J'ai souffert en silence. J'ai tout accepté, j'ai tout supporté : lorsqu'il me présentait comme son ami, lorsqu'il me disait de me tenir à distance, lorsqu'il m'ignorait et parlait avec les autres. J'allais mal, mais j'ai continué de sourire, de faire semblant d'aller bien, parce que je l'aimais, je l'aimais comme un idiot malgré la douleur qu'il m'infligeait sans le vouloir. A n'importe quel moment, je lui donnais tout ce dont il désirait, alors que rarement, il était présent dans les moments où j'avais le plus besoin de lui. Douloureux, oui ça l'était atrocement. Certaines nuits, j'en pleurai de chagrin. Dans ces moment-là, il était inutile de l'appeler car il dirait « Je ne peux pas, je suis avec mes amis », « avec sa famille » ou encore « Ce n'est pas le moment » ...et tant d'autres prétextes ; car au final, il ne venait et ne viendrait jamais.
En somme toute, notre relation est-elle une vraie ? Ou était-ce qu'on nommait par « relation toxique » ? Je ne sais pas, mais au moins, il est épanoui...
J'essaie de me souvenir des instants où je me sentais pleinement heureux, bizarre que rien de bien tangible me vient dans la tête...peut-être que cela remontait trop longtemps ou parce que les douleurs les ont effacés ; c'est sûrement pour cette raison me suis-je dit.J'étais naïf de croire que les contes de fées pouvaient réellement arriver dans la vraie vie. Les grandes histoires d'amour sont rares de nos jours, et même ceux qui la prônent finissent par en baver et se désillusionnent rapidement. Au début, l'amour fait planer sur un beau petit nuage où tout nous semblait rose et bleu ciel. Tout est mièvrerie durant les premières semaines. Pourtant, avec NamJoon, dès le début je savais que ça n'allait pas être une partie de plaisir, mais tel un idiot, j'ai cru avoir une chance, j'ai cru que ça allait être différent ...
Les facteurs qui nous séparaient constituaient déjà des signes mais je les ai ignoré, parce que ce conte, je désirais le vivre, même brièvement. Malheureusement, ce qui m'a attendu fût tout autre : juste majoritairement des tourments et des peines. Cependant, dans tout ça : il y avait du bonheur ; lorsque nous nous retrouvions seuls, murés dans l'intimité. Je regrettai tellement que nous soyons si différents, parce que si nous ne l'étions pas, ce conte, nous l'aurions pu vivre conformément. Le fossé entre nous entendait bien à nous séparer, et il faut dire qu'il a admirablement réussit. Notre « relation » a viré vers une forme qui s'est réduite à : quand il me veut, je le rejoins et si ce n'est pas le cas, je reste loin de lui en faisant comme si nous ne nous connaissions pas.
Notre histoire devint un secret qui ne procurait aucune exaltation, ni aucune excitation...Je suis tombé sur le genre de secret qui tourmente et qui pèse.Dernièrement, j'avais l'impression d'être aimé de moins en moins et d'être utilisé de plus en plus. Je n'aime pas souffrir, toutefois, l'idée de le quitter m'insupporte. Pourtant, il le faut n'est-ce pas ? Puisque la situation actuelle m'urge de le faire le plus vite possible.
Je ne l'ai pas vu depuis une semaine, et mes messages n'ont pas reçu de réponses tout comme mes appels qui n'ont pas abouti. Maintenant, après tout ce temps, je suis pratiquement habitué à cela : ressembler à un jouet dont il dispose à sa guise.
En ce moment, je pense à beaucoup de chose. Je n'arrive pas à donner de l'ordre à mes idées. Bien que j'essaie de me calmer et de méditer à un souvenir agréable, je n'y parviens pas. J'aurai dû accepter l'invitation de mes amis me reprouvai-je. Et si je les appelle ? Espérons qu'il n'est pas encore tard pour le ciné ou juste pour une balade nocturne.
Jimin a eu un empêchement à la dernière minute tandis que HoSeok m'a donné une réponse positive. On a convenu un rendez-vous à l'arrêt de bus. En descendant de l'autocar, je le vis assit. Il se lève prestement et me souriait grandement.
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Au cœur de la fiction (Seconde partie) ⁿᵃᵐᵍⁱ
FanficOeuvre regroupant des petites histoires sur Kim NamJoon et Min YoonGi.