Merci Maman! (Luke Hemmings)

Chapitre 88

/!\ INFO SUR LE CHAPITRE /!\

Ce chapitre contient quelques mots vulgaires, donc si jamais vous ne voulez pas le lire, notifiez moi par commentaire, et je posterai une deuxième version plus clean.

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Je pense pas que ce soit anormal pour une ado de 16 ans, mais je n'ai jamais été tenté par l'alcool. Peut être que c'est parce que mes parents eux même ne buvait que pour certaines occasions, ou parce que je n'avais tout simplement pas une attirance pour les boissons alcoolisées. Un verre de jus ou de soda me convenait parfaitement. Aussi, je ne savais pas si être bourré était amusant ou terrifiant, parce que voir quelqu'un n'ayant qu'à peine le contrôle sur lui même, ça peut paraître drôle, mais ça devient vite inquiétant quand vous devez gérer cette personne.

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Le temps passant vite quand on s'amuse, et quand on est bien accompagné, il fut rapidement temps pour moi de rentrer à la maison. Après une balade en péniche et un passage sur l'avenue presque vide des Champs-Élysées à minuit, profitant du vide pour discuter et pour prendre des photos et discuter, je rentrai chez Damien une demi heure avant mon couvre feu. Luke et moi traversâmes le jardin de la maison avant de s'adosser au seul veille arbre de l'endroit, pendant que je cherchai la bonne clé pour ouvrir la porte d'entré à quelque mètres.

Le blond avança d'un pas, et se retourna pour me faire face, la lune et les étoiles se reflétant délicieusement dans ses prunelles d'un bleu pure. Il sourit à peine, puis s'approcher de moi, comme étalant son corps sur le mien pour poser son front contre le mien, cherchant mon regard.

« Encore... », soupira-il.

 - «  Avons-nous vraiment le choix ? »

« Oui, nous pourrions... Enfin, je ne sais pas mais- »

Un forte lumière provenant de dehors éclaira un peu plus la sombre nuit, et on comprit qu'il était tant pour Luke de partir. Je ne perdis pas plus de temps, et me ruai sur ses lèvres, dont la douceur, dont l'anneau en fer, dont la sensation d'embrasser celui que j'aimais, allait me manquer. Je passai mes bras autours de son cou, posant ma tête sans son creux, et ma joue contre sa peau chaude et quelque peu parfumé, commençant comme une danse sans musique, dans le noir. Luke me tint contre lui, puis avança d'un pas, puis recula d'un. Et c'est de cette façon, que comme deux fous, nous bougions comme lors d'un slow en silence.

« LUKE NOUS DEVIONS Y ALLER »

Je le serai contre moi, et il fit de même, échangeant quelques mots d'au revoir, lui me proposant de nouveau de passer la journée du lendemain avec lui, mais je répondis encore une fois que je devais passer du temps avec ma famille, et que je quitterais Paris bientôt. Il me dit qu'il comprenait, et qu'il ne m'en voulait absolument pas. Un dernier baiser, une dernière étreinte, et Luke partit vers la voiture qui n'attendait plus que lui, refermant la porte en fer dernière lui, me laissant rentrer à la maison. Je verrouillai derrière moi, pour retirer mes chaussures. Je regagnai la chambre que j'allais occuper durant cette période là, et fermai la porte pour allumer la lumière. Je posai mon sac sur mon lit, sortant mon portable, n'ayant aucune envie d'écouter de la musique. Je me déshabillai pour enfiler mon pyjama, et partir faire ma toilette à la salle de bain. Je me regardai dans le vaste miroir entouré de spots lumineux, effleurant mes lèvres du bouts des doigts, sentant ma gorge se nouer et les larmes affluer. Je m'attachai les cheveux à la va-vite, pour me laver le visage puis me rincer le visage à l'eau froide, tandis que me retenais de craquer et de pleurer silencieusement. Au moment même où je me lavais les mains, mon bracelet en fil, celui qu'avait accroché Luke à mon poignet presque un an au par-avant se déchira et tomba dans le lavabo, se faisant bousculer par la pression de l'eau du robinet. Je le fixais, le regard vide, avant de le ramasser, d'arrêter l'eau, puis de le sécher. Je regardais mon poignet désormais vide, légèrement bruni, blanc sur une fine ligne et à cet instant même, Luke me manquait déjà. Je sortis par la suite de la salle de bain, regagnant ma chambre puis mon lit, ou je me glissai sous les draps froid, la fenêtre ouverte, sortant mon portable et remarquant un message de trois des garçons, Calum, Ashton et Michael. J'essuyai le haut de mes joues mouillés d'eau salée, pour lire les SMS qui me disaient qu'il avait passé une bonne soirée, Ashton m'envoyant un photo de Luke et moi qu'il avait prise sans qu'on s'en rende compte. C'était lors du petit tour en bateau mouche, sur la Seine. Luke et moi étions à l'arrière de notre embarcation, lui me prenant dans ses bras. Sur la photo qu'avait prit Ashton, nous étions de dos, aussi noir de que de l'encre, les cheveux de Luke marquant son identité, tandis que les miens virevoltaient sur le coté. On voyait clairement les lumières de la ville ainsi que la tour Eiffel en arrière plan.