COLOCATION DIFFICILE | LIVAÏ x OC

CHAPITRE TROIS

CHAPITRE TROIS

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  Lançant un furtif regard vers l'heure qu'affiche l'horloge mise à disposition du café. Je remarque qu'il ne me reste plus que moins de dix minutes, avant la fin de mon service. Et même si mon petit job ne me déplaît pas, je suis impatiente de partir.

Pour la simple et bonne raison que ma commande est arrivé depuis quelques jours déjà à mon ancien domicile — qui est celui de mes parents —, et que ma mère l'a envoyé à l'adresse de ma résidence. Et elle m'a assurée qu'il est arrivé aujourd'hui, là maintenant, à l'heure—même où je suis en train de gaiement servir les clients. Manquant même de faire renverser leur commande. Ce qui me vaut constamment des réprimandes de la part de mes collègues. Mais je perds patience au fil des secondes et n'arrive plus à tenir en place.

J'ai attendu depuis plus d'un mois pour me procurer ce jeu qui n'est toujours pas mis en vente dans les magasins de la ville. Ce pourquoi, incapable d'attendre une année ou plus, j'ai pris les devants en passant commande sur mon fidèle site, où je suis habitué à effectuer mes achats. Après avoir préalablement convaincu ma mère de me le payer — étant donné qu'en ce temps—là, ma carte de crédit était encore en cours, et que je n'en avais donc pas. —

Désormais, je l'ai enfin en ma possession. Du moins, pas encore à titre officiel. Mais ça reste mon bien et ce n'est qu'une question de temps pour qu'il finisse entre mes mains. J'en trépine d'excitation.

C'est un fait, je suis assez fanatique des jeux vidéos. Je nourris un vrai amour pour eux. C'est d'ailleurs un peu grâce à ça que Sasha et moi avons développées une amitié aussi exceptionnelle, que celle que nous avons à l'heure d'aujourd'hui. Car bien qu'elle voue une sincère passion pour la nourriture, qui dépasse l'entendement. Il s'est avéré qu'elle éprouve aussi un goût plaisant pour les jeux vidéos.

Alors que je souris en me remémorant des moments inoubliables à s'en tordre de rire, que j'ai passée avec Sasha à travers l'écran. Les portes du café s'ouvre pour la énième fois de la journée, laissant très distinctivement voir mon petit ami, accompagné de ses fidèles acolytes. Le brun fut le premier à s'avancer jusqu'au comptoir, m'offrant un sourire qui serait capable de faire craquer toutes les filles, moi la première.

  — Princesse. dit—il, posant ses mains sur la seule chose qui nous sépare.

Je n'ai même pas le temps de lui dire quoique ce soit, qu'il me devance de toutes paroles, se penchant vers moi pour doucement poser ses lèvres sur les miennes. Faisant abstraction à la sensation chaleureuse qui se répand dans tout mon être, comme à chaque fois qu'Eren m'embrasse, je m'éloigne de lui à contre—cœur.

Mon copain fronce les sourcils et me regarde avec contrariété. Je dois avouer que comme ça, il a une bouille adorable. — Bien que cela n'est pas une rareté chez lui —.

  — Pas sur mon lieu de travail Eren. Tu le sais bien. le réprimandais—je amusée, lançant un regard discret autour de nous.

  — Juste un baiser, c'est pas dramatique. hausse—t—il les épaules, d'un air presque désinvolte.

  — Peut—être mais si je me fais renvoyer ce sera de ta faute, Jaëger.

  — Tant mieux pour moi alors, j'aurai plus de temps pour profiter de ma copine. dit—il, m'adressant un sourire charmeur.

Heureusement qu'il n'y a pas de clients à servir. Je peux en profiter pour rigoler, et taper gentiment sur l'épaule de mon petit ami. Alors que ce dernier rit de bon cœur. Son rire est tellement plaisant à entendre, du moins, pour moi.