Cet agréable nouvel ami

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PDV Zara

Ces temps-ci, la seule chose qui me change les idées sont les marches que je prend. J'en ai fais plusieurs, mais je crois que depuis qu'il me reste seulement 24 heures, j'en ai pris au moins vingt. Je ne vous le cacherai pas, ça me change les idées, mais ça me fait aussi beaucoup réfléchir. Il y a quelques mois, j'étais moi. La Zara joyeuse de chaque journée qu'il pleuve ou qu'il neige, la Zara qui est accro aux documentaires, la Zara heureuse de rencontrer de nouvelles personnes, la Zara humaine... Maintenant, je suis fâchée contre la moitié de mes amis, ma soeur et Isaak. Je ne sais plus quoi faire. Je me demande ce qu'il serait arrivé si Isaak ne m'avait pas transformé. Est-ce que nous nous serions quand même rencontrés? Et si nous nous serions rencontrés, m'aurait-il tout de même transformée? Je ne peux dire combien il y a de questions qui se bouscule dans mon crâne, mais ça m'importe peu. Malgré es nombreuses marches, je ne peux m'empêcher de penser au fait que je vais mourir, et bientôt. Je sens mon coeur battre contre ma poitrine et chaque battement me rend nerveuse. J'ai de moins en moins d'énergie et je crois que mes parents s'en rende compte peu à peu.

(maman): Est-ce que tout va bien ma chérie? Tu marches beaucoup ces temps-ci non?

(moi): Je le sais maman. Je me suis découvert une nouvelle passion.

(maman): D'accord, mais ce n'est pas la quatrième fois que tu marches depuis que tu t'es levée ce matin?

(moi): Non la cinquième, mais ça va je t'assure. Faut que j'y aille je te laisse. Je t'aime.

Elle n'a même pas le temps de rajouter quoique ce soit que j'ai déjà claquée la porte de la maison. 

Je suis assez avancée dans ma marche lorsqu'un garçon me fonce dedans en tournant le coin de la rue. En un rien de temps je me ramasse sur le sol. Ça se comprend vu son physique costaud.

(moi): Aïe!

(gars): Oh bordel je suis désolé c'est de ma faute je n'ai pas regardé.

Il me tend sa main pour m'aider à me relever.

(moi): Ça va, je n'ai rien de cassé.

(gars): Tu habites dans le coin?

(moi): À quelques rues d'ici oui. Je prenais une marche et toi?

(gars): Non je rend visite à de vieux amis. J'habite à quelques heures d'ici.

(moi): Je suis ravie de faire ta connaissance. Je m'appelle Zara.

Il agrippe ma main que je lui avais tendu fermement.

(gars): Tout le plaisir est pour moi charmante Zara. Moi c'est Thomas.

Je n'arrive pas à voir ce qu'il y a de différent chez ce garçon, mais je ressens une drôle de sensation en le voyant. Comme si je le connaissais déjà, que je l'avais déjà croisée quelque part.

(moi): Je dois retourner chez moi, mais je suis ravie de t'avoir rencontréeThomas.

(Thomas): Si tu veux je peux te raccompagner. Je dois rejoindre quelqu'un seulement dans une petite heure ça ferait passer le temps.

(moi): D'accord pourquoi pas.

Je rebrousse chemin vers la maison en compagnie de Thomas qui en a bien gros à dire puisqu'il a grandit ici dans cette ville. Il est seulement déménagé à 2 heures d'ici il y a 3 ans pour ses études. De retour chez moi, il me raccompagne jusqu'à ma porte avant de retourner de son côté.

(moi): J'espère te revoir, c'était bien agréable. Tu viendras me rendre visite.

(Thomas): Je viendrai avec grand plaisir charmante Zara. Au revoir et à bientôt.

Je lui présente mon plus beau sourire avant de le regarder partir c'est seulement une fois à l'intérieur que je me rend compte que ce que je lui ai dit est complètement stupide puisque je ne serai même plus là la prochaine fois qui reviendra ici. Oh bordel qu'est-ce que je vais faire...

****************

Je suis vraiment désolée. J'ai pris du temps avant de publier ce chapitre parce que j'ai eu quelques imprévues de mon côté, donc je n'ai pas pu prendre le temps d'écrire et de publier comme j'avais l'habitude de faire, mais je vais essayer de recommencer à publier comme avant.

WolfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant