Chapitre 81

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La chance légendaire des Lopez, une véritable histoire d'horreur.

Je n'ai pas besoin de sortir de grands mots pour expliquer qui se trouvait être la personne que j'avais vu. Ses yeux bleus étaient finement maquillés, ses cheveux blonds arraché en une longue tresse, elle était habillée d'un short et d'un chemisier blanc, portant un petit chapeau de la même couleur.

Ça vous dit qu'on aille tous mangé chez KFC ? Parce qu'en voyant Aleisha, je ne voulais plus entendre le nom McDonald, pendant très longtemps.

J'arquai un sourire poli, puis ce que, comme je le supposais, Aleisha ne me connaissait pas -sauf si elle fouillait le twitter de Luke- puis Liz se mit à faire les présentations.

        -Liz : « Comme je t'en avais parlé », a t-elle dit à la mère d'Aleisha, « Voici Salomé, mon amie de très longue date et sa famille. Tu as Léo, son mari et ses trois enfants. William », qui leva la main comme s'il Liz faisait l'appel dans une salle de cour, « Le petit Willy et Nelly »

Mme. McDonald se présenta puis fit de même avec sa fille Aleisha, genre je savais pas, la meilleur amie de celle ci, Hillary, brune au yeux marron, et son fils, Shannon.

Elle nous expliqua en riant qu'Aleisha avait croisé Luke au centre commercial quelque jours avant Noël et quand on commença à chercher de l'aide pour la cueillette elle y a pensé en disant que Liz et lui serait sans doute d'accord pour donner un coup de main. Un coup de main, mon œil. J'étais quand même un peu suspicieuse à son histoire, mais je ne dis rien et on marcha vers les arbre dont nous 'les jeunes' devions nous occuper. La chance de la chance, c'était les plus grands, les plus producteurs de fruits, et les plus éloignés de notre groupe de départ. Aleisha, Hillary, Luke et moi avancions donc, traînant deux échelles et des casses en plastiques, dans la direction des ces arbres là, et moi trouvant que les herbes se faisaient hautes ne pu m'empêcher de lâcher un juron dans ma langue, ce qui attira la curiosité des deux filles, qui se mirent à me poser des questions pour se faire sympas et pour faire la conversation. Je leur racontai donc un petit résumé de ma vie, et se mirent à me dire que j'avais pas d'accent Européen quand je parlais Anglais. Parce que c'était en effet

        - « Merci Luke »

        - Luke : « Avec plaisir »

Arrivé devant le premier cerisier géant qui s'élever devant nous, on du se mettre deux par deux. Pour ne pas paraître insociable, je préférai donc de rien proposer pour le moment et donner mon avis plus tard. On choisit chacun de se mettre avec la personne qu'on voulait et par principe je me mis avec Luke tandis que Hillary et Aleisha s'occupait de l'autre côté de l'arbre. L'échelle était en fer, et s'ouvrait comme un escabeau, ce qui nous permit de grimper à deux, et de poser une caisse au milieu pour commencer la cueillette.

La branche que Luke et moi dépouillions, commença à se vider, et se fut moins simple de trouver des cerises alors qu'ils y en avait plein plus haut, dans le feuillage danse du cœur de l'arbre.

        - « Luke, tu me fais confiance ? »

        - Luke : « Quelle question »

        - « Descends de l'échelle »

        - Luke : « Quoi ? »

        - « Descends de l'échelle »

Hillary et Aleisha nous questionnèrent sur mes intentions, et me dirent que je devais au moins finir de vider la moitié de l'arbre avant de passer à un autre. Je leur répondis que je m'y connaissais en cueillette de fruits, mon grand-père maternel lui même avait eu des terres d'arbres fruitiers dans le temps, et où nous aidions à cueillir des nèfles et des prunes. Les pieds de Luke et les miens sur la terre ferme, la caisse de cerise aussi, je pliai l'échelle et la calai fermement contre le tronc de l'arbre. Je demandai à Luke de la tenir fortement tandis que je montai habilement pour mettre un pied ferment entre deux branches que je jugeai bien assez solide pour supporter mon poids. Je demandai une caisse à Luke qui ne voulais pas lâcher l’échelle par peur que je tombe. J'insistai et il se dépêcha de m'en passer une. Je pris appuis sur une autre branche et je me mis à retirer tout les petits fruits rouges qui m'était à portée de main. Une dizaine de minute plus tard, je n'avais plus de cerise à piquer et je dis donner la caisse de cerises à Luke pour qu'il la poste par terre. Ce fut ensuite à mon tour de descendre mais Luke préféra se donner en spectacle en me misant de sauter et qu'il me rattraperait. Je le regardai en arquant un sourcil, mais je finis par céder à sa petite bouille d'ange. On compta comme d'habitude jusqu'à trois et je fis un saut d'environ un mètre jusqu'à sentir les bras de Luke m'attraper fermement, me stoppant net dans ma chute. Les voix d'Aleisha et Hillary ne se firent plus entendre, mais je ne pense pas que Luke l'ai remarqué. Il taquina mon nez du bout du sien, et j'en profitai pour embrasser rapidement ses lèvres avant de reposer les pieds sur terre et de partir chercher, en souriant, la caisse de fruit au pied de l'arbre.

Merci Maman! (Luke Hemmings)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant