Just the way you are. (First part)

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/!\ Cette histoire contient de scènes de sexe (beaucoup et très luxurieux , comportant également d'obscénité). Le problème (je m'excuse du terme car il faut pour éviter de spoiler) utilisé ici existe bel et bien, mais je l'ai modifié (renseignez-vous pour plus d'exactitude ).



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Être différent suscite toujours un sentiment de peur et engendre une forme de complexe. Plus encore, l'on se sentait toujours pourchasser par l'insécurité ; que peu importe où on allait pour se réfugier, jamais on ne serait en sureté. Fuir, être sur ses aguets est une chose très pénible et fatiguant.

Se sentir différent nous oblige à se couper naturellement du monde et à éviter les relations sociales. Être différent nous contraint à se replier dans notre propre monde car de cette manière, on avait l'impression d'être normal, d'être finalement comme les autres.

Aussi loin que mes souvenirs remontent, je ne me souviens pas d'être allé dans une fête, ou fréquenter des endroits publics tels les piscines ou la plage ou encore un parc d'attraction. J'aurais dû y aller dans le passé mais alors très rarement, car je me souviens à peine. Je n'ai pas d'ami proche non plus : personne n'allait chez moi et jamais je ne m'étais rendu chez quelqu'un, sauf chez quelques familles proches. Depuis que j'étais apte à comprendre le monde autour de moi, j'ai de suite perçu l'ambiance « bizarre », l'engouement un peu trop vive chez moi. Puis un jour, lorsque j'ai eu atteint un âge où on avait acquis l'aptitude de comprendre, on m'a expliqué. Mes nombreuses questions ont enfin obtenu de réponse.
Pourquoi je restai enfermé chez moi ? Pourquoi je me sentais différent des autres ? Pourquoi je ne fais pas les choses dont je suis sensé faire ? Pourquoi je m'habille de cette sorte alors que normalement, ça ne me convient pas ?
Durant des longues années, j'étais perdu en livrant une bataille contre moi-même, me demandant « Qui suis-je réellement ? ». Mes parents eux-mêmes hésitaient sur la question, donc comment aurai-je pu la répondre avec facilité ? Mes nuits de documentations m'ont remarquablement aidé, ajouté avec les reportages et les déclarations des gens comme moi...J'ai commencé à m'accepter comme tel que je suis, je me suis défini...mais pourtant j'ai continué à fuir le monde, j'ai continué à cacher ma différence ou ma maladie...je ne sais pas comment qualifier cela...

Mais j'étais décidé à découvrir la vrai vie, à rattraper les années d'isolement et d'enfermement, mais tout en me tenant sur mes gardes, tout en préservant farouchement mon secret car pour une fois, j'étais déterminé à être comme les autres et à me faire des amis...ou du moins, à établir des relations sociales, même si elles ne devenaient pas intimes.

J'ai admirablement réussi durant la période de lycée. Je me comportais comme un élève sans histoire : pas le premier de la classe sans être pourtant parmi les derniers. J'étais discret, sage et docile. L'on ne m'a pas beaucoup remarqué et c'était mon désir. Puis après le Lycée, vient naturellement l'Université. Là, j'ai hésité car les cercles seront plus ouvert là-bas, on s'exposera plus, et donc, cela impliquera plus de risque...Mais tout de même, j'ai soumis avec bravoure mon dossier et j'en fus accepté : dans l'un des Université le plus prestigieux du pays...J'en revenais pas, pourquoi moi ? La vie me sourit enfin? Se rattrape-t-elle pensai-je. Parmi les excellentes raisons d'y aller là-bas : les chambres sont individuelles, aucun problème même si l'on se promène avec un simple boxer du moment où la porte est bien verrouillée.

Au cœur de la fiction (Seconde partie) ⁿᵃᵐᵍⁱ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant