CHAPITRE DOUZE

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CHAPITRE DOUZE

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En ce samedi soir, mon humeur était partagée. D'une part j'étais peinée à l'idée que je n'avais toujours pas rattrapée mes cours. La journée qui avait précédé cette soirée n'avait pas été productif, comme je le redoutais. Il était difficile de se concentrer et me mettre au clair dans mes cours, quand en face de moi se trouvait Eren qui n'arrêtait pas de me faire délibérément rire. Il m'avait uniquement aidé en me prêtant ses cours que je me suis mise à recopier. Mais j'étais toujours bloqué aux premières lignes, et avais du mal à poursuivre. Quand je disais que ce ne serait pas productif de rattraper mes cours avec mon copain, ce n'était pas un euphémisme.

Nous avons donc passés une heure au moins, à perturber la bibliothèque, avant de finalement s'en aller, sachant que nous n'allions définitivement pas travailler. D'un accord commun, on est allés acheter le nécessaire pour le nouvel animal de mon copain, puis nous sommes allés chercher ce dernier à ma résidence, pour déposer le tout chez le jeune Jaëger. Et nous y sommes restés toute la journée, avant de rejoindre les autres après avoir convenus qu'on paserait la soirée tous ensemble. Et j'étais dépitée, cette journée improductive me contraignait à me rattraper davantage que je ne le devais déjà.

Toutefois, je ne voulais pas laisser ça gâcher ma soirée. Car d'une autre part, j'étais spécialement heureuse. Particulièrement parce que je passais un excellent moment.

Nous avions décidés de se faire une soirée bowling, et jusque—là j'étais en tête, avec Eren qui me suscédait. C'est d'ailleurs à ce dernier de tirer, sous nos regards attentifs. Spécialement celui de Jean qui espère depuis le début de la partie qu'il ratera son tir. Mais c'est avec strike que mon petit ami fait râler le châtain qui se met à apostropher sur le brun qui le nargue ouvertement, un sourire scotché aux lèvres. Au même moment, Historia se lève pour imiter le jeune Jaëger plus tôt, étant donné que c'est son tour, alors que je quitte également mon siège pour aller me prendre quelque chose à boire, sans prendre la peine de prévenir mes amis. Ils n'auront même pas le temps de se rendre compte de mon absence, que je serai sûrement déjà de retour.

Je filais alors vers le distributeur, glissant une main dans la poche arrière de mon jean pour y prendre les quelques pièces qui s'y trouvent. Mais je n'eus même pas le temps de sortir ma petite fortune, qu'une voix me coupa dans mon élan. Je m'arrêtais dans ma marche, relevant la tête vers la source pour découvrir le visage souriant d'Isabel qui me fit un égayant signe de la main, que je lui rendis. Je constatais sans grande surprise ses deux fidèles acoyltes. Le châtain m'adressa un sourire auquel je répondis, tandis que le noiraud me jaugea du regard en m'accordant un bref mouvement de tête, je lui rendis la pareille, alors que la lycéenne vient vers moi.

Tu restes jouer avec nous ? me demande—t—elle, les yeux brillants.

Euh, eh bien... commençais—je.

S'il te plaît ? rajoute—t—elle, son immense sourire toujours aux lèvres. Juste une partie.

Je lance un regard en direction de mes amis derrière moi, ces derniers jubilant du strike que venait manifestement de faire notre amie Historia. J'étire un sourire, puis hausse les épaules en me retournant vers Isabel qui attend impatiemment ma réponse.

Ok, une partie. j'accepte dans un grand sourire.

Ma réponse ravie davantage la lycéenne qui se hâta à aller me rajouter à leur partie, qui n'a pas encore débutée. Lorsqu'elle revint, c'est Livaï qui commença en premier, alors que je pris place sur le siège à côté duquel sur lequel il était assit. Je le regardais attentivement passer, son air indifférent constamment sur son faciès, — pour pas changer —.

COLOCATION DIFFICILE | LIVAÏ x OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant