COLOCATION DIFFICILE | LIVAÏ x OC

CHAPITRE DEUX

CHAPITRE DEUX

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   Le regard las, je regarde l'amphithéâtre se remplir progressivement par les étudiants, alors que j'y ai fais mon entrée depuis environ une dizaine de minutes. Le bout de mon stylo tapote sur mon cahier de notes, sous le geste frénétique de mes doigts.

Premier jour et je suis déjà démoralisée. Non pas à cause des cours — si ce n'était que ça, je ne serais pas aussi vider de ma motivation —, mais en raison de ce malentendu entre Livaï et moi à propos de la résidence que nous avons à partager sans même notre consentement. J'ignore si c'est une pure erreur, ou un piège dans lequel nous sommes tous les deux tombés.

Je dois avouer que cette histoire me tracasse, et pas qu'un peu. D'autant plus que celui avec qui j'entretiens ce problème, semble bien aussi décidé et déterminé que moi, à décréter que ce domicile est son chez lui, et non le mien.

Nous nous sommes mis d'accord pour se rendre à l'agence immobilière non loin de notre université. Si tout allait bien, l'agent immobilier qui s'est chargé de notre cas devrait y être. Et ce dernier a intérêt a avoir une explication plausible à cette affaire tumultueuse.

Coupée dans mes réflexions, je sursaute lorsque deux mains se posèrent sur mes yeux. Je reconnais bien vite le touché, et étire un sourire, alors qu'un souffle chaud s'abat dans mon cou.

  — Salut princesse. susurre—t—il à mon oreille, avant d'ôter ses mains de mon visage.

Je me retourne vers la rangée supérieure où il se trouve, en me redressant légèrement. Mes prunelles sombre rencontrent ses beaux yeux émeraude qui me fixent avec douceur. Il est accroupi, les avants—bras posés sur les chaises de ma rangée, un léger sourire aux lèvres. Je pourrais fondre devant sa beauté, et ce n'est pas une hyperbole. Ce jeune homme est mon remontant moral à tous mes problèmes.

Le brun attrape doucement ma nuque pour m'attirer à lui et écrase délicatement ses lèvres sur les miennes. Je réponds à son baiser et nous nous écartons ensuite, tandis qu'autour de nous, la salle s'emplit d'avantage. Mon petit ami me sourit, avant de se relever. Il pose sa main sur le haut de ma chaise et saute au—dessus, pour prendre place sur le siège à ma gauche. Il laisse tomber son sac à ses pieds, juste après avoir sortit son cahier de notes.

  — Armin et Mikasa ne sont pas avec toi ? demandais—je.

  — Ils sont là—bas. répond—il en désignant devant lui, d'un mouvement tête.

Je regarde l'endroit qu'il montre et découvre effectivement nos deux amis assit au premier rang, seul une seule rangée nous sépare. Je suis étonnée de ne pas les avoir aperçus, sans l'aide du brun. Ce dernier attrape soudainement ma main, avant de nouer ses doigts aux miens. Face à ce geste, je ne peux retenir un sourire, relevant le regard vers mon copain.

  — Alors, ton déménagement ? fit—il, une pointe d'amusement brillant dans ses yeux émeraude.

Je savais qu'il faisait allusion à toutes les plaintes que je lui avais fait subir la nuit dernière, lors de notre discussion nocturne. Sauf qu'au lieu d'entretenir une conversation téléphonique, — en raison de mon colocataire provisoire non loin, étant donné qu'il n'y a qu'une chambre — j'ai dû me contenter de message pour lui faire part de mon récit. Mes pouces en ont d'ailleurs bien souffert la nuit dernière.

  — C'est la galère. geins—je, laissant tomber ma tête sur son épaule.

Je soupire en me redressant, et d'un geste anodin, je bloque une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Le brun me regarde avec un faible sourire, se penchant légèrement vers moi pour mettre ses lèvres à proximité de mon oreille.