Chapitre 59

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Hello \^°^/ Vous n'êtes pas prêts pour ce qui va se passer dans ce chapitre ahaha

Bonne lecture !

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Le lendemain, dès le lever du jour, Ciri faisait les cent pas dans la pièce. Léo et Grieldan étaient ici, à Tir nà Lia, et elle n'avait aucun moyen de les contacter. Son amie lui avait formellement défendu de sortir, surtout sans son nouveau camouflage – et l'elfe avait refusé de le lui refaire malgré ses supplications -. Elle finit par se rasseoir lorsque Athéna fit irruption dans la pièce, un plateau dans les mains. Elle le déposa sur la table et remarqua l'humeur maussade de la jeune femme. S'asseyant à côté d'elle, elle posa sa main sur son épaule. Mais ce n'eut pas l'effet escompté : Ciri se dégagea quasi instantanément, furieuse.


- Ça ne sert à rien d'essayer de me réconforter, fit-elle.

- Ciri, c'est trop dangereux pour toi de sortir ! répondit Athéna malgré son attitude.

- Ce n'est pas à toi de décider de ce qui est dangereux pour moi ou pas ! cria-t-elle en se tournant pour la regarder en face.


L'elfe ravala ses sanglots ; elle trouvait la sorceleuse très cruelle avec elle alors qu'elle ne pouvait rien faire. C'était trop dangereux pour une humaine de sortir au milieu d'elfes, elle attirerait tout de suite l'attention. Et puis l'elfe voulait seulement l'aider, et sur le moment, elle ne se sentait pas remerciée pour ça. Elle se leva et traversa la pièce vers sa chambre, claquant la porte avant que Ciri n'ait pu attraper son bras pour rattraper son erreur. Athéna s'allongea sur son lit et sanglota, furieuse contre la sorceleuse.

Ciri se rendit compte qu'elle s'était énervée contre son amie sans aucune raison et qu'elle l'avait blessée. Elle ouvrit la porte et s'avança dans la pénombre. L'elfe était recroquevillée sur elle-même. Elle l'entendit murmurer Laisse-moi... mais s'assit sur le bord du lit. Je suis désolée, chuchota Ciri, je n'aurais pas dû m'énerver contre toi tu n'y es pour rien... Qu'est-ce que je suis stupide ! Alors qu'elle allait se relever et quitter la pièce, Athéna l'attrapa par le poignet et l'attira contre elle. La jeune femme se laissa faire et la serra longuement dans ses bras. Timidement, l'elfe chercha ses lèvres, mais Ciri l'arrêta.


- Athéna, je... je ne peux pas faire ça...

- L'un de ceux qui te cherchent est-il... ? demanda l'elfe, anxieuse de connaître la réponse.

- Oui, le jeune homme aux cheveux albâtres... il est sorceleur.

- D'accord, répondit Athéna, séchant ses dernières larmes, je comprends, tu n'es pas... Excuse-moi, je n'aurais pas dû...

- Tu ne pouvais pas savoir, je ne t'ai rien dit, je ne t'ai même pas dit leurs noms... C'est moi qui m'excuse, affirma Ciri.

- Bon, on ne va pas passer notre temps à s'excuser quand même. Je vais essayer de trouver l'une des érudites qui les accompagnait, d'accord ?


Elle se força à sourire et la jeune femme le remarqua. Avant que Ciri n'ait pu répondre, son amie se précipita hors de la pièce. Elle entendit la porte d'entrée claquer : elle était sortie. La sorceleuse se demanda si elle n'aurait pas dû la laisser l'embrasser. Non, non, je lui aurais donné de faux espoirs... se dit-elle. De son côté, Athéna sécha ses larmes. Elle aurait dû se douter que son amie avait déjà quelqu'un. Une aussi belle jeune femme. Elle arrêta d'y penser et se concentra sur sa tâche : elle devait trouver l'une des érudites qu'elles avaient vues la veille. Mais par où commencer ? La capitale était si grande... l'elfe ne se découragea pas pour autant, et courut sur la grande place, elle commencerait pas là.

Un Sorceleur pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant