CHAPITRE TRENTE

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nda :
voilà le deuxième chapitre de la journée!
j'ai tellement aimée l'écrire!
j'espère qu'il vous plaira tout autant!
n'oubliez pas de voter si ça vous plait.
sur ce chapitre, comme sur le précédent!
merci d'avance!

bonne lecture !


CHAPITRE TRENTE

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21h14.
Et je n'en suis qu'à la moitié du nettoyage. Il a fallu que ce soit moi qui me coltine le ménage après une journée chaotique comme celle que vient de vivre le café. Car de toute évidence, les jours où je suis chargée de le faire tombent constamment sur ceux où la clientèle et le travail sont à leur apogée. Je sais d'avance que je ne serais guère au mieux de ma forme demain. Mais dans le cas où j'aurais nécessairement besoin de rattraper des heures de sommeil, je n'aurais qu'à dormir à certains de mes cours que je décrète moins intéressant et utile que les autres. Cela fait déjà une semaine depuis le dîner d'affaires. Depuis, ma vie d'étudiante a repris son train-train habituel. Ma vie en cohabitation avec Eren se passe merveilleusement bien, que j'en viendrais presque à avoir peur que ce soit irréel. Je n'ai eu que des bonnes notes aux devoirs, et j'ai fais pour ainsi dire la paix avec Livaï. Bon, je n'irais pas à dire qu'on est devenus les meilleurs amis du monde, aussi inséparables que les doigts de la main. Mais dire qu'on est sur la voie de devenir de simples et bons amis ne serait pas exagéré.

Du moins, c'est ce dont j'aimerais intimement me convaincre avec la plus grande des détermination. Il arrive qu'on se croise inopinément tous les deux, - après tout, on suit les mêmes cours - et on est souvent amenés à discuter de diverses sujets qui nous passe par la tête. Toutefois, ces moments sont souvent brefs et nous y mettons généralement fin en rejoignant nos groupes d'amis respectifs. Je dois avouer que c'était parfois étrange. Car même durant ces courts instants en sa compagnie. Je réalisais à chaque fois que je ne le verrais pas en rentrant à la fin de la journée et que nous n'étions plus des colocataires. D'une certaine manière, ce fait m'attristait plus que je ne l'aurais voulu.

Préparant le sceau pour passer la serpillère, j'y trempe celle-ci, m'apprêtant à achever le nettoyage du sol. Mais deux coups sur les portes vitrées du café me stoppèrent dans mon élan. Je souffle en déposant mon matériel de ménage et me dirige vers l'entrée du café, - éclairé par les quelques lumières nécessaire que j'ai allumé - où j'aperçois une silhouette à l'extérieur, appuyé sur l'encadrement. Bien que méfiante, j'avance prudemment et ouvre en reconnaissant ensuite la personne qui se tient hors du magasin.

Livaï ? m'étonnais-je. Qu'est-ce que tu fais là, aussi tard ?

Je sonde le noiraud du regard, dont les yeux devenus particulièrement sombre et plus bleuté par la nuit me fixent.

— J'ai plus de thé noir, tu peux m'en faire un ? il me demande d'une voix rauque.

Il est vraiment venu que pour ça ? Mes sourcils se froncent, et en baissant un peu plus les yeux, je découvre avec horreur une tâche de sang sur le t-shirt à manche longue blanc qu'il porte.

— Mais qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? je m'écrie.

Sans attendre de réponse, j'attrape sa main et pousse la porte du café de l'autre pour l'entraîner à l'intérieur avec moi. Je pousse une des chaise face au comptoir pour lui et il y prend place sans broncher, poussant tout de même un petit soupir. Je pars à la hâte chercher la trousse de secours et tous les éléments essentiels pour le soigner, avant de revenir auprès de lui. Tirant une autre chaise pour être juste en face de lui, je pose le matériel de secours sur la petite table ronde à côté de nous.

COLOCATION DIFFICILE | LIVAÏ x OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant