Lors de mon réveille ce matin, je commence à me sentir plus faible que d'habitude. Il faut aussi dire qu'il ne reste plus que 4 jours avant la pleine lune. Je sors du lit et me dirige vers le salon ou je vois Isaak qui est assis sur le canapé en train de regarder une série. Je me joins à lui et pose ma tête sur son épaule.
PDV Isaak
Lorsque je la vois tournée le coin du couloir pour venir me rejoindre au salon, je reconnais cette tête. La force de la pleine lune et de la transformation incomplète commence à frapper. Elle me rejoins sur le canapé et dépose sa tête sur mon épaule. J'ai l'impression qu'en bougeant un simple cil je pourrais lui faire mal. Je prends alors tout mon temps pour déplacer mon bras pour le mettre autours de son cou. Lorsqu'elle est plus près de moi, je sens sa chaleur contre la peau de mon bras, je sens l'odeur de son shampoing puisqu'elle s'est lavée la veille, je sens sa douce main jouer avec le tissus de mon chandail, mais contrairement à ce que je pensais, je ne suis pas heureux. Pas heureux du tout. Je sens que je suis en train de la perdre et je m'en veux. Je m'en veux de ne pas l'avoir avertie avant pour ce qu'il allait se produire si elle ne finissait pas sa transformation. Je m'en veux énormément, mais tout ce que je trouve à dire c'est...
(moi): Bon matin ma coloc.
(Zara): Bon matin.
(moi): Tu te sens bien?
(Zara): Pas vraiment non... Je me sens plus faible que d'habitude.
(moi): Il nous reste quelques jours avant la pleine lune ne t'en fait pas pour ça.
(Zara): Crois-moi, j'essais.
Elle se relève du canapé et se dirige à la cuisine. Dès qu'elle sort de la pièce, toute sa chaleur est partie avec elle. J'aurais aimé qu'elle reste avec moi. J'ai envie de lui faire vivre de beaux derniers moments. J'ai envie de lui faire oublier tout ce qui va se passer d'ici quelques jours. J'ai envie d'elle. Nous n'avons pas encore officialiser notre relation. Nous nous sommes embrassés quelques fois et nous avons couchés dans le même lit entrelacés sans rien de plus. Depuis quelques temps, on jurerait qu'il ne c'est rien passer. Même pas un sourire. Je la sens devenir plus froide malgré la chaleur réconfortente de sa peau. Elle devient plus froide de l'intérieur. Je crois qu'elle essait de nous repousser pour ne pas qu'on ait trop de peine lorsqu'elle partira définitivement. Le problème, c'est que je ne veux pas qu'elle me repousse. J'ai envie d'elle près de moi, j'ai envie de sa peau contre la mienne, de ses lèvres douce contre les miennes, j'ai envie de ses mains qui jouent dans mes cheveux et de son sourire contagieux. J'ai envie d'être avec elle pour tous les jours à venir. Je n'ai pas envie qu'elle nous quitte. Qu'elle me quitte. Je n'ai pas envie de perdre quelqu'un d'autre qui compte pour moi, mais je sais que ce n'est pas comme ça que ça marche.