CHAPITRE SEIZE

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NDA : Vraiment désolé de ce retard !
Je sais que j'étais censée poster un deuxième chapitre lorsque j'ai postée le précédent. Mais je n'ai finalement pas pu, et je m'en excuse !
Voilà enfin le chapitre 16, et j'espère qu'il vous plaira !

Bonne lecture !


CHAPITRE SEIZE

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Lorsque vient la fin de mon service, je sors du café, après avoir ôtée mon tablier et avoir rapidement troquée mon simple t—shirt, par le sweat noir qui appartenait autrefois à mon colocataire. Je prends mon sac, puis salue mes collègues et tombe sur Isabel qui fait son entrée au même moment. Cette dernière étire un immense sourire à la vu de ma personne, et je ne peux que lui rendre là même chose. Nous nous échangeons quelques mots. Avant que Rose ne nous interrompt, pour rappeler la rousse à l'ordre, derrière le comptoir.

Elle me salue donc par dépit, et je lui offre un sourire encourageant avant de la saluer aussi. Je sors ensuite définitivement du café, et lève brièvement les yeux vers le ciel bleu, croisant la forte lumière que projette encore le Soleil, en cet fin d'après—midi. Lorsque je rabaisse le regard, je prends mon téléphone au passage et commence à avancer en direction de ma résidence. Mais j'ai à peine fait un pas, qu'une main s'accapare de mon poignet. M'arrachant un cri de surprise, qui fit tourner presque tous les regards des passants vers moi.

Je les regarde gênée alors que le plupart me lance un regard étrange, avant de me tourner vers le responsable.

Tch, lâche la voix ennuyé de la personne qui se trouve être Livaï, ce dernier regardant autour de nous avec lassitude.

Ça va pas de surprendre les gens comme ça ? fis—je, me dégageant vivement de son emprise, alors qu'il pose son regard sur moi.

— Pour quelqu'un qui joue aux jeux vidéos, t'es pas très—

— Je me passerai de tes commentaires, je le coupe, levant les yeux au ciel. Qu'est—ce que tu me veux ? lui demandais—je en fronçant légèrement les sourcils.

Il me jauge longuement du regard sans rien dire. Si je n'étais pas un tant soit peu aimable, j'aurai déjà fais volte—face pour partir, face à ce manque de réponse rapide et direct.

Suis—moi, répond—il finalement avec calme, m'accordant un léger mouvement de tête pour désigner derrière lui.

Pourquoi j'ferai ça ? fis—je, sceptique.

Parce qu'au cas ou tu l'aurais pas compris, j'essaie d'être un minimum sympa et de me justifier auprès de toi. dit—il, alors que je le fixe avec surprise.

De toute évidence, il fait allusion à l'exposé pour lequel il n'a pas daigné venir. J'en suis énormément étonnée d'ailleurs. Je n'aurai jamais pas pensé qu'il tienne à me donner une explication. Mais j'imagine qu'il le fait par obligeance, et un tant soit peu de respect à mon égard.

Je ne dois peut—être pas, mais je fais abstraction de ma raison ainsi que ma colère. Écoutant plutôt ma curiosité et mon envie de savoir où le noiraud voulait—il que je le suive. C'était bien trop intriguant pour que je feigne l'indifférence. J'emboîte donc le pas du jeune Ackerman vers je—ne—sais—où. Je me mets à la même hauteur que lui, le regardant du coin de l'œil avec perplexité et méfiance.

COLOCATION DIFFICILE | LIVAÏ x OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant