COLOCATION DIFFICILE | LIVAÏ x OC

CHAPITRE QUARANTE-SIX

NDA :
Bon, c'est vraiment pas mon genre d'écrire des pavés en NDA, mais j'en ressentais vraiment le besoin parce que ça commençait vraiment à m'énerver. Alors j'ai décidée de vous le dire, ou plutôt de vous le demander :
N'oubliez pas de voter.
C'est important pour l'auteure, en l'occurrence, moi. Je ne vous force pas à le faire, mais j'ai du mal à comprendre pourquoi vous ne le faîtes pas, alors que mon histoire vous plaît et que vous continuez de la lire, mais vous ne prenez même pas la peine de laisser un p'tit vote. C'est clairement une logique qui me dépasse. Et c'est bien pour ça que j'ai été contrainte de prendre l'initiative de poster en fonction des votes. J'ai malheureusement pu constater que c'était le seul moyen pour que vous votiez. Evidemment, je ne vous blâme pas et je ne vous force pas, mais je vous avoue que ça compte pour moi et ça ne coûte à rien. Les votes me motivent davantage et me rappellent que mon histoire plaît toujours.
Donc, s'il vous plaît, prenez la peine de voter.
Merci infiniment à ceux qui le font et qui le faisaient depuis le début de mon histoire.

Sur ce,
Bonne lecture !

CHAPITRE QUARANTE—SIX

________________________

          Trois semaines. J'avais un délai de trois semaines avant que Livaï s'en aille. Dans un autre pays, une autre fac, ailleurs, à des kilomètres de moi. C'était dur de profiter pleinement à cette pensée, en sachant que chacun de nos moments ensemble se faisaient plus précieux que jamais et me rappelais que tout était éphémère. J'essayais au mieux de ne pas lui montrer que ça m'affectait plus que ça ne le devrait. Mais c'est souvent dur de garder le sourire quand on pense au fait que son petit ami avec qui on a à peine profité s'apprête à partir sous peu. J'avoue que j'ai toujours du mal à me faire à cette idée et au fond, je continue bêtement d'espérer qu'il changera d'avis. Sauf qu'il ne le fera pas. Parce que Livaï ne reviendra pas sur sa décision, même pour moi. Ce qui, je dois admettre me blesse un peu. Car cela revient à dire qu'il ne tient peut-être pas autant à moi que ce qu'il m'a fait croire. Il a dit ne pas vouloir mettre un terme à notre relation. Pourtant, ce serait bien plus simple si il décidait de rester. Pourquoi faut-il qu'il complique les choses en s'en allant aussi loin de moi ? Il n'a pas conscience de l'effet néfaste et la gravité que cela apporte à notre couple ? J'aurais voulu le convaincre de ne pas partir. Mais même si j'essayais, je sais déjà que ça se révèlerait peine perdue.

Le délai imparti était bien trop court à mes yeux, même si objectivement il ne l'était peut-être pas. Mais j'avais du mal à savourer chaque moment parce qu'il me rappelait inévitablement son départ que je voulais à tout prix oublier, même si ça s'avérait atteindre le stade de l'impossible. J'avais du mal à concevoir à l'idée que Livaï allait me quitter. Ou du moins, je ne pouvais pas car je ne voulais pas. Je ne suis pas prête de le voir partir et je ne le serai jamais.

Lançant un regard anxieux en direction de Livaï, je ne bouge pas, refusant momentanément de sortir de la voiture. Mes mains sont quelque peu moites et ma gorge se fait désagréablement sèche. L'angoisse et le stresse ont injustement raison de moi à l'heure actuelle, dominant l'entièreté de mon être. Mon petit ami, assit à côté de moi sur le siège conducteur, me fixe avec le plus grand des ennui et la plus profonde exaspération. Il ne semble pas partager la même préoccupation qui me tenaille de l'intérieur à l'idée de l'épreuve que nous nous apprêtons à vivre, tous les deux. Comment pourrait-il s'en soucier autant que moi de toute façon ? Livaï est l'indifférence et l'impassibilité incarnée. D'autant plus que c'est lui qui a pris l'initiative d'accepter, sans même me le faire savoir. J'admets lui en vouloir un peu pour ça.