NDA :
Bon,
Désolé pour le retard de ce chapitre !
J'espère qu'il vous plaira ! Il est plutôt long.Et merci pour les 7K !!
Sur ce, bonne lecture!
CHAPITRE TRENTE—DEUX
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Jamais, au grand jamais, je ne me suis sentie si brisée. Complètement vidée de l'intérieur. L'expression « coeur brisé » vient donc de là. J'ai tellement pleurée que j'en viendrais presque à croire que la quantité d'eau résidant dans mon organisme est devenu quasi-inexistante. Et pourtant, mes larmes ne se sont toujours pas taries. Ils continuent de dévaler silencieusement sur mes joues, mes sanglots s'étant également calmé, sans pour autant s'être arrêté. Mon coeur est toujours aussi serré, et ma poitrine toujours aussi comprimé. J'ai mal. Atrocement mal. Comment une douleur intérieure peut faire aussi mal ? On me marquerait au fer rouge, j'aurais tout aussi mal.
Mes yeux remplis d'eau restent dans le vague, alors que ma tête reste posé sur les genoux de ma mère qui caresse affectueusement mes cheveux en me consolant au mieux. Ma petite sœur est assise à côté d'elle, ne sachant pas quoi dire pour que je me sente mieux. Je ne vais pas lui en blâmer. J'ignore moi-même ce qui pourrait atténuer un tant soit peu mon chagrin, bien que les mots réconfortant de ma mère réchauffe tout de même un peu mon coeur meurtri. La porte de ma chambre s'ouvre, mais je l'entends à peine. Je devine qu'il s'agit de mon père. Ce dernier a voulu me réconforter depuis mon arrivée, mais je l'ai involontairement ignorée en allant me réfugier avec ma mère et ma sœur dans mon sanctuaire. Mon paternel n'a pas pu réellement être mis au courant de ma situation, alors il en était plus que dépassé, n'ayant pas totalement compris ce qu'il m'arrivait. Néanmoins, il devait se douter de ce qu'il se tramait. Ce n'était pas difficile à comprendre. Surtout quand j'arrive sans prévenir dans un état plus que déplorable. Je n'avais pas prévue de me morfondre en ce samedi soir. Mais il faut croire que la vie m'a fait changer mes plans.
Je n'ai pas besoin de relever les yeux pour savoir que mon père et ma mère se parle à travers un simple regard. Je devine que ma génitrice lui a silencieusement incité de nous laisser pour le moment, et je l'en remercie intérieurement. J'aime mon père, et son soutien pourrait sans nul doute me réconforter. Mais je n'ai pas envie de conter une nouvelle fois l'essentiel de mon récit, alors que le faire la première fois m'a déjà anéantie lorsque j'ai dû inévitablement me remémorer les évènements. D'autant plus que mon père risquerait d'entrer dans une colère incomensurable et inimaginable en découvrant les détails du drame qui m'est tombé dessus, sans même que je ne l'ai vu venir.
Dix heures plus tôt.
Je rigole en ébouriffant les cheveux de mon petit ami, ce dernier me sourit tendrement et je niche ma tête dans son cou pour qu'il ne voit pas la teinte rosée qu'ont bêtement pris mes joues. Je l'entends doucement rigoler en me rapprochant de lui pour coller davantage nos deux corps entre eux. Mes bras l'enserrent un peu plus, me faisant niaisement sourire contre sa peau, profitant d'humer sa bonne odeur par la même occasion. J'étais contente et surtout soulagée qu'aucun froid ne s'était instauré entre nous. Surtout que j'en aurais été particulièrement exaspérée, puisque de toute évidence la cause n'aurait été autre qu'Heather. Celle-ci se faisant toujours un mâlin plaisir à s'entraver entre nous dés que l'occasion se présente.
— Non mais sérieux, cours le samedi matin. C'est trop nul, j'devrais être en train de faire la grasse matinée. râle Connie, assit en face de nous, à côté de Sasha qui est entre ses deux fidèles acolytes.
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COLOCATION DIFFICILE | LIVAÏ x OC
FanfictionHazel et Livaï ont tous les deux loués la même résidence individuelle, situé à proximité de leur université. Mais il n'était pas question d'une quelconque cohabitation pour aucun des deux étudiants. De là, naîtra une mésentente tumultueuse. Ce dif...