(A lire en écoutant en boucle "You can't hold my hand" de MonstaX même si les paroles ne riment pas du tout avec l'histoire)
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Je vis dans trois mondes : le premier que je vois à travers mes yeux, le second qui est vu du point de vu des autres, et le dernier, le monde imaginaire ; l'univers utopique et fabuleux que j'ai inventé et dont j'accédai à n'importe quel moment qui me plaît. Bien entendu, mon préféré est le dernier, ma création.
Dans le premier monde : je souffre, dans le second monde : les gens voient un moi un garçon à qui envier bien des choses et qui paraissait n'avoir aucun problème et enfin, dans Mon monde ; je suis finalement heureux, loin de la douleur et de la déception. Dans Mon monde imaginaire, je fais les lois comme je l'entends et je m'autorise à être moi-même, sans personne pour me reprocher quoi que ce soit ou pour me dire quoi faire. Dans ce monde-là, je souris et je ris beaucoup ; comme pour compenser les manques dans les deux autres mondes.
Dans mon premier monde, il n'y avait que ma famille et moi : mon Père richissime et exigent, ma Mère remarquablement belle mais froide, et finalement ma sœur étonnamment rude ainsi que distante. Mon second monde se compose de tous gens que je fréquente à l'extérieure de ma cercle familiale : les camarades de classes aux Lycées, les Professeurs, les voisins, les amis de mes parents avec leurs enfants, le Psychothérapeute, le chauffeur...Ces gens existent uniquement dans ce second monde et ne voient pas ce qui se passe dans le premier monde, ou bien, certains voient, mais très rarement et seulement des bribes. Mais il existe tout de même des « particuliers » : ce sont des gens sensés appartenir aux second monde mais qui sachent de quoi il retourne dans le premier monde ; encore une fois, ils ne savent pas tout mais savent quand même quelque chose. Ces gens-là sont surtout la cuisinière, le jardinier, les femmes de chambres...etc.
Dans le dernier monde ; Mon monde : je suis seul tout en étant heureux. Je me construis la vie dont je souhaite, et j'ai même le pouvoir de réécrire certaines lignes du passé qui me font mal. Personne n'était au courant pour ce monde, personne...car je le gardais farouchement.En règle générale, le premier monde doit aussi être un secret...mais il arrive que parfois, les secrets puissent fuiter. Et en cas de fuite, je fermai juste les yeux et continue ma vie comme si tout allait bien car de toute façon, puisque je suis enfermé dans le second monde la plupart du temps, la vérité sur le premier monde importait peu...
J'ai réussi à jongler dans ces trois monde, j'avoue que ce n'est pas du tout difficile : il suffit juste de rester silencieux dans le premier et d'offrir des « réussites », des « succès » et de « satisfactions » à ma famille ; dans le second par contre, en plus des choses cités dans le premier, il fallait aussi montrer de la joie : c'est-à-dire sourire et rire. Et comme je l'ai dit : dans mon monde, je fais comme il me plaisait : que je ris, que je dorme, que je jure ou que je pleure...tout est permis à n'importe quel moment.
Personne ne savait pour Mon monde, absolument personne. Il me sécurisait et me confortait. Je me suis figuré qu'il restera à jamais mon bien le plus précieux. Mais je me suis trompé...Quelqu'un l'a découvert, cependant, il n'a pas tenté d'entrer car il pensait sûrement que cela ne se faisait pas : violer l'intimité des autres est prohibé.
Ce quelqu'un, il se nommait Min YoonGi. Je ne me souvienspas si nous étions toujours dans le même Lycée, mais avant la dernière année, je ne l'ai jamais remarqué : que ce soit dans le réfectoire, ou pendant le sport ou durant les cours. Et je ne sais pas non plus pourquoi il m'accordé de l'attention ce jour-là...
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Au cœur de la fiction (Seconde partie) ⁿᵃᵐᵍⁱ
FanfictionOeuvre regroupant des petites histoires sur Kim NamJoon et Min YoonGi.