L'ombre de la fenêtre

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PDV Isaak

Je ne suis pas allé au cinéma. Je m'inquiétais beaucoup trop pour Zara. Je suis resté devant chez elle à la regarder par sa fenêtre sans qu'elle s'en rende compte. Je sais c'est un peu pervers. Ok c'est beaucoup pervers, mais je n'avais pas de mauvaises intentions. Je voulais m'assurer qu'elle aille bien. C'est tout. Je l'ai regarder pendant 2 heures faire ses boîtes pour l'appart. Son coeur battait à une vitesse normale, mais je sentais l'angoisse et la peur qui l'entourait. Sans ma rendre compte, j'étais rendu près de sa fenêtre. Du coin de l'oeil, elle remarqua l'ombre que je faisais. La même ombre qu'elle vue avant que je ne la rencontre. C'est pour ça qu'elle savait parfaitement que c'était moi à sa fenêtre.

(Zara): Isaak?

(moi): Désolé. Je ne voulais pas te déranger ou quoi que ce soit. Je voulais voir si tu allais bien.

Elle ouvrit un peu plus sa fenêtre pour me permettre de rentrer.

(Zara): Est-ce que je devrais bien aller d'après toi?

(moi): Pas vraiment non.

(Zara): Eh bien tu as raison. Je ne vais pas bien du tout. J'ai peur Isaak.

Je ne savais pas trop quoi faire. J'ai déjà vu deux loups de notre meute mourir de cette façon. Il n'y a rien à faire. Je ne peux même pas la sauver. La larme que je vois couler le long de sa joue me pousse à la prendre dans mes bras et à la serrer contre moi pour la réconforter.

(Zara): Je ne veux pas mourir Isaak...

(moi): Je sais Zara. Je sais.

Je la serre plus fort et elle relève la tête pour croiser mon regard. Une étincelle traverse la pièce et la prochaine chose que je fais c'est déposer mes lèvres sur les siennes, avant qu'elle ne me repousse doucement.

(Zara): Isaak...

(moi): Ne dit rien. Je le sais.

Je dépose un baiser sur son front et m'apprête à partir de la même façon dont je suis rentrer, mais je sens une pression sur mon poignet. Elle me retient.

(Zara): Isaak, reste. S'il te plaît reste avec moi.

Elle n'a pas besoin d'en dire plus. Je referme sa fenêtre pendant qu'elle pousse les cartons dans le coin de sa chambre et ferme sa lumière. Je la rejoins dans son lit et la prend dans mes bras. Je veux la protéger et de cette façon j'ai l'impression que rien ne peut lui arriver même si je sais que c'est faux, mais je préfère penser de cette façon plutôt qu'au fait que je ne peux rien faire pour elle, pour la sauver.

WolfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant