People...

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La vie est une surprise, n'est-ce pas? Jamais on ne s'attend à ce qu'elle nous réserve. On pense avoir contrôle sur elle; on se dit en soi-même 《c'est ma vie, rien n'arrive sans ma permission》. En vrai, c'est une idée complètement fausse car à un moment donné, il arrive un événement qui nous a été si brusque et si inattendu que le choc en fut énorme.

Depuis toujours, je me qualifie d'être une personne sûre de moi-même, rationnelle et objective dans mes avis et mes décisions. Vingt-cinq années de vie m'ont appris bon nombre de choses et m'ont fait vivre beaucoup d'expérience m'ayant aidé à en tirer des leçons. Je ne prétends pas connaître longuement sur ce qu'est la 《vie》, non, je fais juste comprendre l'importance de certains événements qui m'ont fait mûrir et conscientiser sur des sujets.

《L'élément\ le facteur déclencheur》, Ce terme s'applique surtout lorsqu'on parle de psychopathe meurtrier. Pas de panique, je n'en suis pas un. Je l'ai emprunté dans le but de mieux expliquer ce qui m'est arrivé. J'y ai longuement réfléchi mais jusqu'à maintenant je ne suis pas parvenu à le déterminer.

Peut-être était-ce dû à notre nouvel environnement? Ou à la sorte d'intimité qui nous a entourés ? Ou encore à l'ajout de nouvelles personnes au sein de notre 《groupe 》? Je n'arrive pas à déterminer...alors que c'est un point crucial pour que je puisse comprendre ce qui m'arrive.

À l'âge de 25 ans, on est déjà un 《jeune adulte》. Pourquoi cet ensemble de mots contradictoires en fait ? Eh bien, c'est par peur je pense: être un adulte signifie des obligations, des responsabilités et notamment de l'autonomie alors qu'être traité de jeune nous offre une sorte d'excuse permettant de pardonner 《nos bêtises et nos échecs 》. Avoir la pensée d'être encore jeune nous rassure malgré les charges sur nos épaules. Lorsqu'on réussit une chose en atteignant le but, on se pavane en se disant 《Je suis un adulte》 tandis que lorsqu'on foire un projet, on se lamente en affirmant : 《Je ne suis qu'un jeune inexpérimenté, j'ai encore tant à apprendre 》; c'est drôle non? Mais après tout, c'est ainsi que marche la nature humaine et nous nous distinguons des autres animaux par notre capacité intellectuelle, sensitive et émotionnelle.

Dire tout cela est-il nécessaire ? Peut-être, peut-être pas...Mais après tout, je ne suis qu'un jeune apprenti adulte de toute façon, n'est-ce pas ?

Alors, je disais que quelque chose pouvait survenir de façon surprenante dans notre vie, à un moment où on croyait que rien d'extraordinaire ne pourrait jaillir. Dans la mienne, ce fut NamJoon.

Non non non! Je me prends très mal dès le début...Tout le monde va s'y perdre si je ne relate pas dans le bon ordre. Je tâcherai d'être clair et concis dans ma narration.

Pour commencer, il faut savoir quand et où l'ai-je connu. Eh bien c'était au collège, durant la fin du cycle d'observation, en dernier trimestre du 5iem. C'est en s'inscrivant dans un club de musique en 4iem que nous nous sommes adressés la parole pour la première fois, avec d'autres types dont certains me sont restés des amis fidèles jusqu'à maintenant tels HoSeok et Jin. Comme nous étions des gamins, nous étions vite devenus complices. Notre amitié a perduré durant des années, jusqu'à ce qu'uns à uns, ils sont partis, chacun de leur côté. Il nous est arrivé de se perdre de vue : HoSeok est retourné dans sa ville natale au début du Lycée tandis que Jin est allé à l'étranger vivre avec son père suite au divorce de ses parents. Seuls moi et NamJoon ont passé les années de Lycée ensembles ; les deux premières pour être plus précis car pour la dernière ainsi que pour l'obtention de son Licence, son Père l'a fait venir chez lui, là-bas au Canada. Il m'a appris que ses parents se sont séparés à son jeune âge et que l'homme qu'il nommait par père n'est que son beau-père, information qu'il n'a jamais divulgué aux autres. Tout cela permet-il de dire que nous étions proches ? Je n'en suis pas sûr...Certes, nous étions amis mais à l'époque, chacun de notre côté, nous fréquentions d'autres personnes. Jamais il ne m'a invité chez lui et pareil de mon côté. Après son départ, je n'ai plus eu de « réel ami » au Lycée et heureusement que les cours m'accaparaient, me permettant ainsi de passer outre de ce détail.

Au cœur de la fiction (Seconde partie) ⁿᵃᵐᵍⁱ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant