis-je en le toisant d'un air démoniaque
-2... 1.. Partez !

Il força comme un malade sur mon poignet

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Il força comme un malade sur mon poignet. Tentant de me faire basculer de mon côté de toutes ses forces, mais sans succès. Quant à moi, je le regardais droit dans les yeux, le narguant toujours en maintenant mon bras à la verticale.

-Allez encore un petit effort t'y es presque mon grand...
-Va te faire voir, tu pourras pas tenir comme ça des heures.

Mon sourire s'élargit encore. J'étais imbattable sur ce terrain pauvre imbécile... Si tu faisais autant d'haltères que moi par jour, t'aurais peut-être un peu moins de gras dans les bras.

-Allez Zoro ! m'encouragea Nami J'ai parié sur toi alors t'as pas intérêt à perdre. Sinon tu me devras le double !

Quoi ?! Sous la surprise je relâcha un peu mon bras. Lui donnant l'avantage pendant quelques secondes.
C'est quoi cette arnaque encore ?  Redressant lentement mon poignet,
je la fusilla du regard en tournant la tête tandis que l'autre en face de moi, commençais à souffler bruyamment, mettant de plus en plus de force.

Puis je vis Sanji à côté d'elle, il me fit un signe de tête pour m'inciter à plus me concentrer sur le match devant moi.

Pour toute réponse, je fronçais un sourcil en lui souriant d'un air désabusé. Lui faisant comprendre qu'il pouvait m'ordonner d'arrêter ce combat à n'importe quel moment : ça ne dépendait que de lui.

Il soupira, faussement excédé par mes airs vantard.
Je revins donc vers mon adversaire.

-Désolé j'étais plus avec toi. Tu disais quoi sur la chance ?

Et avant qu'il n'aie pu répondre, je força sur tout les muscles de mon bras d'un coup pour venir lui enfoncer la main dans la table, qui vint de briser sous l'impact...

Un peu à l'écart, l'homme aux yeux de chat, regardait la scène de loin.

-Caramba.. 

Une seconde d'hésitation {TERMINÉ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant