CHAPITRE VINGT-QUATRE

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NDA : Chapitre assez long, encore, oui.
En espérant qu'il vous plaira !
Bonne lecture !

CHAPITRE VINGT—QUATRE

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        Ma tête camouflé sous la capuche de mon sweat, reposant sur l'épaule de Livaï. Je fixe l'écran noir et fissuré de mon portable qui ne s'est pas rallumé depuis que je l'ai laissée glisser de ma main et tomber dans l'eau. Sans avoir permis à mon paternel de poursuivre dans la révélation qui me noue le ventre depuis que nous avons quittés la plage. Cela fait plus d'une heure que Livaï m'a ramené à la résidence, que nous avons rassemblés nos affaires, et que nous sommes montés à bord du dernier bus en direction de l'hôpital à proximité de ma demeure familiale. Eren et mes amis étaient introuvables. Toutefois, je n'étais pas très apte à les chercher parmi la foule d'étudiants.

Livaï a eu l'amabilité et la gentillesse de me prêter son téléphone pour que je rappelle mon père. Et durant un laps de temps extrêmement long mais court à la fois, j'ai eu une vague perte de mémoire. Pas difficile de mettre ça sur le compte de la peur et l'angoisse qui m'ont envahit. Mais après avoir remis mes pensées dans un tant soit peu d'ordres, je suis parvenue à composer le numéro du patron Smith. Ce dernier a répondu et s'est tout de suite inquiétée en entendant ma voix fébrile lui répondre à travers un autre téléphone, après notre appel qui a subitement coupé. Je lui ai vaguement rassurée, mais il faut dire que je n'étais pas très convaincante. Puis, je me suis empressée de demander ce qu'il en était à propos de Mia.

Mon père a malheureusement été vague. Sans doute pour atténuer mon état, et privilégier de me dire tout en détail quand je serai face à lui. Chose pour laquelle je n'arrive définitivement pas à patienter. Sans compter que lorsque mon paternel a appris que je venais. Il en a profité pour être d'autant plus évasif au sujet de ma petite sœur, et de bien se garder d'expliquer ce qui lui est arrivé. Je n'ai pas bronché. Même si ce n'était clairement pas l'envie d'en savoir plus qui me manquait.

C'est cet arrêt, non ? fit la voix rauque de Livaï, me faisant relever les yeux vers la fenêtre sur laquelle repose la tête du noiraud qui fixe l'extérieur.

Ouais, je réponds en me redressant, observant l'immense bâtiment qui trône non loin dudit arrêt.

L'autocar s'arrête, et je m'accapare de mon sac que j'ai préalablement préparée lorsque nous sommes repassés par la résidence pour rassembler à la va vite quelques affaires personnels nécessaire à ce séjour improvisé. Avant de filer en vitesse pour prendre le dernier bus. Livaï et moi en sortons, sans un regard pour les rares occupants du véhicule. Adossant mon sac à dos sur une épaule, j'enfourre mes mains dans les poches du sweat d'Eren que je porte. Avançant vers l'hôpital à une quinzaine de mètres, mon colocataire à mes côtés.

En entrant, je souffle bruyamment à la vue du nombre de personnes qui font la queue pour s'enregistrer ou faire part de la malheureuse raison qui les ont menés ici. Et bien que je peux parfaitement concéder à ça. Je ne suis là que pour voir ma petite sœur. Le simple renseignement de savoir dans quelle chambre elle se trouve, afin de la voir ne devrait pas prendre plus de deux petites minutes, non ?

Suivant donc ce raisonnement qui se fonde principalement sur mon impatience et mon angoisse, je m'apprête à sortir de la file et rejoindre d'une traite le comptoir où est assiégé la dame d'accueil. Mais une main s'enroule autour de mon poignet, m'empêchant de faire le moindre geste. Je me tourne vers Livaï qui me dévisage avec un sourcil arqué.

COLOCATION DIFFICILE | LIVAÏ x OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant