Chapitre 39

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Bon, problèmes de genou obligent... Pas de randonnée pour moi (mais je profite quand même de mes vacances ^^).

Du coup, j'en profite pour écrire !!! je publie donc avec un jour de retard (mais ça va hein, je devais pas publier au départ donc vous ne m'en voudrez pas trop :'))

Bonne lecture !!


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Grieldan, après avoir vérifié que personne ne le suivait se faufila en dehors du domaine. Il devait être très prudent, et être sûr que personne ne le suivrait, et surtout pas les magiciennes. Il marcha longtemps – prendre un cheval aurait trop attiré l'attention – jusqu'à arriver à une crique, où Taria l'attendait. Après s'être aussi assurée que personne ne l'avait suivi, elle lui demanda de s'asseoir près de lui.

Ils firent mine de parler de tout et de rien lorsque des marchands se rendant au palais de Beauclair passèrent près d'eux. Les deux elfes rabattirent mieux leur capuchon sur leur tête lorsque l'un des étrangers s'avança vers eux. Voyant qu'il ne leur vendrait rien, l'homme jura dans sa barbe, poussa quelques jurons à leur intention, puis rejoignit son attelage. Taria patienta jusqu'à ce qu'il soit assez loin, et prit la parole.


- Tu sais pourquoi je t'ai amené ici Grieldan, commença la rousse.

- Les deux magiciennes se doutent de quelque chose, elles doivent savoir qui tu es, répondit-il, affolé. Qu'est-ce qu'on va faire Taria, on est foutu !!

- Calme-toi, tu te trompes sur un point : elles ne savent pas qui je suis réellement, mais ce qui est sûr c'est qu'elles se doutent de quelque chose... continua-t-elle calmement, tentant d'apaiser son compagnon par la même occasion.

- On devrait partir, non ? demanda-t-il de sa voix fluette qu'il avait lorsqu'il était angoissé.

- On ne peut pas partir maintenant Grieldan, répondit-elle. Ciri est en danger tu l'as bien vu, et je suis sûr que ces assaillants mystères, qui sont très probablement du culte du Lis, ne vont pas tarder à frapper...

- Mais je pensais que Léo s'était occupé d'eux !! bafouilla-t-il, incapable de s'arrêter de trembler. Comment est-ce pos... ?

- Léo était rentré blessé de Novigrad... intervint-elle, soit ils l'ont laissé pour mort, pensant qu'ils l'avaient tué, soit ils se sont enfuis... Mais j'en suis pratiquement sûr, Tonegel est mort, le sorceleur me l'avait assuré... Peut-être que LUI n'est pas mort... ?

- Tu parles de M-el-w-w-w-e ? articula-t-il tant bien que mal – il détestait ce nom -.

- Il doit être toujours en vie, et c'est peut-être lui qui tire les ficelles. Pourtant, les magiciennes -Triss et Yennefer – ont senti de la magie l'autre soir, il y avait donc un mage, et IL n'est pas vraiment du genre à pactiser avec un mage... Je ne comprends pas...


Elle se mit à réfléchir. Soit Melwe était sur le coup, et il se faisait aider par ce mystérieux mage, soit le mage agissait seul. C'était pourtant peu probable qu'ils ne se connaissent pas, puisque qu'elle était certaine que les bandits qui étaient venus à Corvo Bianco appartenaient au culte. L'elfe se creusa les méninges, mais incapable de comprendre.

Grieldan, à côté, attendait avec appréhension que son amie reprenne la parole. Contrairement à elle, il était peu dégourdi, et détestait les ennuis. Il se rappelait encore le jour où Léo avait retrouvé sa trace à Novigrad. Il avait bien cru mourir ce jour-là. Le silence commençait à être long, si bien que l'elfe se mit à faire les cent pas. Taria en fut vite agacée, et le menaça de lui clouer les pieds au sol. Il l'empêchait de réfléchir correctement.

Un Sorceleur pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant