Chapitre 12

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Les 300 vues ont été dépassées !!! J'espère aller encore plus loin maintenant (ehehe) Merci beaucoup ça me fait énormément plaisir ! J'espère que vous appréciez toujours cette histoire, n'hésitez pas à le faire savoir en commentaire !

Sur ce, on s'éloigne un peu de l'intrigue principale pendant quelques chapitres pour suivre deux de nos trois persos principaux : Léo et Ciri ! En espérant que ça vous plaira !


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Il piqua une tête ; l'eau était glacée, mais le soleil, visible très haut dans le ciel le réchauffa. Il fit deux trois brasses, se laissa emporter par le courant, et plongea au fond de l'eau. Il n'y trouva que des algues, quelques poissons et herbes, puis remonta à la surface. Le sorceleur réitéra l'action plusieurs fois, puis sortit se sécher.

Un silence presque absolu régnait dans les environs ; quelques oiseaux chantaient gaiement, une biche passa à proximité, s'arrêta quelques instants pour l'observer, puis repartit en trottinant. Après s'être séché, Léo alluma le feu à l'aide du signe d'Igni. Il trouvait le temps long ; le jeune homme s'ennuyait à mourir.

Comme il n'avait plus qu'à tuer le temps jusqu'à ce que la jeune femme ait terminé - il avait réussi à la convaincre, non sans mal, de l'accompagner -, il décida d'aller faire un tour au faubourg. Il s'y balada, ignorant les remarques désagréables que certains pestiféraient et les cailloux que certains enfants lui jetaient. Malgré la hausse des contrats de sorceleur, ceux-ci restaient la plupart du temps mal vus par les populations, peu importe l'endroit où ils se trouvaient, et les services qu'ils rendaient.

De son côté, Ciri se rendit au Passiflore, une bourse pleine de couronnes attachée à la ceinture. En entrant dans le bordel, elle demanda – sèchement - à une des courtisanes de lui permettre voir la patronne. Une des catins l'emmena au deuxième étage, dans la pièce du fond, où la jeune femme aux cheveux cendrés échangea quelques mots avec la Marquise Sérénité. Jaskier leur devait une belle somme d'argent. Ciri, qui était au courant et qui savait où il rangeait ses économies, avait récupéré la somme nécessaire. La jeune femme déposa donc la bourse sur la table, devant la marquise.

Après être sortie difficilement de la bâtisse, elle redescendit sur la place du Hiérarque, et se dirigea d'un pas nonchalant vers sa monture, pour rejoindre Léo. Elle lança Kelpie - sa jument - au trot, profitant du paysage, et souhaitant au maximum faire attendre le sorceleur.

Bien que la jeune femme eût accepté de le rejoindre, et n'ayant pas spécialement l'envie de sortir, Jaskier lui avait maintes et maintes fois conseillé de profiter d'une balade à cheval les jours où elle se trouvait monotone. Elle fut surprise de ne pas le trouver à l'endroit où ils avaient convenu qu'elle le rejoindrait. Elle s'assit pour l'attendre mais il arriva dans la foulée.


- Eh bien je pensais que tu avais oublié notre « rendez-vous », si on peut appeler ça comme ça, ironisa-t-elle, croisant ses jambes.


Le jeune homme ne répondit pas à l'énième remarque, tant il en avait l'habitude, et rassembla ses affaires pour les mettre dans les sacoches de sa monture ; Ciri ne déballa pas les siennes, puisqu'ils repartaient ensuite. La jeune femme ne savait pas où ils allaient, seulement que Léo voulait lui montrer un endroit qu'il avait découvert récemment.

Après les événements qui s'étaient déroulés à Novigrad, les deux sorceleurs avaient besoin de faire une pause. Jaskier était porté disparu depuis quelques jours, mais selon Ciri, ce n'était ni la première ni la dernière fois que ça arrivait.

À la fin de la journée, ils arrivèrent en haut d'une colline, qui surplombait un petit lac, à l'est de la capitale. Ils s'assirent dans un coin tranquille, et bien que des terres désolées s'étendaient à perte de vue, l'endroit avait un certain charme, qui plut à Ciri. Au moins ici ils seraient tranquilles. La sorceleuse profita un moment de la brise qui soufflait sur son visage, faisant virevolter certaines mèches de ses cheveux cendrés.

Elle en oublia même la présence de Léo, et se laissa bercer par le chant des oiseaux. La jeune femme grogna et lui lança un regard plein de méchancetés quand il la ramena à la réalité. Elle esquissa un sourire discret tout de même lorsqu'il pointa du doigt un cerf, qui s'abreuvait sur une des berges du lac.


- Alors c'est cet endroit que tu voulais me montrer ? questionna la jeune femme.

- Oui, ça ne paye pas de mine, mais, j'adore venir ici pour me détendre, je regarde simplement le paysage. De toute façon ce n'est pas à Novigrad, ni à Velen qu'on trouvera des paysages folkloriques. Il faudrait aller à Toussaint pour ça !

- Tant que c'est calme...


Elle se surprit à observer le paysage. Elle restait angoissée depuis la disparition de Jaskier, et ses tensions intérieures n'arrangeait pas les choses. Ils s'allongèrent dans l'herbe et bavardèrent un moment. Ciri raconta très peu de choses sur sa vie avant son arrivée à Novigrad. Son compagnon ne conversa pas beaucoup non plus.

Sinon, ils restèrent silencieux. Et pour une fois, aucun des deux ne pestiférait sur l'autre ; c'était calme, et reposant. Ils s'endormirent lorsque le soleil commença à pointer le bout de son nez. C'est la jument de Léo, poussant un gémissement qui réveilla en sursaut les deux endormis. Aux aguets, la jeune femme se mit à rire quand ils s'aperçurent que c'était une simple bestiole volante qui avait fait peur à l'étalon.

Léo rengaina sa lame qu'il avait sorti au cas-où, la reposa par terre et s'étira. Ciri, essuyant la larme qui avait coulé sur sa joue, apaisa la jument. Calmée, celle-ci retourna près de l'arbre où elle était restée toute la nuit, et mangea les herbes qui poussaient tout autour. Léo se surprit à réellement observer Ciri. En dehors de son caractère bien trempé, c'était une très jolie jeune femme.

Il passa en revue ses cheveux, ses yeux, ses joues, ses lèvres. Gloups, heureusement qu'elle ne s'en était pas aperçu. Ses yeux s'arrêtèrent longuement sur sa poitrine, petite mais ronde, sa taille, ses fines hanches et ses longues jambes. Elle le ramena à la réalité, mécontente. C'était déjà le moment de partir ; il y avait à faire dans la capitale.

Léo et Ciri chevauchèrent au galop jusqu'à Novigrad, où ils furent accueillis au Thym et Romarin par un Zoltan légèrement soûl. Léo dût le porter à l'étage, où il allongea le nain, pour que celui-ci évite de salir tout le rez-de-chaussée. Ciri veilla à son chevet un moment, de manière à éviter la compagnie du sorceleur. Plus tard, il redescendit, et pointa du doigt une table, où était déjà assise une femme, habillée entièrement en noir, avec une capuche.

On pouvait néanmoins apercevoir ses mèches noir ébène bouclées, et ses yeux violets. Léo préféra rester là où il se trouvait. Ciri revint de l'étage, et poussa un cri en voyant la magicienne...


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Début d'une romance ? Qu'en pensez-vous ? Et qui est cette magicienne que Ciri va retrouver ? Suspens...

N'hésitez pas à laisser un commentaire et à partager le chapitre ou l'histoire entière si ça vous a plu !! <3

Un Sorceleur pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant