Au cœur de la fiction (Seconde partie) ⁿᵃᵐᵍⁱ

A sweeter place.

       En s'extirpant du lit, NamJoon était parfaitement conscient de se lever de son pied gauche. La nuit entière, il n'a fait que se retourner encore et encore dans son lit, cherchant vainement le sommeil. Encore cette foutue insomnie maugréa-t-il en chauffant la café de la veille. Puisqu'il était un piètre cuisinier et que le garde-manger de la cuisine contenait beaucoup de boite de céréale et heureusement aussi, le frigo regorgeait de jus de fruit ainsi que de boisson lacté, il n'a pas eu à allumer les gaz, faire bouillir du lait a été suffisant. D'humeur maussade, il mâcha ses céréales mais ne finit pas son bol et jeta le reste. En buvant le café, son visage grimaça, infecte cracha-t-il.

-Putain, tout va de travers. Jura-t-il. Pourtant, malgré son effort de rester positif, NamJoon fût convaincu que sa journée ne serait qu'un enchainement de malheur. Et malheureusement, il avait raison.
        Le métro fût anormalement bondé, ses chaussures fraîchement cirés furent écrasés par un ado malpoli, son manteau bien repassé fût aspergé par la café d'un Lycéen qui courait. Bien qu'en colère, NamJoon l'avait juste toisé sans rien dire et conscient d'être en retard, il courra et donc, c'est essoufflé qu'il pénétra dans la compagnie dans laquelle il travaillait. La première règle la régissant est la ponctualité qui est la politesse des rois affirmait toujours avec fougue le Président, et personnellement, NamJoon ne comprenait pas vraiment comment cette citation se référait à l'expansion ou la réussite de l'entreprise. Bien-sûr, elle est maître clé d'une réussite professionnelle, mais d'après lui aussi, d'autres qualités sont nettement plus importante et passait en premier.

-Bonjour. Lança l'un de ses collègues au sein du service comptable ; Seok Jin qui est le commissaire aux comptes. Ce dernier remarqua son visage morose et sa voix traînante et pour l'adoucir, il lui offre son café non encore bu et son pain au chocolat encore fumant. Cette gentille attention dérida enfin le visage de NamJoon.

-Hyung, comment pourrai-je accepter, ça va merci.

         Mais le jeune homme insista, et légèrement content, NamJoon l'accepta en mangeant sous le regard bienveillant de ce dernier.

-J'ai remarqué ton humeur depuis trois jours. Continua-t-il.
-J'accumule calamité après calamité depuis ces deux derniers 24h, je suppose qu'un mauvais esprit me pourchasse. Marmonna-t-il.

        Jin rigola et lui assura que tout ira bien. Mais non, sa prédiction fût fausse car la journée fût un désastre du point de vue de NamJoon. Cependant, d'après ses collègues, il dramatisait juste et qu'avoir un période de malchance est commun aux simples mortels certifia Jimin, un nouveau stagiaire souriant et très sociable qui s'est sympathisé avec NamJoon ainsi qu'avec la plupart des employés dans les toutes premières secondes où le jeune homme s'est présenté.
         Malgré ses 26 ans, NamJoon occupait déjà un poste clé dans la société. Il admettait humblement le fait d'avoir été « pistonné » mais au fil du temps, il a su prouver sa capacité à superviser, à rendre compte, à veiller, à manager, à coordonner, à répartir, à facturer, à assurer et à élaborer son travail. Effectivement, être le chef comptable n'était pas un parti de plaisir, surtout n'ayant eu aucune expérience jugée nécessaire. Mais il s'est révélé être très efficace et mature dans son travail, en plus de ses fonctions qu'il remplissait avec efficience et perspicacité, il correspondait à un bon Leader qui apportait franc-succès et bonne relation au sein de son équipe. Pour ainsi dire qu'il est un élément indispensable, un collègue estimé par ses cadres et affectionné par ses collaborateurs.

         Parcourant de ses yeux vifs les séries de chiffes sur l'écran, l'agitation extérieure ne lui parvenait plus, NamJoon se concentra : son front se plisse et ses yeux clignèrent à cause de la fatigue malgré son paire de lunette anti-lumière bleu nouvellement acquis.