Chapitre 35

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Me revoilà pour un nouveau chapitre !

J'espère que vous avez hâte de savoir ce qu'il va arriver à Ciri, Léo et Skjall (et aux autres bien sûr, je ne les oublie pas, même si certains, plus secondaires vont moins apparaître à partir de maintenant ^^)


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Tous s'interrogèrent. Pourquoi ces bandits étaient-ils en possession d'un portrait, celui de Ciri qui plus était ? Geralt, Yennefer et Triss étaient les plus étonnés, ne sachant pas ce qu'il s'était passé quelques mois plus tôt à Novigrad. Ciri failli fondre en larme. Comme toujours, il fallait que des personnes mal intentionnées convoitent son pouvoir, et cherchent à lui nuire. Son compagnon se pressa contre elle pour la rassurer. Taria posa une main sur son épaule malgré les regards des magiciennes.

Vilgefortz, Léo Bonhart, Eredin et la chasse sauvage, elle avait survécu à beaucoup, elle n'avait cessé de fuir, et voilà qu'elle n'allait plus être en sécurité. Une nouvelle fois. Des larmes coulèrent sur ses joues, mais elle les essuya pour que personne ne la voit pleurer. Elle devait rester forte, peu importe ce qu'il se passerait. Sentir l'aura de Léo la rassura aussi ; cette fois, elle n'était pas seule, et la jeune femme savait qu'elle pourrait compter sur son soutien. Elle était toujours restée seule, ne pouvant se résoudre à mettre en danger ses proches ou les gens qu'elle rencontrait, mais cette fois-ci, elle sentait qu'elle ne pourrait pas les laisser en dehors de ça.

La sorceleuse jeta un rapide regard autour d'elle, avant de se rendre compte qu'elle ne voyait pas Skjall. Grieldan, comprenant sa détresse, bondit avec une rapidité déconcertante le petit muret près de lui, avant de se ruer dans la maison. Ciri et Léo accoururent derrière lui, suivi de près par Taria, Triss et Yennefer. Qu'elle fût son soulagement quand l'elfe déposa l'enfant dans ses bras. Il pleurait, sentant l'anxiété de sa mère, et elle eut du mal à le calmer.

Pendant ce temps, Jaskier – qui grognait – et Zoltan finissaient d'entasser les corps dans un coin, aidés par le majordome de Corvo Bianco. Lorsqu'ils eurent fini, ils rejoignirent les autres. Un climat de tension régnait à présent, et plus personne n'avait le cœur à faire la fête. Même Jaskier avait perdu sa bonne humeur, regardant son amie avec un regard triste. Grieldan observait Taria, qui se savait elle-même attentivement observée par les magiciennes.

Ciri serrait fort Skjall dans ses bras, refusant de le lâcher. Pourquoi... ? pensa-t-elle, pourquoi dois-je sans cesse fuir ? Les autres restèrent silencieux, réfléchissant à la situation, les deux magiciennes les premières. Elles avaient toute deux des hypothèses qui – elles le savaient – convergeaient en tout point. Néanmoins, la brune et la rousse choisirent de ne rien dire, et d'attendre que la tempête soit passée.


- Ces bandits... Qui peuvent-ils bien être ? s'enquit Yennefer, se tournant vers sa fille adoptive.

La concernée ne répondit pas, trop occupée à contempler son fils endormi. Taria et Grieldan étaient restés à l'écart, attendant la suite. Ce fût Léo qui prit la parole.

- Impossible de ne pas les reconnaître, ce sont... commença-t-il.


Il leur raconta tout, la situation dans laquelle s'était retrouvé Jaskier, le culte du Lis, l'enlèvement du barde, l'attaque du QG de l'ordre de la Rose-Ardente, l'affrontement à Oxenfurt et la défaite de Tonegel, la fuite de Melwe à Novigrad. Le sorceleur n'omit aucun détail, afin que les magiciennes soient parfaitement au courant. Elles acquiescèrent, dubitatives. Comment ce culte, même s'il avait été important fût un temps avait pu avoir vent du pouvoir de Ciri, mais surtout de sa localisation ?

Un Sorceleur pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant