PERFECT COUPLES [BTS FF]

Chapitre 34

Pdv Inari

La porte s'ouvrait. Taehyung releva instantanément la tête. J'étais dos à la porte. Je ne voyais donc pas la personne qui venait d'entrer. Nous nous séparions.

-C'est donc de elle que tu parlais quand tu disais avoir besoin de temps?

-Je...ne leur dis rien s'il te plait.

-Tu me connais donc aussi mal? Je n'ai aucun intérêt à aller parler au gouvernement. Non, je vais vous faire regretter de m'avoir fais espérer.

-Estella...il ne ta pas fais espérer

Intervenais-je.

-Alors comment t'appelles ça?

-Il essayait de te protéger. Il ne voulait pas te faire de mal.

-Arrêtes un peu de l'idéaliser. Tu ne ne vaut rien Inari.

-Estella...Calme toi s'il te plait.

Taehyung parlait d'une voix calme, comme toujours. Estella venait de comprendre à mon expression de visage que la phrase qu'elle venait de dire ne me vexait pas. Je le voyais à sa tête. Un rictus apparaissait sur son visage. Elle regardait Taehyung.

-Toi t'es le pire. Tu ne mérite rien de ce qui t'arrives.

Elle marchait vers lui. Approchant son visage du sien, mes points se serraient.

-Tu vaux encore moins qu'Inari ...Kim Taehyung.

Ça en était trop. Je m'avançais de manière à ne plus être derrière Taehyung. Je la poussait. Comment pouvait elle lui dire ça?

-Va te faire foutre espèce de pétasse. À partir de maintenant tu fermes ta gueule et tu dégages.

-Tae...tu vas la laisser me parler comme ça?

-Tu devrais vraiment partir.

Taehyung venait d'intervenir.

Elle sortait en trombe de la pièce. À mon avis, elle était vexée et sous le choc. Elle devait avoir besoin de temps pour digérer. En revenant dans la salle, nous expliquions rapidement la scène à Yoongi.

Nous sommes alors allés sur la terrasse. Yoongi allumait une cigarette.

-Où est-ce que t'as trouvé des clopes?

-Jimin m'en a donné.

Il allumait le bout de sa cigarette à l'aide d'un briquet. Nous commencions à débriefer de la situation.

Pdv Anaë

0h45

Tout le monde était parti. Il ne restait plus que Jungkook et moi. On avait eu l'idée de se cacher pour rester dans la salle la nuit. Il fallait avouer qu'on s'ennuyait un peu chez nous et que ça nous ferait nous amuser un peu. On avait juste eu à se cacher dans les toilettes et tout le monde était parti. L'avantage c'était que la salle était prêtée aux personnes du campus qui organisaient les activités. Il n'avaient donc pas mis d'alarme ne connaissant sans doute pas le système. Nous allumions les lumières de nos téléphones et retournions au niveau des billards. Une lumière à détecteur de mouvement s'allumait. J'ai d'abord sursauté, puis ai compris ce qui a m'a valu une moquerie de Jungkook. Je n'avais aucune idée de ce qu'on faisait. Pourquoi est-ce que je faisais ça? Et surtout pourquoi avec Jungkook? Peut être a cause la jalousie que j'avais pour Léna...J'éprouvais le besoin de rattraper le temps qu'il avait passé avec elle.

Je m'asseyais sur une des tables de billard. Jungkook était en face de moi.

-Dommage que tu n'ai pas pu raccompagner Léna chez elle...

J'avais un sourire en coin. Il fallait croire que Jungkook pouvait échouer avec les filles.

-Tu as donc échoué dans ta tache.

Un petit sourire en coin trouva le chemin jusqu'à ses lèvres. Il s'approchait lentement de moi. C'était pas du tout la réaction à laquelle je m'attendais. Il posait ses mains sur mes cuisses tout en s'appuyant un peu dessus. Ces dernières s'entrouvraient. Il me regardait droit dans les yeux.

-Qui a dit que ma tache de ce soir était Léna?

Ses mains écartaient mes cuisses. Ses yeux descendaient lentement sur mon corps. La tension entre nous se réveillait à nouveau. Je tentais de ne pas réagir. Je ne devais pas réagir. Je n'en avais pas le droit.

Plus il me regardait, plus je me rendais compte des choses. Il n'y avait plus aucune interdiction. Hoseok, les gens, mes relations, mes parents, plus rien ne m'en empêchait. J'avais le droit.

Ses mains continuaient à monter le long de mes cuisses. À cause de mes pensées qui se contredisaient, j'étais incapable de le repousser. Son bassin trouvait sa place entre mes jambes.

-Tu ne dis rien?

Avec le même sourire, il s'arrêtait dans ses gestes. Pourquoi est-ce qu'il s'arretait? Il ne pouvait pas s'arrêter maintenant.

-Pourquoi tu t'arrêtes?

-Si tu veux que je continue, demande le moi.

Je levais les yeux au ciel. Je le sentais contre moi et ça réduisait ma patience à néant. Je savais que ce que nous faisions était une connerie, mais j'en avais trop envie. La tension était bien trop forte.

Ma main guidait sa tête contre mon cou. Au moment où il commença a bouger ses lèvres, mon dos se courba. Mon corps entier en demandait plus. Une de ses mains resserrait son étreinte autour de ma taille. L'autre serrait ma cuisse. Je sentais son entre jambe durcir contre moi. Une de mes mains dans son dos s'agrippait à son tshirt. "qui a dit que la tache de ce soir était Léna?" Je venais de comprendre le sens de sa phrase. De toute évidence, j'avais rattrapé Léna. Je passais plus de temps avec lui qu'elle ne l'avait fais. À ce moment, je venais de trouver quelque chose de plus fort que la tension entre Jungkook et moi. La competitivité.

-Jungkook...Je...

Ma main agrippait ses cheveux le repoussant légèrement. Il me regardait surpris. Je lui souriais.

-T'as cru que j'allais te laisser gagner?...je...J'ai gagné le billard, c'est pas pour te laisser gagner le défis que tu t'es lancé ce soir.

-J'y ai cru. Mais c'était trop beau pour être vrai.

Son entre jambe faisait encore pression contre moi. Il le faisait exprès. Mais j'avais réussis. J'avais gagné. Il intensifiait encore.

-Hm...Jung..kook...éloigne toi s'il te plait.

Il riait. J'avais lâché contrôle sur mes émotions un peu trop tôt.

-En réalité, j'ai gagné à la seconde où tu m'as pris par les cheveux pour m'en demander plus.

Il reculait enfin. Je poussais un long soupir de soulagement.

-N'importe quoi t'as perdu.

-Dis celle qui vient de gémir mon nom.

-Je...J'ai pas gémis!

-Hm...Jung..kook...c'était quoi?

- C'est la dernière fois de ta vie que tu m'imites. Je te préviens la prochaine fois je te tue.

Il éclatait de rire. Nous avions continué à parler une bonne partie de la nuit. Nous avions improvisé des lits sur les banquettes des canapés dans la pièce. Cette soirée n'avait pas été de tout repos mais j'étais heureuse de l'avoir vécue. J'avais su mettre la rancœur que je ressentais à son égard de coté. C'était un grand pas en avant. J'avais l'impression qu'il m'aidait à guérir et peut être que c'était le cas. Il n'était peut être pas si mauvais.